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 early morning war. (juliet)

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Oliver Richmond
Oliver Richmond
› célébrité : Ben Barnes
› messages : 73
› âge : vingt-neuf ans
› études/job : chef cuisinier étoilé, exerçant au Blue Lagon, restautant appartenant à sa famille.
› to do list : remplir le frigo + récupérer la veste et le bouquin piqués par Juliet avant qu'elle les mette sur ebay + appeler Dianna + aller nager + mettre dans le savon de Juliet du carpaccio aux crevettes qu'elle déteste tant

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MessageSujet: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMar 19 Aoû - 16:32


“ Diplomate est celui qui te dira d'aller en enfer d'une telle façon que tu te réjouiras du voyage. ”

Les heures de la matinée s’écoulaient paresseusement, sous le soleil doux des débuts de journées californiennes, dans une parfaite impression d’arrêt du temps. Oliver avait toujours préféré les matins à la chape de plomb de l’après-midi, heure typique dans laquelle il se jetait à corps perdu dans son travail. Il aimait le calme et la solitude qui semblaient aller de pair avec ces heures là, induisant tout son entourage à penser qu’il n’était pas du matin. Alors qu’au contraire, il n’aimait rien tant que le point du jour, il préférait simplement le passer sans dérangement. Il s’était levé plus tôt qu’à son habitude ce matin là, afin de pouvoir aller nager une heure ou deux avant de se rendre au restaurant, tout en pouvant s’offrir le luxe de sa tranquillité chérie des matins sans hâte. Ce soir, ça allait être de la folie au Blue Lagon, comme chaque vendredi soir, et s’il voulait s’accorder un peu de farniente, c’était maintenant ou jamais, sans compter que la maison avait la délicieuse tendance d’être déserte à cette heure. Affalé avec bonheur sur l’une des chaises longues bordant la terrasse, en short de bain encore mouillé de sa baignade matinale comme seul attirail, il observait les vagues venir s’échouer sur la plage en battant des pieds le tempo de la chanson dispensée par ses écouteurs. En allant chercher des caisses d’affaire lui appartenant étant restées dans la résidence familiale des Richmond, il avait mis la main sur un vieil iPod oublié au fond d’un tiroir. Il était au bord de la casse, jaune vif et rempli d’albums que, même sous torture, il n’aurait jamais assumé avoir apprécié un jour, aussi jeune et con fut-il à l’époque. Et pourtant, voilà qu’il revivait ses années lycées, seul au soleil, avec une mauvaise chanson de pop-country qui lui donnait envie de manger un cheeseburger et de rouler en Cadillac, comme tout bon red blooded american se le devait. Si ce groupe, au nom aussi ringard que leurs paroles, n’était pas en train de crier dans ses oreilles, il aurait sûrement entendu les pas, aussi légers soient-ils, de sa colocataire dont il se rendit seulement compte de la présence une fois qu’elle entra dans sa vision périphérique. tourna la tête vers elle, laissant son regard courir avec amusement de ses petits pieds chaussés de baskets à son visage aux joues rougies par l’exercice. Juliet… Il en aurait soupiré mentalement. Un démon dans un corps gracile, et très peu vêtu dans l’état actuel des choses. « Sympa la coiffure, Lilith. » lui adressa-t-il en guise de salutation, sans enlever ses écouteurs, ce qui eut sans doute pour effet de le faire parler quelques décibels au dessus du seuil nécessaire. Il faisait référence à sa queue de cheval ébouriffée par la course, qui ne faisait que la rendre plus naturelle que d’habitude, mais ça, elle n’était pas obligée de le savoir. Il avait pris l’habitude de l’affubler de toutes sortes de surnoms improbables, dont la durée de vie oscillaient de dix minutes à une semaine en fonction d’à quel point il en était satisfait. Aujourd’hui, le nom du premier démon femelle lui paraissait approprié. « Fais gaffe, on pourrait presque finir par croire que tu es humaine, tu sais. » Ajouta-t-il, sur le même ton inutilement élevé causé par ses écouteurs. Il fallait avouer qu’il en rajoutait une couche, connaissant toutes les ficelles pour l’agacer. Après quatre ans, ça en devenait presque trop facile, et autant faire diversion du fait que son regard s’était peut-être ou peut-être pas légèrement trop attardé sur la peau de la jeune fille.


Dernière édition par Oliver Richmond le Mar 19 Aoû - 18:16, édité 1 fois
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Juliet Sheeran
Juliet Sheeran
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› études/job : co-propriétaire du sugar clourd et pâtissière en chef
› to do list : vendre les affaires du démon sur ebay et à bon pris pour m'acheter le reste des disney qui me manquent + bousiller une ampoule de la voiture de clelie et aller chez monsieur sexy garagiste + essayer d'obtenir des informations compromettantes sur oliver par seth. + voir avec clelie pourquoi nos fournisseurs m'envoie balader au téléphone. + aller voir maman avec mes nouveaux cupcakes. + penser à rajouter du savon dans la prochaine soupe froide... caparcho c'est ça ? de monsieur arrogant. + ne plus répondre aux appels de ses vautours.

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MessageSujet: Re: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMar 19 Aoû - 18:05

early morning war
oeil pour oeil. tétons pour petit zizi.
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Les minutes s’écoulent. La musique coule dans ses oreilles comme du miel sur des tartines. Ses pieds frôlent le sol, comme si son corps entier donnait l’impression de voler. Le vent qui souffle le long de ses joues ressemble à une caresse d’un amant mystérieux et secret dont elle ne connait pas le nom. Courir, être compétition juste avec elle la libère. Elle se sent libre, libre de vivre, de respirer, d’oublier durant le temps de la course qui elle est, d’où elle vient et surtout où elle va. Voilà bientôt le tournant menant au quartier de la plage. L’instant de liberté s’envole comme un oiseau explosant en un millions de plumes vers le ciel qui les accueille avec bienveillance. Elle ne peut que soupirer, essayer de ralentir son allure mais ses pas la mènent quand même au point de chute de la fin de sa course. La maison de l’enfer. Non pas qu’elle n’aime pas vivre ici, au contraire ! Cette maison c’est « le pied » comme dirait Clelie, mais la partager avec un démon nabot ça ne l’enchante pas comme un conte de fée. Elle se déchausse après avoir passé le pas de la porte, retire ses écouteurs qu’elle passe autour de son coup et se dirige vers la terrasse. Pour atteindre cette dernière elle traverse le living room, fait un pause à la cuisine pour prendre une bouteille de jus de fruit pressé de ce matin juste avant sa course. Elle se désaltère avec quelques gorgées tout en fixant la porte vitrée donnant sur la terrasse. Elle l’a bien en ligne de mire cette baie vitrée et surtout l’homme qui se tient de dos appuyé contre la rambarde empêchant de tomber de trois bons mettre en bas. « Si cette rambarde pouvait lâcher sous son poids de cachalot, lâche-t-elle entre ses dents le goulot de la bouteille contre sa lèvre inférieur. » Elle reste là encore à l’observer encore quelques courtes minutes et se dirige vers la baie vitrée qu’elle fait coulisser pour se glisser dehors. Ses cheveux virevoltent un peu sous la légère brise marine qui souffle. Elle décide de jouer les indifférentes pour une fois, n’étant pas tellement d’humeur causante. Elle attrape sa combinaison usée par le temps passé dans l’océan qui lui fait face. Elle passe ses doigts graciles de pianiste sur les coutures des hanches de la combinaison. Le tissu est râpeux, bientôt il faudra la changer. Mais quand ? Les moyens ne sont pas là pour une telle dépense. Elle se retient de soupirer, ou plutôt elle est coupée dans sa réflexion. « Sympa la coiffure, Lilith. » Lilith ? Et puis il parle drôlement fort le troll aujourd’hui ! Elle se retourne et découvre l’hideux engin jaune canari qui emplie ses monstrueuse oreilles d’une musique qui lui est inconnue. Elle pose sa combinaison sur la rambarde juste à côté du démon et déboutonne son short. « Et dis le moi le troll si je dois t’emmener dans une maison de vieux, car ton ouïe baisse sérieusement. » Elle lui gratifie sa remarque avec sa jolie petite langue toute rose. Elle baisse son short, sans même penser une seconde que ce geste peut être pris pour une invitation quelconque, vu qu’elle se retrouve en boxer de bain. Elle attrape sa combi’ est l’enfile non sans manquer de se rétamer son joli minois sur le bois de la terrasse. Une fois fait, bien sûr sans se préoccuper de l’individu à ses côtés, qui n’hésite pas à venir lui faire remarquer qu’il est là. «  Fais gaffe, on pourrait presque finir par croire que tu es humaine, tu sais. » La jolie brunette aux taches de rousseur relève vers Oliver un regard qui en dit longuement sur sa non-réceptivité à cette petite joute verbale très matinale. « Se pourrait-il que je te plaise Richmond ? Non mais préviens-moi pour que je puisse vite courir au commissariat et déposer une plainte pour harcèlement contre toi. » Elle le gratifie une nouvelle fois d’un sourire faussement sympathique, remplie d’hypocrisie avant de défaire sa tignasse brune de l’élastique qui la retenait. Elle secoue sa tête pour replacer ses cheveux comme elle le veut. Elle passe enfin son petit marcel blanc par-dessus sa tête et le balance avec son short dans le panier à linge se trouvant à côté de la baie vitrée. « Maintenant si tu veux bien…, commence-t-elle en resserrant le nœud du haut de son maillot de bain. Je vais faire communion avec l’océan ! » Elle attrape sa place de surf sous le bras et s’apprête à descendre le chemin de bois menant à la plage avant de se retourner et de l’observer encore. « Au fait, sympa le short de bain style hawaiien. Tu peux sortir comme ça je suis sûre que toutes les mamies du quartier se jetteront sur toi. » Son regard divague sur le corps du jeune homme encore quelques secondes. Oui, Juliet n’ira jamais se mentir. Elle sait qu’il est bien bâti ce Richmond, mais de là à l’avouer à haute voix, faut pas rêver. Il a là où il faut, ça c’est sûr. Les contours bien dessinés de ses muscles, notamment ceux du bas ventre, ne laisserait pas la californienne de marbre si, et bien s’il n’était pas lui. Elle lui fait dos dans un geste brusque et descend au pas de course le chemin. Le calme, l’océan c’est tout ce qu’il lui faut… Jusqu’à la nouvelle venue d’un autre élément perturbateur.
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Oliver Richmond
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MessageSujet: Re: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMar 19 Aoû - 19:17


“ Diplomate est celui qui te dira d'aller en enfer d'une telle façon que tu te réjouiras du voyage. ”

C’est qu’elle était tentante, le monstre, à se changer devant ses yeux comme s’il était sa meilleure copine. Ou bien, et cette option était de loin la plus probable, comme s’il était un animal de compagnie de type poisson rouge à qui on avait rien à cacher. Il aurait aimé pouvoir s’assurer en son âme et conscience que le sentiment était réciproque, et qu’elle n’avait sur lui que l’influence qu’a une piqure de moustique dans la partie du dos qu’on n’arrive pas à atteindre, mais il avait abandonné l’idée de se mentir à lui-même depuis ce matin décisif où, en voulant entrer dans la salle de bain, il l’avait croisée dans l’embrasure de la porte alors qu’elle en sortait, une serviette enroulée autour de son buste et une autre maintenant ses cheveux humides, lui chuchotant un « bonjour » qui n’avait rien d’hostile, laissant derrière elle une odeur de gel douche fleuri. Si les facteurs avaient été nombreux, cet évènement avait été le coup le plus dur et depuis, il se donnait un mal de chien à arrêter de voir les bons côtés en elle et de s’en servir pour justifier les mauvais tours. Cette résolution comprenait : ne jamais, au grand jamais, la regarder se changer. Oliver ferma les yeux, s’allongeant encore d’avantage dans son transat, prétendant se concentrer sur la musique qui, force était de le reconnaître, devenait exponentiellement pourrie au fur et à mesure que la vague de nostalgie qui l’avait atteint s’estompait. Ce qui ne l’empêcha pourtant pas d’entendre sa réponse, qui lui arracha un sourire amusé, conforté dans sa certitude qu’elle ne l’observait pas et ne s’en rendrait donc pas compte. Au moins, lui, il avait la classe de la gratifier de surnoms soit culturellement intéressants, soit empreints d’un humour irrésistible. ‘Le troll’ manquait cruellement d’originalité. Bien que, même si ça se discutait, il possédait l’avantage d’aller droit au but. « Se pourrait-il que je te plaise Richmond ? Non mais préviens-moi pour que je puisse vite courir au commissariat et déposer une plainte pour harcèlement contre toi. » Venant d’elle, c’était la blague du siècle. La personne la plus apte à harceler une tierce était sans l’ombre d’un doute celle qui pouvait ajouter ‘compétence de confection de lits en portefeuilles et niveau de cleptomanie : excellent’ à son CV. Sans même parler du fait qu’elle empoisonnait tout Oak Creek depuis plusieurs années avec ce qu’elle avait l’immense culot d’appeler pâtisseries mais qui, soyons honnêtes, n’était que des amas de 300 grammes de sucre, périodiquement accompagnés d’un œuf et d’un peu de farine, histoire de varier les plaisirs. En guise de réponse, il montra ses écouteurs de son index et articula un « quoi ? » dramatique sans son, prétendant n’avoir rien entendu. Oui elle lui plaisait, et c’était impossible qu’elle ne le sache pas, à un quelconque niveau. Elle était belle, il aimait la beauté, surtout quand elle était accompagnée de tâches de rousseurs et d’épaules rondes. Point à la ligne. Il ne s’était jamais empêché de lui faire des remarques, flirtant ouvertement avec elle, ce qui avait fini par le rendre blindé à un phénomène qu’il connaissait pourtant peu jusque là : le refus. Mais si elle y avait vu la sincérité sous-jacente ou si elle imaginait que c'était un autre stade de leur guerre perpétuelle, cela ne dépendait que de ses facultés mentales à elle. Facultés, qu’à l’instant, Oliver remettait sérieusement en doute, vu que le seul patronyme qu’elle lui avait donné se trouvait être ‘troll’. Voyant du coin de l’œil qu’elle avait fini de se changer, il osa déposer à nouveau les yeux vers elle. Bien sûr, ce fut le moment qu’elle choisit pour recréer la pub L’Oréal, faisant onduler ses cheveux autour d’elle. La garce. « Tu peux sortir comme ça je suis sûre que toutes les mamies du quartier se jetteront sur toi. » « D’ailleurs, si tu pouvais ne pas trop faire de bruit, Donna est toujours dans mon lit. » répondit-il du tac au tac, gratifiant son interlocutrice du clin d’œil mielleux qu’il savait qu’elle détestait. Donna, ce n’était nulle autre que la petite mamie de la maison d’à côté, que Juliet haïssait tellement qu’Ollie avait fini par s’enticher d’elle, par pur esprit de contradiction. Pas au point de l’inviter dans ses draps, certes, mais le simple fait d’arracher un râle à Juliet en valait le coup. ‘Mamie’ était un terme purement descriptif pour Donna, puisqu’elle n’avait aucune famille, ni mari, ni enfants, et d’une logique purement scientifique, les chances d’avoir des petits-enfants étaient minces. A vrai dire, la rumeur courant dans la maisonnée était qu’elle n’avait jamais eu personne dans son lit, même dans sa jeunesse, probable raison pour laquelle elle souriait de toutes ses dents et devenait rouge comme une pivoine dès qu’elle apercevait Ollie, qui jouait le gentleman même avec elle. Soudainement pris d’une idée, il tourna la tête vers la maison d’à côté, alors que Juliet descendait déjà les marches avec aisance, sa planche sous le bras, s’éloignant de lui comme si c’était une bénédiction. Prédictablement, sur la terrasse de la bâtisse voisine, se trouvait Donna la seule et l’unique, qui était penchée sur sa chaise, sous l’auvent, lisant probablement un de ses éternels romans photo fétiches. Bien que les maisons étaient suffisamment espacées les unes des autres pour offrir une tranquilité parfaite, elles ne l’étaient pas assez pour empêcher aux voisins de communiquer entre eux s'ils en avaient la motivation. Ollie se leva de son siège et avança jusqu’à la rambarde. « Hé, Donna ! » s’écria-t-il assez fort pour obtenir l’attention de la vieille dame. Elle leva la tête vers lui et lui offrit un grand sourire, ainsi qu’un geste enthousiasme de bras. « J’étais justement en train de discuter avec Juliet… » s’exclama Ollie de façon très dramatique, plus fort que n’était nécessaire, afin de s’assurer que Juliet, déjà au bas des marches, n’en ratait pas une seule miette. « Et, dans le but de resserrer la cohésion du quartier, elle a proposé de t’inviter à prendre le thé et goûter à ses gâteaux, tu n'as qu'à passer à la pâtisserie, que vous puissiez un peu apprendre à vous connaître. Un petit moment entre filles, quoi. » Il baissa les yeux vers sa colocataire, l’ayant vue du coin du l’œil se tourner vers lui au fur et à mesure de sa tirade. « N’est-ce pas, Jules ? » Lui demanda-t-il sur le même ton fort et guilleret. Un petit surnom affectueux lui paraissait judicieux, ça rendrait le tout plus authentique.
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Juliet Sheeran
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MessageSujet: Re: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMar 19 Aoû - 20:46

early morning war
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Irritable gamin. Irritable troll. Irritable monsieur aux dents bien alignées et parfaitement blanche. Oliver est le sujet qui agace le plus la jolie Ju’ que son cerveau manque d’insultes cohérentes. Comme si elle lui avait déjà sorti les meilleures durant ces quatre dernières années. Lilith, et puis quoi encore ! Être comparée à un démon dévoreur n’avait certainement pas ravie la jolie jeune femme aux taches de rousseurs qui voit rouge durant sa descente vers l’océan. Si elle était ce démon dévoreur, cette déesse de la révolte, alors Oliver n’était qu’un démon de bas étage. C’est vrai, quelque part, Oliver venait de reconnaître la suprématie de Juliet en la qualifiant de déesse. C’est qu’en conclue Juliet, qui avait cette capacité à tout tourner en sa faveur, surtout quand cela concerne les remarques de l’olive. La douce chaleur du sable entre ses doigts de pied la ramène doucement à la réalité et elle va se placer face à l’océan pour effectuer ses étirements, faisant presque abstraction de la présence gênante du démon en hauteur au regard d’ébène. Et on dit presque, car comme depuis son plus jeune âge, Juliet possède ce que Clelie et elle, nomment un « radar à prénom ». Dès qu’on prononce son prénom à moins d’une vingtaine de mètres autour d’elle, il est sûr qu’elle l’entend et qu’elle rapplique bien sûr. Bien sûr capter son attention de façon soudaine à des conséquences. Quand elle a « capté » son prénom, elle s’exerçait à se redresser sur sa planche afin d’éviter le claquage en plein océan (ça en aurait arrangé un qu’elle se noie, surtout qu’il aurait été aux premières loges) et évidement aussi soudainement elle s’est littéralement allongée sur sa planche de tout son long. En se cognant en prime le menton assez violement sur la surface dur sous elle. Un peu sonnée, ne pouvant malgré elle qu’écouter partiellement les absurdités de son démoniaque colocataire qui résonnent à ses oreilles. « … tu n’as qu’à passer à la pâtisserie, que vous puissiez un peu apprendre à vous connaître. Un petit moment entre filles, quoi. » Juliet a vraiment du mal à reprendre ses esprits à cause du choc, mais surtout par la stupeur qu’engendre le fait qu’elle doit reconnaître que beaucoup de stupidités peuvent passer les lèvres d’Oliver en un lapse de temps très court. Elle se retourne et fixe Oliver de ce regard noir de chaton furax d’avoir été dérangé durant sa sieste. « N’est-ce pas, Jules ? » Elle doit se contenir. Partir au quart du tour lui porterait vraiment préjudice. Sa mâchoire jusque-là tendu comme la corde d’un arc se détend en un rien de temps et un sourire radieux étend ses lèvres. Elle s’adresse alors à Oliver d’un ton mielleux comme rarement elle le fait. « Oh voyons Ollie d’amour, tu oublies que durant les semaines à venir on avait prévu de faire notre voyage aux caraïbes pour apprendre par cœur à faire toutes les pages du kamasoutra et faire ce qu’on adore. tu sais faire le tour des clubs échangistes ! Toi qui aime tant les petits gros pleins de poil. Ça te rappelle tellement Teddy ton ours en peluche que tu as perdu sur cette plage de nudiste en France. » Elle laisse une petite pause pour que ses paroles embarrassent suffisamment cette pauvre Dona qui a viré au rouge pivoine. Puis après avoir longtemps soutenu le regarde d’Oliver, elle se tourne d’un air tout ce qu’il y a de plus innocent vers Donna qui ne sait vraiment plus où se mettre. Pauvre vieille mamie. « Mais ça sera à plaisir Donna de prendre le thé avec toi. Que dirais-tu de samedi prochain ? Et ne t’en fait pas pour ce qui est de nos vacances, nous allons les commencer sur cette plage. N’est-ce pas mon Ollie ? » Tout en disant cela elle retire sa combinaison d’un geste lentement sensuel. Sa flèche fait mouche avec le bruit de la porte de la baie vitrée qui claque chez Donna. Juliet tourne alors lentement son regard chocolat vers son adversaire, car c’est ce qu’est Oliver. Dans leur lutte du pouvoir tout est permis. Elle lui adresse ce sourire en coin plein de sous-entendu avec ce petit mouvement d’épaule pour clore leur joute verbale, pour l’instant. Elle savoure, yeux dans les yeux de son rival. Juliet 1 – Oliver 0. Et pour en rajouter une couche, car c’est leur spécialité et lui envoie par un baise main, un baiser de la victoire accompagné par un clin d’œil taquin. Enfoncé le clou est bien sa spécialité quand elle est en position de force. Samedi prochain un rdv, bien sûr surtout quand la boutique est fermé pour visite familiale ! Juliet se retourne doucement pour faire dos aux protagonistes qui la scrute, l’un à la rambarde, l’autre dissimulée derrière un rideau. Elle le sait, elle connait Donna, la commère du quartier. Et l’idée la plus folle du monde lui vient à la tête. Ce genre d’idées il faut y réfléchir à sept fois avant de la mettre en pratique, mais Juliet est toujours sûre de son coup avec ce genre d’idée. Sûre sur le moment. Elle commence à se trémousser plus que la convenance ne le permet, et à passer ses mains sur ses bras par des caresses lentes et mesurées. Mais si son jeu s’arrête qu’à là, où est le plaisir de jouer ? C’est alors que d’entre ses fines lèvres ingénues s’échappent des sons que toute morale qu’elle soit catholique ou non ne tolérerait pas. Et bien sûr, comme l’archet de ses bouquins préférés, Juliet ne manque pas sa cible qui après un léger cri, à claquer sa fenêtre avant de la fermer. Cible une atteinte, mais elle se demande ce qui en est de la seconde…
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Oliver Richmond
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MessageSujet: Re: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMar 19 Aoû - 22:18


“ Diplomate est celui qui te dira d'aller en enfer d'une telle façon que tu te réjouiras du voyage. ”

Oliver avait eu une éducation au cordeau. Oh, certes, on l’avait nourri de sarcasme, d’hypocrisie et de désinvolture au biberon, mais s’il y avait une seule chose qu’il n’aurait jamais su s’ôter de ses principes constituants, c’était bien le respect d’autrui. Il songea au surnom dont il venait d’affubler sa colocataire – non pas que celui-ci ne lui aille pas comme un gant - et rectifia mentalement : le respect, du moins, envers ceux qui étaient complètement innocents. A fortiori une vieille dame. A fortiori une vieille dame gentille. Une vieille dame gentille qui était leur voisine. Une vieille dame gentille qui était leur voisine et qui racontait tout ce qu’elle entendait, voyait, sentait et touchait à tous les habitants situés entre le lampadaire du centre ville et la pompe texaco de la périphérie. En ce qui concernait Juliet, pour l’éducation, on repassera, mais ça ce n'était pas un secret pour Oliver avant ce jour. La guerre était ouverte et assumée entre eux, tous les coups étaient permis, mais de là à choquer Donna jusqu’au restant de sa vie – aussi court fut celui-ci, au vu de l’âge du fossile – il y avait un fossé. Il ne savait pas si c’était le fait qu’elle déchire à jamais ce qu’il restait de romantisme dans le cœur de cette Mamie qui n’avait même pas la chance d’avoir des petits enfants et dont la vie devait être le cimetière de l’espoir, ou, plus égoïstement, si c’était parce qu’elle le compromettait plus que sérieusement aux yeux d’une alliée de longue date d’Ollie. Probablement une combinaison des deux, mais quoi qu’il en soit, le résultat était le même :  il était furieux. La tirade sur les clubs échangistes, somme toute amusante bien que légèrement trop rock and roll pour coller aux mœurs timides de Juliet, c’était une chose, bien que ça ne pouvait résolument pas aider Donna, qui perdait déjà suffisamment espoir en la race humaine dans son entièreté. Mais que le démon brun offre en bonus un strip-tease – témoignant d’ailleurs d’un cruel manque d’entrainement, si Oliver pouvait se permettre de donner son avis – c’était n’avoir aucune morale. De plus, ce qu’il finirait par regretter plus tard, ce mélange de colère et de malaise lui empêcha d’apprécier le spectacle. Se rendant compte de ce qui était sa prérogative, il fit un pas vers Donna, apercevant trop tard que la rambarde ne lui permettrait pas d’aller bien loin. Il ouvrit la bouche pour essayer de la retenir mais le mal était fait. La porte-fenêtre qui n’avait jamais été fermée, qu’il pleuve, qu’il vente, que toute la côte soit en alerte rouge ouragan, cette embrasure qui était probablement la seule ouverture sur le monde que possédait cette vieille dame, était close. Certes, il n’était toujours pas avéré que Juliet fasse totalement partie de la race humaine, mais n’importe quel être doté d’un palpitant était en mesure de se rendre compte que la situation était grave. Ollie tourna le regard, la mâchoire tendue comme un arc, vers Juliet qui, triomphante, lui envoya un baiser. Elle détestait Donna, après tout. Quelle raison aurait-elle eu pour ménager son abhorrée voisine ? La décence, décida Oliver. Tout simplement. La décence était une raison suffisante. Il tourna le dos à la mer, décidant de mettre autant de distance que possible entre sa colocataire et lui, et fit un pas vers la baie vitrée, quand le son rejoignit l’image. Il avait beaucoup aimé Quand Harry rencontre Sally, mais de là à voir un remake de la scène du diner en 3D… Son sang ne fit qu’un tour et sans même lui accorder un regard au dessus de la rambarde, il s’engouffra dans les escaliers de bois menant à la plage, les poings serrés le long de ses cuisses. Les cuisses de Juliet, elles par contre, étaient occupés d’une toute autre façon, continuant leur danse païenne presque convaincante. Voir arriver Oliver ne sembla pas la décider à y mettre un terme, mais presque à l’enthousiasmer d’avantage. Si leur petit jeu testait l’endurance de l'adversaire, perdre son flegme et s’énerver correspondait sûrement au fait de perdre. Mais à ce stade-ci, il n’en avait plus grand chose à faire. Il la rattrapa en quelques grandes enjambées, attrapant son poignet fin avant que la main attachée à celui-ci aille s’aventurer ailleurs sur la combinaison de plongée défaite. « Okay, c’est fini maintenant. » déclara-t-il d’un ton froid et pourtant calme, s’approchant instinctivement d’elle pour la dominer de sa taille, comme il l’aurait fait autrefois pour reprendre sa petite sœur, bien que la proximité n'était en rien troublante avec Dianna. « Je croyais qu’il n’y avait que moi que tu détestais à ce point, mais ça s’étend à tout le quartier en fait ? Tu penses vraiment qu’à ta tronche. » Il l’observa d’en haut, point de vue inédit, puisqu’ils se gardaient toujours l’un l’autre à distance de bras, habituellement. Oliver lâcha son poignet, qu’il tenait toujours en étau entre ses phalanges, et recula de quelques pas. « Tu sais qu’elle est sensible ! Et qu’elle n’a jamais… ‘connu’ personne. » Continua-t-il, sans trop comprendre pourquoi il butait sur les mots pour décrire un phénomène qui était si commun pour lui. « Et… » Il fit un pas vers elle, sachant qu’il en venait au réel nœud du problème. Une fois par semaine, Donna prenait le thé avec Lynn, la vieille dame de l’entrée de la rue, dont la fille était infirmière à domicile, qui comme par hasard s’occupait de… « Et tu sais qu’elle va en parler, en plus ! T’as pas idée, si ça remonte aux oreilles de mon père, que toi et moi on… » Il ne savait pas comment finir cette phrase. Il se contentait d’espérer qu’elle en ait saisi l’idée générale. Ne sachant plus quoi dire, et ne supposant pas que quoi que ce soit qu’elle puisse avoir à ajouter arrangerait cette situation qui était plus alarmante qu’elle n’avait pu s’en douter, il lui tourna le dos, espérant pouvoir rentrer à la maison avant qu’elle n’aggrave son cas. « Puis, si t’étais tellement en manque, t’avais qu’à le dire. Je t’aurais mise en contact avec des gens. » Ajouta-t-il au dessus son épaule en repartant vers la terrasse.
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Juliet Sheeran
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MessageSujet: Re: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMer 20 Aoû - 9:40

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Aucune déception. Comme une voyante bien heureuse de voir sa prédiction se réalisée. Juliet jubile, malgré la pression désagréable sur son poignée. Oui Oliver a de la force, mais elle est surprise de le voir l’employer sur elle, ou même sur une femme, ce qu’elle est sous ses airs de peste du moment. « Okay, c’est fini maintenant. » Elle le fixe droit dans les yeux avec cet air de défi profondément ancré dans le chocolat liquide de ses yeux. « Le spectacle te déplait-il Crésus ? » Elle recommence à prendre ses repères, à trouver enfin un surnom qui rime avec le mépris (partielle, car elle n’est pas foncièrement méchante) qu’elle éprouve pour Oliver. « AH non pardonne moi, Crésus c’est ton père… ce qui fait de toi… le bouffon de Crésus ? » Malgré qu’il la domine d’une bonne tête, si ce n’est d’une et demi, car notre petit Sheeran n’est point bien grande, celle-ci ne se démonte pas. Il manquerait plus que ça en plus ! Juliet Sheeran n’a peur de rien si ce n’est de ce qu’elle est capable et de ce qui lui échappe, c’est bien connu. Il lui relâche le poignet avec aucune délicatesse. Pas qu’elle s’attend à un geste tendre désintéresser de sa part, mais cela lui confirme une chose. Oliver n’est qu’une belle boite, avec une apparence charmante et impeccable, mais complètement vide. « Tu sais qu’elle est sensible ! Et qu’elle n’a jamais… `connu’ personne. » Les yeux de Juliet lui seraient de la tête si cela leur est possible. Elle les a écarquillés, totalement prise de court. La surprise est quand même telle qu’elle laisse coi la californienne, avant de la précipiter brutalement dans un fou rire incontrôlé. Se peut-il qu’Oliver Richmond se préoccupe de quelqu’un d’autre que de lui ? Bien sûr que non. « Et ... Et tu sais qu’elle v en parler, en plus ! T’as pas idée, si ça remonte aux oreilles de mon père, que toi et moi on…. » Elle s’y attendait. C’est bien plus gros qu’elle ! Toujours le souci de « popa Richmond. », faut s’y attendre ! Riant à gorge déployée jusque-là, la jeune Sheeran se calme et lui décroche un de ses regards pleins de sous-entendu. « Que toi et moi quoi Oliver ? » Elle fait un pas vers lui, cherchant de nouveau cette confrontation très divertissante en cette belle matinée. Comme un chat qui a un pauvre oiseau blessé entre ses pattes, et ne voulant pas abréger ses souffrances. Il joue avec sa proie jusqu’à ce qu’il clapse entre ses pattes. « Qu’on s’en voit en l’air, chaque soir dans ta chambre ! » Bien sûr elle a bien haussé le ton pour bien que la principale spectatrice n’en perde pas une miette. Elle jette un coup d’œil rapide derrière elle, en direction de la fenêtre de la loge de choix à son spectacle. Pendant ce temps Oliver se dérobe à sa chasseresse. « Puis, si tu étais tellement en manque, t’avais qu’à le dire. Je t’aurais mise en contact avec des gens. » « Je doute que tu connaisses Kit Harrington ou Richard Madden, malgré l’influence de popa Richmond. Rappelles moi où s’arrête ton agenda déjà ? Bozzo le clown, c’est ça ? » Un tac au tac. Tel une partie de ping-pong entre eux, c’est réplique sur réplique, sans jamais de pause. Seulement voyant sa proie partir, alors qu’elle n’en est qu’à l’échauffement, elle n’a d’autre choix que d’inventer un prétexte. Ce que ces petites joutes verbales la divertisse quand tout va mal. « Attends ! J’ai un truc à te proposer. » Elle s’avance lentement vers le bas des escaliers tout en le fixant d’un air ingénu total. « Voilà ce que je te propose : compétition de surf. Tu me bats, je cours direct faire mon mea-culpa auprès de cette chère Donna. Par contre si Je gagne… » Elle remonte jusqu’à sa hauteur et se pose contre la rambarde de manière nonchalante. « Tu dégages de la maison durant… disons une semaine entière. T’en dis quoi ? » Pour chasser des êtres, du style cafard, la meilleure technique c’est par vague d’attaque. Mettre Oliver une fois dehors, pouvait l’aider à le mettre dehors une seconde fois, ainsi de suite jusqu’à ce qu’il déguerpisse pour de bon. Elle arque un sourcil en attente d’une réponse. Que la partie commence cher cafard, l’exterminatrice est là.
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Oliver Richmond
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MessageSujet: Re: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMer 20 Aoû - 10:47


“ Diplomate est celui qui te dira d'aller en enfer d'une telle façon que tu te réjouiras du voyage. ”

Il n’avait aucune idée de qui étaient ces noms qu’elle lui cita comme s’il était supposé comprendre ses délires qui ne faisaient que prouver qu’ils venait de planètes différentes. Il ne releva même pas la remarque qui semblait avoir un rapport avec son agenda et… Bozzo le clown ? Vraiment ? Cela aurait été une vraie perte de temps de daigner lui répondre, tellement l’ironie émanant d’une telle pique proférée par une fille adulte qui scandait les chansons de La Belle et la Bête comme s’il s’agissait de l’hymne national, était évidente.  De plus, il était un Richmond. Autant ce fait l’agaçait lui-même, force était de reconnaître que lorsque tout un quartier portait votre nom, les confins de votre répertoire recelaient bien des trésors. Elle l’avait d’ailleurs appelé Crésus, si ce n’était pas un indice ! Bien qu’elle s’était vite repris, réalisant sans doute que ce n’était pas suffisamment condescendant pour sa convenance. La façon dont elle avait prononcé ‘popa Richmond’ lui avait arraché un rictus. Quelle inconscience. Si elle imaginait réellement qu’il se souciait de la façon dont son père le voyait, lui, deux minutes de réflexion l’auraient fait changer d’avis. Il avait bien quitté la maison, il avait suivi la carrière que ses parents lui avaient refusée. Se mettre en travers des attentes qui reposaient sur ses épaules, c’était devenu hautement banal. C’était pour elle qu’il s’inquiétait. Car si son père possédait une compétence surpassant toutes les autres, c’était l’intimidation primaire, destinée à remettre les brebis égarés sur le droit chemin et, dans certaines mesures, s’assurer que la brebis quitte purement et simplement le troupeau. Quel con il faisait. Elle, au contraire, n’avait jamais eu le moindre instinct de sauvegarde envers quiconque qui ne se trouvait pas être elle-même ou, à la rigueur, sa meilleure amie. Car Oliver aimait à se dire qu’il n’était pas simplement question du fait que derrière sa haine évidente pour lui, elle lui plaisait. Mais également que, après avoir vécu avec une personne pendant quatre ans, on n’était pas sous l’obligation de l’aimer, certes, mais bien de ressentir un minimum de compassion pour elle. C’était peine perdue. Jamais elle ne ressentirait rien d’autre qu’un profond mépris pour lui, et il le savait. Aussi douloureux était-ce de le reconnaître, Ollie n’avait jamais été particulièrement doué en illusion. « Attends ! J’ai un truc à te proposer. » Il se retourna de trois quart, afin de ne pas devoir la regarder dans les yeux, juste histoire de ne pas lui tourner le dos, par pure politesse. Il était ridicule, le bouffon de Crésus. Car elle avait raison, dans le fond ; c’est ce qu’il était. Même dans des conditions pareilles, ses habitudes l’empêchaient de faire ce qu’il aurait vraiment voulu faire, c’est-à-dire monter jusque la terrasse et s’engouffrer à l’intérieur, claquant la porte derrière lui. A la place, il tourna les épaules vers elle, fixant un point sur la gauche de Juliet. L’avoir en contact visuel pour une période prolongée de temps avait tendance à lui faire oublier le sarcasme, la colère et toutes les autres raisons, aussi variées soient-elles, qu’il avait de mettre autant de distance entre sa colocataire et lui. « Voilà ce que je te propose » S’il y avait une information ultime qu’Oliver avait appris au courant de ses quatre années passées en proximité constante avec Juliet Sheeran c’était la suivante : lorsque les six mots ‘voilà ce que je te propose’ apparaissaient ensemble et dans cet ordre dans le vocabulaire de la jeune femme, il y avait une chose et une seule à faire. Fuir. Mais s’il connaissait une chose sur lui-même depuis ses trois décennies de vie sur terre, c’était qu’il n’avait jamais tiré des leçons de ses erreurs. « Je t’écoute. » Evidemment. Une compétition de surf. Elle était meilleure que lui, avait plus d’expérience, plus d’équilibre et ils en étaient tous les deux pertinemment conscients. Mais s’il y avait une chance, aussi mince soit-elle, que Lilith ravale sa fierté et aille réparer ses erreurs auprès de Donna, ça en valait le coup. Il s’attendait, dans des mesures plus raisonnables, à ce qu’elle demanderait en échange. « Tu dégages de la maison durant… disons une semaine entière. T’en dis quoi ? » Où voulait-elle qu’il aille ? Il soupira, hochant la tête, osant finalement rencontrer le regard, direct et le mettant au défi, de la jeune femme. Il s’adossa à la rampe à son tour, lui faisant face. « C’est fou, tu serais vraiment prête à vendre ton père pour que je m’en aille, pas vrai ? » Demanda-t-il d’un air plus constatif qu’il n’était froid. C’était un simple fait, et ça le blessait plus qu’il n’aurait osé le lui dire. Il ne pouvait se douter que cette réflexion avait plus de portée aux oreilles de Juliet qu’elle n’en avait pour lui. « Et j’en dis que ça ne me paraît pas équitable du tout. » continua-t-il rapidement. « Si tu gagnes, je te laisse la maison pour, disons, quatre jours. Si je gagne, tu vas t’excuser auprès de Donna, et tu l’invites une après-midi à la pâtisserie. Deal ? » Il tendit sa main entre eux, comme pour sceller un marché. Il n’avait peut-être pas choisi la voie des affaires, il n’était pas une quiche totale en ce qui concernait les négociations. Si elle pensait pouvoir l’avoir d’une façon aussi inéquitable, elle avait oublié d’où il venait.  
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Juliet Sheeran
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MessageSujet: Re: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMer 20 Aoû - 13:45

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Le marchandage. Voilà ce qu’est la seconde profession de Juliet depuis quatre ans. Marchander est bien devenue l’action qu’elle répète le plus en une journée. Marchander le temps dans la salle de bain. Marchander la télécommande de la télévision pour regarder son émission préférée. Marchander. Troquer une part d’elle-même à chaque fois. Au début ce n’était que comme ça et c’est resté. Tout y passe maintenant, même les journées sans lui. « C’est fou, tu serais vraiment prête à vendre ton père pour que je m’en aille, pas vrai ? » Oliver ou comment mettre les pieds dans le plat. Elle se détourne un court instant. L’ignore le temps d’encaisser le coup. De ravaler des images atroces de son passé. C’était comme ça entre eux. A un moment elle a ce certain pouvoir sur lui, cette ascendance sur lui et l’instant d’après c’est lui qui la met à terre sans s’en rendre compte. Son père ? Est-ce qu’elle l’aurait vendu ? « Pour ça il faudrait qu’il soit encore là pour que je puisse le vendre. » Elle mâche ses mots, les laisse en suspens, pour mieux choisir ceux qui viennent. « Et de toute manière, jamais je n’aurais eu le faire, il t’aurait déjà foutu dehors à ma place. » Elle se détourne, lui fait dos. Dissimulée par une carapace de plomb forgée durant des années, elle se convint qu’elle ne ressent rien, et finalement ça marche. « Et j’en dis que ça ne me paraît pas équitable du tout. » Et voilà, c’est reparti ! Chasser l’égaux de monsieur il revient au galop. 'Monsieur Caliméro bonjour, je souhaite me plaindre encore de l’injustice de ce monde de brutes.' Voilà ce qu’entend à chaque fois Juliet quand Oliver se plaint. Et se plaindre c’est un des passe-temps favoris du gosse de riche qu’il est. « Si tu gagnes, je te laisse la maison pour, disons, quatre jours. Si je gagne, tu vas t’excuser auprès de Donna, et tu l’invites une après-midi à la pâtisserie. Deal ? » Elle se retourne lentement observe sa main tendue, mais croise les bras en le regardant de cet air disant de manière très directe `tu te fous de moi ? '. Elle roule des yeux. « Cinq, jour et tu t’engages à partir dès que je t’en donne l’ordre. Ce qui veut dire en journée comme en pleine nuit. Et surtout à ne pas revenir avant les cinq jours finis. En plus tu emmèneras ton cher Seth et je ne vous verrai pas durant ces cinq jours. Quant à moi je m’engage à garder le sourire durant tout l’après-midi en compagnie de Donna et de garder mes remarques désobligeantes pour moi. On est bien conscient que mon sourire vaut bien plus que ce que je demande. » Elle lui attrape la main alors et la sert vivement. Elle la retire bien sûr aussi vite qu’elle a pris la sienne et retourne d’un pas presque pressé à la plage. Une chose que son père lui a laissé, c’est ce conseil : « Quand tu passes un marché avec quelqu’un, assure toi d’une d’avoir la plus grosse récompense au bout, mais surtout de passer ce marché sur un terrain qui t’es idéal. » Et quoi de mieux que le surf comme terrain idéal. Ses dizaines de récompenses prenant la poussière dans le placard de sa chambre en témoigneront, Juliet n’est pas née pour perdre. Ce monde d’injustices qu’Oliver dénonce depuis qu’ils se connaissent, elle y vit depuis qu’elle est enfant. Les cruautés qui s’y passent, elle les connait. On l’a forgé à gagner, et à être a meilleure. Elle s’assoie sur sa planche et attend patiemment l’arrivée de son adversaire. « J’instaure les règles de la compétition. Le but pour toi sera de prendre une vague, ce qui sous-entend de rester debout sur la planche plus de trois secondes. Bien sûr je te laisse une marge de cinq essaie. Un essaie par jour ça te va je suppose. » Elle se relève et désigne d’une main la côte rocheuse ou est exposée trois autre planches de surf. « La quatre pied devrait te suffire, la bleu pâle pour information. Pour ce qui me concerne il va de soi que ton challenge je te le réussi les yeux fermés, alors je m’impose la traversée d’un tube. Si tu demandes ce qu’est un tube, c’est l’intérieur d’une vague. Donc je dois réussir à me remettre debout sur ma planche avant la sortie de la vague et après j’effectuerai un cutback, qui est une reprise de la vague du bas de celle-ci et de changer le sens de la glisse. Pour moi je n’aurais droit qu’à deux essaies. Est-ce que j’ai été assez clair ? » Elle ne le regarde même plus, observant son principal adversaire : l’océan. Les vagues ne semblent pas clémentes avec Juliet aujourd’hui, car les tubes sont très, voir trop rapide et étroit. Elle commence à s’inquiéter. Le séjour de sa mère est en jeu. Seulement, pourra-t-elle permettre à sa mère de venir et voir l’endroit où elle vit avec Clelie ?
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Oliver Richmond
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MessageSujet: Re: early morning war. (juliet)   early morning war. (juliet) EmptyMer 20 Aoû - 15:06


“ Diplomate est celui qui te dira d'aller en enfer d'une telle façon que tu te réjouiras du voyage. ”

Evidemment, elle n’aurait pas pu se satisfaire des clauses plus qu’acceptables pour elle qu’il lui offrait, et se sentait obligée de resquiller les quelques miettes à sa portée. Quel vautour. Dès le moment où elle avait revêtu sa caractéristique pose les bras croisés, les lèvres en avant et les sourcils levés – la ‘bitch please’ comme il l’appelait – il sut qu’elle n’allait, une fois de plus, pas choisir la solution raisonnable, qui aurait été en l’occurrence de serrer sa foutue main tendue et de se décider à aller vers les vagues. « On est bien conscient que mon sourire vaut bien plus que ce que je demande. » C’était son argument final. Elle n’avait peut-être pas tort, il était vrai que son sourire était rare, mais elle ne se rendait pas bien compte de ce qu’elle lui demandait. Tant qu’il était le seul inclus dans le marché, il était prêt à faire un effort et poser ses valises à l’hôtel familial pendant quelques jours, même si cela devait signifier qu’il serait dans le radar direct de l’investigation familiale. Maintenant qu’elle ajoutait Seth dans le package, ça lui semblait beaucoup… Comment ferait-il comprendre à son meilleur pote qu’il devait empaqueter cinq caleçons et deux t-shirt car il avait perdu une compétition de surf contre Juliet, la croquette du quartier – et oui, c’était Donna ainsi que les autres petites vieilles y compris - ? Parce qu’en effet, il partait défaitiste. Le cas contraire serait de la pure inconscience. Il n’était pas idiot, il savait qu’elle était douée. Il ne comptait plus les matins où, sortant profiter du vent sur la terrasse, une tasse de café à la main, il l’avait observée danser sur sa planche au loin. Du surf, il en avait fait, comme tout bon Californien qui se respectait, quelques fois dans son adolescence. Il s’en était vite ennuyé, trop de technique, trop compliqué. Il préférait nager des heures durant, combattant le courant et la poussée des vagues à la force des bras. Il n’était pas une ballerine aquatique, comme l’était Juliet, il s’en rendait bien compte. Il se laissa aller à imaginer le scénario de son échec, et au fond, cela ne lui paraissait pas si affreux. Seth et lui poseraient leur valises dans une suite de l’hôtel – il en serait encore plus proche du restaurant pour aller bosser. Ils auraient l’occasion de passer du temps loin des filles et de leurs soirées ‘sucre et roi lion’. Avec du recul, c’était loin d’être traumatisant comme punition, et puis ce ne serait que temporaire. Comme des vacances dans leur ville natale. Le fait qu’elle s’engage à ne pas traumatiser Donna lors de leur tête-à-tête lui paraissait suffisant pour accepter son offre, bien qu’il n’en eut pas réellement l’occasion. Détestant que quoi que ce soit ne se déroule pas exactement comme elle l’avait prévu, elle ne lui laissa même pas le choix. Il ne s’attendait pas à une autre réaction de sa part. Il était le seul à se préparer à l’échec car il était le seul qui avait quelque chose à perdre : elle. Derrière l’habitude des remarques acérées et des mauvais coups, il s’était attaché à elle, d’une façon qu’il ne savait pas bien s’expliquer, si ce n’est que ses épaules et ses tâches de rousseurs n’y étaient pas pour rien. Mais pour Juliet, Oliver n’était rien d’autre que le moustique qui lui pourrissait la vie depuis son premier jour ici. Elle le manifestait dans la moindre de ses moues, dans le ton avec lequel elle proférait chaque mot. Elle le détestait vraiment. Alors, en guise de contrepartie, il lui offrirait ça. Cinq jours seule avec Clélie. Car, à moins d’un coup de chance envoyé par Dieu en personne, il n’espérait pas grand chose. Elle lui exposa les règles avec froideur et brièveté, et il n’eut pas l’envie de contester quoi que ce soit. Au mieux, son porte-bonheur serait que ni l’un ni l’autre ne réussissent le défi défini par Juliet. Lorsqu’il part chercher la planche qui lui a été conseillée par la jeune femme, ‘la bleu pâle pour information’, c’est la marche du condamné. Il garde pourtant le dos droit, afin de ne pas se faire reprendre pour manque d’enthousiasme. S’il devait descendre en enfer, il s’y rendrait la tête haute. Il aurait pu soupçonner le démon de lui conseiller une planche tout à fait inadaptée pour sa taille et son poids, s’il ne savait pas à quel point elle était technique et droite dans ses bottes lorsqu’il s’agissait de terrains qui lui tenaient particulièrement à cœur. Se saisissant de la planche et se dirigeant vers les vagues, il tourna la tête pour jeter un dernier regard à son adversaire, qui semblait avoir oublié son existence, jusqu’à ce que leurs regards se rencontrent et qu’elle lui fasse comprendre, d’un geste agacé, d’arrêter de la faire attendre. Il lui tourna le dos pour faire face à la mer à son tour, observant le mouvement des vagues pour se donner du courage. Autant en finir vite. Il entra dans l’eau fraiche de l’océan en quelques grandes enjambées fluides, pour ne pas se donner le temps d’y réfléchir à deux fois. Il vida sa tête, essayant de se concentrer un maximum sur le sens du vent et sur la houle, s’accordant pendant quelques fractions d’instant, l’espoir de gagner. Tristement, son premier essai, désastreux, est suffisant pour lui faire perdre toute foi. Au moins, il restera digne, se dit-il. Cette résolution est réduite en miettes lorsque, à l’issue de son troisième essai, il tombe sans grâce hors de la planche et se fait brutalement cogner le front par celle-ci, le faisant choir dans l’eau à nouveau. Il tourna la tête vers la plage et la vit, Juliet, les bras croisés, prouvant son désintérêt total. Le quatrième essai s’annonça prometteur, mais son pied glissa et il perdit l’équilibre avant les trois secondes imparties. Le dernier, il arriva à peine à se redresser avant de tomber – ce dont il remercia mentalement le ciel car il pouvait sentir son short de bain, pas du tout approprié à ce genre d’exercice, lentement mais sûrement commencer à glisser le long de ses hanches. Pas détruit outre-mesure par son misérable ratage, bien qu’il y avait cru l’espace d’une seconde, il retourna sur la plage, la planche en main et planta celle-ci dans le sable une fois arrivé au niveau de Juliet. « On m’a toujours appris à laisser gagner les filles » lui lanca-t-il avec un sourire étonnamment honnête, en passant sa main dans ses cheveux mouillés pour les ôter de son front. Quoi qu’elle décide d’en penser, il n’y a pas de faux égo blessé là dedans, rien que de l’humour sans mépris, bien qu’il savait que vu le dégoût sans limites qu’elle éprouvait pour lui, elle choisirait probablement de prendre cela comme de la mauvaise foi.
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