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nom, prénom(s) : Wellington, Liam date et lieu de naissance : 15 janvier 1994 à Oak Creek âge : 20 ans. nationalité et origines : Américaine.  métier/études : Dealer/Etudes de droits. orientation sexuelle : Bisexuel. statut amoureux : Célibataire. situation familiale : Compliquée. caractère : Protecteur + Adroit + Intelligent + Sociable + Tolérant + Dragueur + Infidèle + Bagarreur + Possessif + Jaloux. avatar : Francisco Lachowski.

Liam est d'un naturel nerveux mais le cache + Il se mord souvent la lèvre inférieur et baisse la tête quand il a honte + Il déteste les peureux, les lâches, ceux qui se la jouent trop + Il adore blaguer et ne peut pas tenir une conversation sérieuse + Il aime trop les femmes et les hommes pour se poser maintenant + Il passe pour un sans coeur + Quand il tient à quelqu'un, cela se voit, il change totalement de comportement + Il se drogue mais ne boit pas car il est alcoolique + Il fait des études de droits car sa famille lui a ordonné et que, s'il se rebelle, il n'aura plus d'argents + Il ne sait pas ce qu'il fera plus tard, aucun métier envisagé ne lui plaît + Au fond, c'est encore un enfant + Il respecte certaines valeurs comme l'amitié et le courage.


Ce n'était pas ma faute, ce n'était pas moi qui en était la cause. Mon malheur, ma souffrance, ils existaient, je les ressentais par la faute des autres. Si seulement notre corps, notre âme – comme vous voulez – avait un bouton, un interrupteur qui permettrait d'éteindre tout sentiments. Mais bon, la vie ne serait pas marrante s'il n'y avait pas de suicide, de meurtre, de rupture, de trahison, d'incompréhension... Elle serait fade. En tout cas c'est ce que devait se dire le créateur de ce monde – si il y en avait un. La divinité n'avait jamais été pour moi, je n'avais jamais lu la bible, ne m'étais jamais renseigné trouvant ça idiot. Il était faible celui qui espérait que quelqu'un veille sur lui, celui qui croyait au destin tout tracé et ces genres de choses. C'était de la lâcheté que de se reposer sur quelqu'un en se disant que tout ira bien, que cette personne s'occupera de tout, et quand elle sera plus là ? Tu feras quoi hein ? Ça, bien sûr tu n'y as pas pensé. Tu continues de croire que le monde est tout rose tout beau mais quand plus rien ne te fera sourire, rire, ne te donnera envie de vivre, tu te demanderas à ton tour : pourquoi? Toi aussi tu commenceras à douter, à te soûler, à tout gâcher sous prétexte que la vie c'est de la merde, par regret, parce que t'es pathétique, désespéré, comme moi. Parce que t'es enfin réaliste, parce que tu comprend enfin que, peu importe notre manière de vivre, on mourra tous quand même. Personne n'y échappera, alors, oui, c'est triste à penser mais c'est ça que d'avoir reçu ce « cadeau » qu'est la vie. Moi, j'étais comme toi avant, j'étais naïf, jusqu'à ce qu'elle meure. On s'était rencontré alors que je n'avais que huit ans, elle était magnifique malgré son crâne dépourvue de cheveux. Son sourire était magique et elle s'appelait Emily. C'était mon premier coup de cœur. Mon frère se moquait de moi, me répétait que cela ne servait à rien que je m'attache, quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a expliqué qu'elle allait bientôt mourir, mes parents ont confirmé. Le soir même j'ai pleuré, cette fille avait l'air si joyeuse, pourquoi gâcher ça ? Mais ce n'est pas pour autant que je me suis éloigné d'elle, au contraire cela nous a rapproché à tel point qu'elle m'a montré son carnet : elle écrivait. Devant mon air ahuri, elle m'a expliqué que c'était pour laisser une trace de son existence, pour dire qu'elle avait été là et qu'elle avait profité de la vie. J'ai trouvé ça beau alors j'ai essayé à mon tour, mais j'étais nul. Elle est morte un mois plus tard, son cancer avait eu raison d'elle. Ses parents ont tenu à ce que je garde son carnet car, d'après eux, elle tenait beaucoup à moi et me faisait une éloge dans les dernières pages. Je n'ai pas eu la force de le lire et l'ai caché durant des années, jusqu'à mes douze ans, lorsque ses parents ont déménagé. Cela m'a rappelé des souvenirs alors je l'ai sorti et l'ai feuilleté tout en me demandant comment elle serait si elle était encore en vie. A partir de ce moment là, j'ai recommencé à écrire en cachette. Elle avait raison, il fallait laisser une trace de son existence. A dix-huit ans, je me suis fait tatoué une plume pour lui rendre hommage, parce qu'elle adorait écrire. Les années passent et son souvenir reste gravé dans ma mémoire. Petit à petit je dégénérais. Que quelqu'un me sauve, me quelqu'un entende mon cri à moitié étouffé par ces ténèbres. L'enfer m'ouvrait ses portes et je m'y engouffrait avec un plaisir malsain. La tentation était trop forte et la vie trop courte pour se priver des bonnes choses. De plus, j'avais déjà subi une rupture : une femme qui m'a laissé notre fille. Je l'ai mise enceinte, ai accepté de prendre tout en charge sans penser qu'elle pourrait partir me laissant ce petit bout dans les bras. C'était il y a quatre ans mais je ne m'en remet pas. Ça faisait mal merde. Maintenant j'essaye de profiter de chaque journée avec ma fille. Et de chaque soir avec une femme. Carpe Diem.

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Spoiler:

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<taken>francisco lachowski</taken> + liam wellington