❝  It took you two weeks to fall in love with me, but two minutes to walk out of my life.❞

Allongée sur ta serviette, tu laisses les rayons de soleil réchauffer ton corps. Tu pourrais presque t'endormir comme ça sur la plage, bercée par le bruit des vagues, mais un frisbee tombe sur ton ventre, une nouvelle fois. « Bordel, Lucas. » que tu cries avant d'ouvrir les yeux pour s'appercevoir que le garçon qui se penche vers toi n'est en rien ton meilleur ami. Ton cœur s'accélère dans ta poitrine. « Je peux récupérer mon frisbee? » Tu regardes le frisbee dans tes mains avant de reposer le regard vers lui. T'as dû perdre ta langue parce que t'es incapable de former une pensée cohérente. « Je voudrais pas avoir à t'arracher la main pour le récupérer. » « Hein ? » Il t'offre un sourire avant de mentionner tes mains. « Oh oui bien sûr. » Tu lui tends, incapable de détacher ton regard de ses yeux bruns. « Ce Lucas, c'est ton mec?» Tu fronces les sourcils. Même si certaines choses ont changé entre vous ces derniers temps, il reste ton meilleur ami et jusqu'à présent, tu t'es jamais demandé si vous pouviez être autre chose. Ton regard se pose sur lui, c'est vrai qu'il a cette façon de te faire sourire quand le monde entier te donne envie d'hurler, mais c'est Lucas. Tu le connais depuis toujours. Il est ton évidence et tu n'es pas sûre que le risque en vaille la chandelle. « C'est juste mon meilleur ami. » que tu finis par répondre, ton regard se reposant sur le jeune homme. Il t'offre un sourire rayonnant et tu te sens défaillir. « Alors t'accepterais de sortir avec moi vendredi soir ? » Tu sens le rouge qui te monte aux joues -alors que ça ne t'arrive absolument jamais - mais essaye de faire la fille blasée alors que tu veux seulement faire la danse de la victoire. « Je devrais pouvoir me libérer. » Tu lui offres un petit sourire. Il te tend son portable. « Je peux avoir ton numéro ? » Tu tapes les chiffres magiques avant de le lui retourner. « A vendredi alors. » Ton sourire s'étend sur ton visage et quand il te fait un clin d'oeil, t'as l'impression que ton corps entier est en train de prendre feu. « A vendredi. » que tu murmures. Il te faut plusieurs minutes avant de comprendre ce qu'il vient de se passer. Tu finis par te tourner vers ta meilleure amie, qui éclate de rire quand tu lui demandes ce qui vient de se passer. Et ce soir là, ton sourire ne quittera pas ton visage. Pauvre conne. Si t'avais su la suite de l'histoire, t'aurais probablement dit non à cet Apollon qui réveille le palpitant dans ta poitrine. .


 

❝ J'ai une tête à aimer ? J'ai une tête à t'aimer ? ❞

T'avais pas envie de te prendre la tête ce soir. Non, tu voulais simplement t'amuser avec tes colocataires, danser jusqu'au petit mati. Ton rouge à lèvres sang, tu l'avais pas mis en pensant à Tomas et à l'effet que ça lui ferait. T'en a rien à faire. T'es canon dans ta robe noire bien trop courte, dans cette robe qui ne laisse aucun doute sur tes longues jambes fines. Si tu le voulais, tu pourrais lever n'importe quel mec de la boite, mais c'est lui que tu veux. C'est toujours lui. Ca te rend dingue de le voir danser alors qu'il n'a jamais mis un pied sur la piste de danse pour toi. Pauvre con. T'avales ton verre d'une traite pour calmer la jalousie qui te vrilles l'estomac. Si ça avait été n'importe qui, tu aurais déjà été dire ses 4 vérités à la pauvre blonde. Mais c'est lui et ça change tout. Il n'y a aucune chance que tu brises la sacro-sainte règle. Tu n'es pas encore prête à être la grande perdante de l'histoire. Pourtant quand il te choppe la main et presse vos deux corps l'un contre l'autre, faisant abstraction de poupée barbie, tu dis rien. Tu le suis. Dans sa voiture. Dans l'escalier. Jusque chez lui. Sur son canapé. Tu reste debout devant lui, comme la fille pathétique que tu deviens en sa présence. Tu le fixes du regard. Il est beau. Tomas et Sofia, ça sonnait bien non ? C'était la parfaite histoire d'amour. Et puis, t'avais tout foutu en l'air. « Tu me fais chier. » T'as jamais su gérer tes émotions, quand il s'agissait de lui. T'as besoin de crier, d'externaliser tout ça. «  T'aurais mieux fait de ramener l'autre pétasse chez toi. Je voulais m'amuser moi. » Avec toi de préférence, mais ce n'est qu'un détail. Et encore une fois, tu lances la dispute, celle qui finira probablement dans son lit. Pour tout recommencer dès demain matin. Il n'y a jamais d'acalmit entre vous deux. C'est explosif. Tout le temps. Trop souvent. T'es fatiguée de tout ça, mais tu sais que tu ne peux pas lui dire parce que la première fois t'as merdé alors maintenant tu mérites tout ce qu'il te fait subir. Tu mérites son ignorance même si tu préfères les heures où il ne pense qu'à toi tellement tu l'agaces.

Spoiler:

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