you can't always get what you want
(tumblr/the rolling stones)

« Tu ne pourras pas continuellement m'empêcher de faire ce que je veux papa. Ce sont mes choix, tu dois les respecter.» Ta voix  monte d'un cran tandis que ton regard reste fixé sur ton père qui est silencieux depuis plusieurs minutes. La tension qui émane de la demeure familiale est palpable à des kilomètres. Ton visage crispé laisse transparaître ton agacement et fait ressortir la structure de ta mâchoire osseuse. Tu pousses un énième soupir, lassé de cette conversation alors qu'elle vient à peine de débuter. Étrangement, tu savais comment allait réagir ton père avant même de lui annoncer quoi que ce soit, lui qui est si prévisible...surtout concernant ton avenir professionnel. Tu as l'impression d'avoir déjà vécue cette scène, celle où ton père n'accepte pas ton choix concernant ton avenir , sans doute parce que d'une manière ou d'une autre il t'as déjà fait remarqué que le métier auquel tu te destinais n'en était pas un à proprement parler. « J’espérais mieux pour ton avenir...Tu as accepté d'aller à ce stage dans le cabinet d'avocat de Matthew, pour quelles raisons, si maintenant tu veux faire de ton passe-temps un... métier? » s'exclame ton paternel d'un ton hautain. Au souvenir de ce fameux stage, tes lèvres se tordent en une grimace, tu n'en gardes pas de bons souvenirs. Tu n'avais jamais voulu faire ce stage, mais il avait fallu que ta mère suggère l'idée, sans aucun doute avec de bonnes intentions, pour que ton père organise cela, sans ton approbation. Tu n'avais pas refusé catégoriquement, peut-être aurais-tu du le faire au moment venu, tu avais simplement répondu un simple « pourquoi pas » qui de suite avait rendu ton père extrêmement fier. Et que ne ferait pas un ado pour rendre son père fier ? «Tu oses réellement me poser le question ? Tu crois que j'ai fais ce stage par plaisir ? Je l'ai fait pour toi papa ! Pour te rendre fier ! Et si tu veux savoir la vérité, j'ai détesté ! » Ton poing s’abat avec violence sur la table et résonne dans toute la cuisine. Derrière toi, un sanglot s'échappe de la bouche de ta mère et tu te tournes vers elle. Tu ne savais pas qu'elle était ici, tu la pensais à l'étage et tu ne peux que tu sentir désolé pour elle, car tu sais à quel point elle ne supporte pas vos disputes, qui récemment sont devenues régulières. D'abord une, puis plusieurs larmes roulent sur ses joues et tu vas pour la prendre dans ta bras, mais ton père te devance. Il passe devant toi et le regard froid qu'il te lance montre qu'il rejette la faute sur toi, ses yeux semblent dire « c'est à cause de toi qu'elle pleure ! » Tu ne veux pas rester une minute de plus dans cette cuisine, alors tu te diriges lentement vers le salon adjacent, sans dire un mot. « La discussion n'est pas terminée Elliot. » Évidemment, il faut encore qu'il en rajoute une couche. Tu arrêtes de marcher et te retournes vers ton père brusquement, un regard sévère sur le visage, bien décidé à lui montrer que toi aussi, tu es énervé. « Je suis ton père et tu es sous mon toit, ici ce n'est pas toi qui commande. Tu feras ce que je te dis de faire et un point c'est tout. » Tu lèves les yeux au ciel délibérément, car tu sais que ce geste agace énormément ton père et qu'il va sans doute le remarquer. Tu ne voulais pas leur annoncer la nouvelle de cette manière, dans cette atmosphère tendue, or c'est une bonne manière de clouer le bec à ton père et pour réussir cela, tu serais prêt à tout. Ainsi, un sourire victorieux apparaît sur tes lèvres, tandis que ton regard se pose sur tes parents et plus particulièrement sur ton père. «C'est justement là que tu te trompes papa. Désormais tu ne vas plus pouvoir me donner des ordres et je ne vais plus être obligé les exécuter, rien que pour te faire plaisir! » Les regards interloqués de tes parents montrent clairement qu'ils ne s'attendaient pas à ce genre de réponse. «Je pars m'installer à New York dans deux semaines. J'ai été accepté dans une prestigieuse école de photographie, eux au moins ils ont su apprécier mon talent. Je ne voulais pas vous l'annoncer ainsi, mais il paraît que l'on a rarement ce qu'on veut dans la vie. » La stupéfaction se lit sur le visage de ton paternel, ainsi que la colère et la déception. Sans ajouter un mot de plus, tu attrapes ta veste et sors de la maison, toujours avec cet air victorieux sur le visage.

We keep this love in a photograph
We made these memories for ourselves
Where our eyes are never closing
Hearts are never broken
And time's forever frozen still
(JAYCE./ed sheeran, photograph)

Elle est assise sur se banc depuis plusieurs minutes déjà. Elle aurait pu passer inaperçu à tes yeux si seulement tu n'avais pas tourné le regard vers elle. Ses longs cheveux virevoltent au vent, par cette brise légère qui se fait sentir dans le parc. Avec le reflet du soleil, certaines mèches de ses cheveux tournent vers une couleur cuivrée. Ton appareil photo entre les mains et poussé par ta passion, tu ne réfléchis pas et commence alors à prendre cette belle et jeune inconnu en photo. Tandis que les clichés défilent, tu te rends compte petit à petit que ce que tu es en train de faire est mal. Si tu étais à la place de cette jeune fille, tu n'aimerais pas être pris en photo par un inconnu. Pourtant, tu continues, le paysage et le temps sont tes amis en ce moment même, car ils rendent les photos encore plus belles. Ce matin, tu as hésité à le prendre avec toi, pour une fois tu te disais que ça ne te ferait pas mal de découvrir la ville par tes propres yeux et non par un objectif, quelle erreur cela aurait été ! Il est sans doute encore temps de prendre la fuite avant qu'elle se rende compte de quelque chose, mais ces cinq secondes d'hésitation semblent être de trop lorsque tu la vois relever le visage vers toi, fronçant les sourcils. Terriblement gêné, ton appareil photo glisse entre tes mains, pas assez vite cependant, car tu as hérité de bon réflexes et le rattrape juste à temps. Au moment même où tu te redresses, un visage désormais familier fait son apparition juste devant toi. En cet instant, tu n'as qu'une seule envie, prendre tes jambes à ton cou, car le regard que te lance cette demoiselle en dit long sur son plausible mécontentement. «Est-ce que je rêve ou vous étiez bien en train de me prendre en photo ? » s'exclame-t-elle alors d'une voix angélique, contrastant parfaitement avec son expression agacée. A quoi bon mentir après tout ? Tu sais très bien que de toute façon, tu es foutu et que la prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant d'oser faire une telle chose. « Je pense que nous savons tous les deux la réponse... » Un sourire enjôleur prend alors place sur tes lèvres, peut-être que ton charme naturel te sauvera de cette situation, mais à en voir le regard noir que t'adresse cette inconnue, il semble que ce ne soit pas le cas. La jeune femme passe alors nerveusement sa main dans ses cheveux avant d'enfoncer un doigt sur ton torse. « Vous vous prenez pour qui ?  De quel droit me prenez-vous en photo ? Vous savez que je peux porter plainte pour cela ! » s'écrie-t-elle d'une voix agacée. Désormais, tous les regards convergent vers vous et tu pousses un soupir, n'appréciant pas être exposé ainsi aux yeux de tous, encore moins lorsqu'une certaine inconnue te ridiculise en public. Après tout, cela est entièrement ta faute. Tu as voulu braver les interdits, sans réellement penser aux conséquences, ton côté impulsif a refait surface et maintenant, tu le paies. Elle s'écarte de toi et avant que tu ais pu t'en rendre compte, s'arme de ton appareil photo, qu'elle tend en l'air avant de se positionner face à un arbre. Tu sais déjà ce qui va se passer et pour le coup tu t'en veux vraiment. « Non ! S'il vous plaît, ne faites pas cela. Je m'excuse...ce que j'ai fait est mal, mais s'il vous plaît ne l’abîmez pas. J'en ai besoin pour mon travail. » Elle se tourne vers toi, interloquée avant de laisser échapper un rire moqueur. « Votre travail ? Vous êtes quoi, un genre de pervers qui prend des jeunes filles en photo ? » Tu ne réponds pas à  cette accusation, tu en as assez fait pour aujourd'hui et cette décision semble calmer la jeune demoiselle qui fait laisse tomber son bras le long de son corps et s'approche furieusement vers toi. « Vous allez m'effacer ces photos de suite sinon j'irai porter plainte. » Soulagé, mais en même temps frustré d'avoir agi ainsi, tu récupères ton appareil nerveusement. Tu es sur le point de les effacer lorsqu'une voix, plus posée cette fois-ci, demande : « Attendez, je veux voir  ses photos, je ne vous demande pas votre permission, étant donné que vous ne m'avez pas demandé la mienne, donc passez moi votre appareil. » Tu le lui tends, sachant très bien que la meilleure décision ici était de garder le silence, ce que tu as su faire. Et à mesure que les photos défilent sous les yeux de la jeune femme, tu sens qu'elle est intéressée et plutôt admirative. « C'est vraiment dommage et ça me tue de le dire...mais vous êtes doué, vraiment doué. Ces photos sont superbes. » Tu ne t'attendais pas à de tel compliment, un sourire de satisfaction prend alors place sur tes lèvres, mais avant que tu ne puisses la remercier, elle reprend la parole. «Je veux quand même que vous les effaciez cependant. » Un sourire qui disparaît très vite, tandis que tu effaces les photos. « Est-ce que je peux vous offrir un café ? Je sais que je ne le mérite pas, mais c'est une façon de me faire pardonner. Et ainsi vous montrer que non je ne suis pas un pervers, mais simplement un passionné de photographie. » Décidément, tu auras tenté le tout pour le tout aujourd'hui, comme si tu n'avais pas été assez humilié comme cela. « Vous êtes vraiment culotté ! » s'exclame-t-elle en secouant la tête, exaspérée avant de se diriger vers la sortie du parc. Tu es prêt à rebrousser chemin également pour retourner chez toi et oublier cette mésaventure quand sa voix se fait entendre, elle est s'est arrêtée, mais elle te tourne cependant le dos. « Juste un café...et je vous préviens, si vous me prenez encore une fois en photo sans mon autorisation, j'appelle les flics. »  

Victoria Winthrop-Scott a écrit:

coucou toi   

coucou.   
shai est décidément trop jolie.   

Nash Dawson a écrit:

LE PLUS BEAU     
bienvenue ici big bro   (t'sais que t'es canon ?  )
je te le réserve pour quatre jours !

je sens que la beauté, c'est de famille n'est-ce pas?     
merci beaucoup pour la réservation et l'accueil en tout cas.   

Lys Hastings a écrit:

theo canon sexy bombe sexuelle
en plus en big bro de mon nash, lien oblige  
bienvenu sur iff
si tu as besoin nous sommes là  

que dire de lily.   
effectivement, il va nous falloir un lien.  
merci beaucoup en tout cas, je n'hésiterai pas en cas de besoin.