----------♢----------

nom, prénom(s) : elle porte le nom de manson, patronyme de son père et qui perdure depuis plusieurs génération. elle porte également le nom de fitz depuis le jour o elle s'est uni à l'homme de sa vie. elle a donc décidé de garder les deux pour ne pas oublier d'où elle vient. date et lieu de naissance : kayla est née le jour de la Saint-Valentin, dans le Bronx. âge : elle vit depuis maintenant trente-et-un étés. nationalité et origines : elle est américaine. métier/études : après avoir fait des études dans les cosmétiques, elle s'est finalement tournée vers les chevaux, sa grande passion et elle est devenue monitrice dans un centre équestre. orientation sexuelle : elle est hétérosexuelle. statut amoureux : elle est mariée depuis maintenant dix ans à isaac, son amour de jeunesse, l'homme de sa vie, sa comète à elle. situation familiale : kayla est la fille d'une couturière et d'un épicier. de leur amour est né quatre enfants : une fille, deux faux jumeaux et un garçon. faisant passer sa famille avant tout, elle les voit souvent et leur passe régulièrement un coup de fils quand elle a besoin de conseils.caractère : écrire ici un minimum de drôle, souriante, charismatique, cordon bleu, douce, dynamique, cultivée, infidèle, indécise, jalouse, possessive, introvertie, manipulatrice, paumé. avatar : rachel bilson.

   
   001. tout les matins, elle écoute wake me up de wham afin de se donner un peu de courage pour se tirer hors du lit. kayla est du genre diffcile au réveil, donc si elle ne le fait pas, il y a de grande chance pour qu'elle reste sous la couette à pester contre son réveil à ressembler à une petite fille qui n'a pas eu la poupée qu'elle convoitait tant au supermarché. 002. kayla est une inconditionnelle du café sous toute ses formes : longs, expresso, latte, frappé... pour elle, c'est le remède miracle contre sa mauvaise humeur, contre le mauvais temps et contre les peines de coeur. elle fantasme secrètement d'ouvrir un jour son propre starbuck, afin de pouvoir dévaliser son propre stock. 003. elle est végétarienne depuis l'âge de seize ans. la nourriture ayant été abattue la dégoûte totalement, donc impossible de lui faire manger un steak. oui, ça fait légèrement hippie écolo mais elle l'assume complètement et crie sur tout les toits. 004. elle a pour habitude de se faire craquer les os, ce qui est plutôt dérangeant pour les personnes qui l'entourent. tout y passe : le cou, le dos, les doigts, les poignets, la cheville. 005. elle voue un culte aux films en noir et blanc : pour elle, ces couleurs font ressortir les expressions sur le visage des personnages. elle trouve qu'il n'y a rien de plus élégant que la mode des année cinquante et parfois elle envie cette époque-ci.006. elle a tendance à faire des bruits bizarres lorsque quelque chose la contrarie. mais genre, vraiment bizarre, genre... psychopathe. cela fait d'ailleurs beaucoup rire les personnes de son entourage et ils trouvent cela plutôt mignon.007. elle se touche le bout du nez quand elle est stressée, et cela s'amplifie quand elle ment puisqu'elle le frotte carrément. 008. elle se plaît à trouver un surnom à la plupart des personnes qu'elle connaît, surnoms qui sont plus ou moins flatteur suivant son humeur. 009. elle adore les robes, les jupes et les talons, et en porte régulièrement lorsqu'elle ne bosse pas. 010. son disney préféré est pocahontas, la femme libre par excellence d'après elle. elle le regarde dès qu'elle a un coup de blues. elle est un peu une sorte de modèle pour elle. 011. kayla aime tout ce qui touche au fictif. ce peut très bien être un bouquin, une série ou un film. quitte à paraître fleur bleue, elle avoue volontiers que ce qu'elle préfère dans tout cela, c'est le couples qui se forment et le cheminement que cela peut engendrer. elle se plaît à croire que sa vie pourrait être un film.

   
   Redressant ses lunettes contre son nez, elle rase les murs, ses bouquins devant son visage. Les yeux baissés, elle les relève de temps en temps, pour croiser le regard de ses camarades qui la dévisagent de haut en bas. Il faut dire que Kayla, elle est à des années lumières de tout ces adolescents friquées et toujours bien sapés. Ses cheveux parfaitement plaqués en une queue de cheval, ses jupes plissées et ses pulls jacquard peuvent en témoigner.  A la lumière, elle préfère l'ombre, se contentant de ramener des notes convenables à la maison. Pourtant, son visages aux traits fins et son corps harmonieux peuvent être deux bonnes raisons de se mettre enfin en avant. Mais elle n'y arrive pas, comme si une barrière invisible le lui interdisait. Ça et de se faire des amis. Les seules personnes qui s'intéressent vraiment à elle sont eux qui la connaissent depuis le jardin d'enfant. Ceux qui sont passés outre ce physique presque ingrat. Alors passer ce couloir est comme faire un quatre cent mètres aux jeux olympiques : une véritable épreuve. Pour la simple et bonne raison qu'aux yeux de tous elle est kaylooseuse. Un coup d'épaule, elle dévie de sa trajectoire et laisse tomber ses cours à terre. Elle reste immobile, un instant, ses yeux vagabondant sur ce Goliath d'un mètre quatre-vingt et qui est aussi large qu'un réfrigérateur. Il roule des mécaniques, un rire s'échappe même de ses lèvres. Finalement, elle se baisse puis commence à rassembler les feuilles entre elles, avant qu'une main se pointe dans son champs de vision. Ses prunelles courent sur son bras jusqu'à finir leur course sur son visage. « je suis désolée. mon ami n'est pas vraiment un modèle de civilité. » prononce alors le jeune homme, une légère moue compatissante accompagnant sa phrase. Kayla se perd un instant dans ses yeux bleus, qu'elle trouve assez troublant. Tellement qu'elle ne pipe mot, se contentant de le regarder ramasser ses affaires. Face à sa réaction, ce dernier esquissa un léger sourire. « jolies lunettes. au fait, moi c'est isaac. » continue-t-il, ce dernier n'étant visiblement pas gêné de faire un monologue. « kayla. » parvint-elle à articuler. Isaac finit par rendre les notes de la jeune femme, calant sa main contre sa bandoulière. « j'aurais plus penché pour Marie Currie ou Einstein. » remarqua-t-il, les yeux rivés sur ses devoirs. Les lèvres de la jeune femme s'étirent un instant. C'est assez peu coutumier  qu'un garçon comme lui daigne lui parler. Qu'un garçon tout court d'ailleurs. Elle hoche la tête en signe de remerciement puis celui-ci lui fait un signe de la main avant de retrouver ses coéquipiers. « me dis pas que tu étais en train de parler à cette bargo de Kayla? tu veux te recycler dans l'humanitaire ou quoi? » s'exclame le gorille à côté de lui. Isaac roule des yeux puis ouvre son casier. « de un, elle est loin d'être bargo, elle est juste légèrement différente des autres, et de deux, je réparais tes conneries, abruti. » répond-t-il, avant de s'éloigner et de rejoindre sa salle de classe.



« il faut que tu le rapporte au magasin. » lance alors Amélia, regardant un instant le petit boîtier rouge situé sur la table, avant de s'élancer vers la cuisine. Tucker, son mari, lâche un long soupir. Il commence vraiment à penser que sa femme n'est pas comme les autres. A moins que cela soit de la mauvaise fois. C'est vrai, elle devrait être contente que son mari pense à lui offrir un cadeau pour leur anniversaire de mariage. Au lieu de cela, elle peste et s'enfuie. Passant sa main dans ses cheveux, il attrape la boîte puis part à sa poursuite. « c'est ridicule. il s'agit juste d'un cadeau Amy, je ne vois pas pourquoi tu en fais tout une histoire. » rétorque-t-il. Il la regarde, récurer pour la douzième fois de la journée la cuisine. A ce rythme-là, ils pourraient bientôt manger sur le sol. « un cadeau à 150 dollars. on a pas les moyens de s'offrir ce genre de bijoux. tu viens de te faire virer, tu te rappelles? » lui fit-elle remarquer. Il faut dire qu'il y a vingt ans, alors qu'ils n'étaient encore qu'un jeune couple d'amoureux, ils auraient pu se permettre une telle extravagance. Ils auraient manger des pâtes un peu plus longtemps et cela leur aurait convenu parfaitement. Aujourd'hui, tout est différent. Ils sont à la tête d'une famille de quatre enfants -plus le chien- et ces derniers doivent rester une priorité. Un énième soupir, Tucker se pose contre le muret de la pièce. « très bien, je le rapporterai dès demain matin. » abdique-t-il finalement. Cette situation devient invivable. L'homme sent soudain tout le poids de sa culpabilité sur ses épaules. Il est amoureux de cette femme comme au premier jour, il a voulu cette famille et pourtant, il a la cruelle impression de ne pas pouvoir assumer sa situation familiale. Amélia cesse soudainement toute ses activités et se retourne vers lui, une moue compatissante plissant ses fines lèvres. Passant ses frêles bras autour du cou de son mari, elle plonge son regard dans le sien. Nul besoin de parler pour qu'il comprenne qu'avec les poches remplies de billets ou non, elle reste admirative des efforts qu'il peut fournir pour maintenant sa famille à flot. « hey. » apostrophe alors une voix. Kayla passe le pas de la porte et s'immobilise face à cette scène plutôt touchante. La jeune fille réalise ô combien la chance elle peut avoir d'être en présence de ses deux parents qui s'aiment encore après des années de mariage. « désolée de vous interrompre dans ce moment... tellement fleur bleue. » continue-t-il, ce qui eu le don de décocher un rire à ses deux interlocuteurs. « je sais que le moment n'est pas vraiment propice, mais tu m'as promis d'aller faire du shopping afin de me trouver un sac. » fit-elle remarquer à sa mère. Bien sûr, elle sait que ses parents manquent cruellement d'argent, mais elle sait également qu'ils font tout leur possible pour que chacun de leur enfant ne manque de rien. Elle a plutôt l'impression de leur rendre service. C'est une manière bien à elle de les faire sentir comme n'importe qu'elle famille. « je prend mon manteau et mon sac et j'arrive. » répond sa mère, accompagné d'un sourire. Elle l'aime tellement, ce sourire. Pour Kayla, il peut illuminer une pièce dans la pénombre. Il peut réchauffer un coeur glacé par les états d'âmes et les coups durs. Elle aime sa mère, elle aime cette famille et toute les complications qui vont avec.




Une brise légère vint chatouiller le bout de son nez et faire tanguer ses cheveux brins. Cette brise, elle est à l'image de sa nouvelle vie : légère, libre. Quitter le cocon familiale ne fut pas chose aisée. Les premiers jours, elle eut comme une impression de manquer d'oxygène. Impression vite balayé à la vue de ces prunelles magnifiques se trouvant devant elle. Ici, sur le toit du lycée qu'elle a arpenté mainte et mainte fois, dans les bras de l'homme qu'elle a dévoré du regard, qu'elle a tant convoité, qu'elle a aimé, qu'elle aime encore, elle se sent comme une colombe dans une cage dorée, choyée comme la dernière personne qu'il reste sur terre. La tête posée contre son torse, elle suit doucement le rythme de la musique, écoutant le battement de coeur de son bien-aimé. « je te rencontre. je me souviens de toi. qui es-tu ? » murmure-t-elle alors. Les lèvres d'Isaac se pince en un sourire. « tu me tues. tu me fais du bien. comment me serais-je doutée que cette ville était faite à la taille de l’amour ? » « comment me serais-je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ? tu me plais. quel événement. tu me plais. » « quelle lenteur tout à coup. » « quelle douceur. » « épouse-moi. » souffle-t-il. Les pieds de Kayla se sont à présent clouer au sol. Ses petits yeux marrons se dirigent vers ceux de son petit-ami. Elle fronce les sourcils, secoue légèrement la tête. « à moins que je me sois endormie, ce n'est pas dans le film. » lui fit-elle remarquer, se détachant de son emprise. « épouse-moi. j'aime la petite fille à lunettes, le nez dans la lune que tu étais. j'aime la femme pleine d'espoir que tu es devenue. j'aime toute ces imperfections qui font ce que tu es aujourd'hui. toute les différences qui aurait pu creuser un fossé entre nous mais qui au contraire nous font regarder dans la même direction. épouse-moi. épouse-moi. épouse-moi. » dit-il. Elle a la sensation que son coeur implose littéralement.  Elle ne s'attendait pas à cela. Après cinq ans d'amour, de changement. Ils ont grandis ensemble, ont pris des responsabilités ensemble, ont tissé le fil de leur vie ensemble. Sa vie ne tourne qu'autour de lui, comme une planète, et pourtant pour elle il est une comète, une étoile qui a débarqué de nul part, faisant des ravages dans sa vie, mais étant toujours là. Et cette pensée prend tout son sens quand elle le voit ce soir, devant elle, voulant écrire une nouvelle page à leur histoire. Droite comme la justice, mais frêle comme une feuille, elle secoue la tête de haut en bas. « oui. oui, oui, oui! » s'exclame-t-elle, alors qu'il la serre contre lui, la faisant virevolter dans les airs.




Elle réajuste une dernière fois ses bottes, puis s'avance dans l'allée. Sa mère la prendrait sûrement pour une folle et une irresponsable. Laisser New-York et un job de formulatrice plutôt bien payé pour rejoindre la Californie et vivre de sa passion. Et elle aurait sûrement raison. D'un point de vue extérieur, cet acte résulte d'une simple pulsion. Mais de son côté, c'est une décision mûrement réfléchi. Elle a passé ces derniers mois à se morfondre, suite au décès de sa meilleure amie, dont le sida a fait d'elle sa victime. Pour elle, elle se devait de réaliser ses rêves. Après avoir longuement discuter avec son mari, ils en sont venus à ce constat-ci. Lui se sentait étouffé par les responsabilités que son père lui a imposé et veut reprendre son poste initial de policier. C'est ainsi qu'Isaac accepta une offre d'emploi et qu'ils se retrouvèrent catapultés à Oak Creek. Sa passion pour les chevaux et ses nombreuses compétitions qu'elle a remporté l'amène aujourd'hui ici, dans ce centre équestre. Elle vient à peine d'y mettre les pieds qu'elle se sent pourtant comme chez elle. Le bruits des sabots des chevaux, l'odeur du foin. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle entre dans un des box. Elle épie longuement l'endroit : il n'y a visiblement personne. « hey. lance-t-elle tout d'abord, dans l'espoir d'apostropher quiconque. il y a quelqu'un? » rajoute-t-elle, avant de s'enfoncer un peu plus dans le box. Ce fut sans succès. A par les hennissements des chevaux, personne à l'horizon. Kayla tourne les talons et se dirige vers la sortie, dans l'espoir de trouver au moins une personne travaillant dans le centre équestre. « vous cherchez quelque chose? » entendit-elle soudainement, ce qui eu le don de la faire tressauter et de lâcher un petit bruit cocasse. La main sur le coeur, elle se retourne pour faire face à son interlocuteur. De taille moyenne, les cheveux bouclés et une barbe de trois jours, il a quelques brins de pailles qui dépasse de sa chevelure, ce qui l'amuse volontiers.  « bonjour. à vrai dire oui, je viens pour le poste de monitrice à pourvoir. je suis kayla fitz. » répond-t-elle, alors qu'elle tend sa main pour serrer celle de l'homme devant elle. « ephram rhodes. je-je suis le moniteur de ce centre, on va travailler ensemble. enfin, je pense. »  balbutie-t-il. Ce jeune homme n'a pas l'air très à l'aise face à elle, ce que Kayla trouve plutôt touchant. Et drôle. « ravie de vous rencontrer. cela serait possible de me faire faire le tour de propriétaire? » l'interroge-t-elle. Ephram pose sa fourche et fait un léger signe de tête en guise d'approbation, avant de lui montrer la sortie de sa main afin de commencer la visite.




Son coeur tambourine contre sa poitrine, ses mains viennent parcourir son corps. Le fait d'avoir sa peau contre la sienne la rend tout simplement dingue. Tel un aimant, elle a du mal à s'en défaire. C'est pas très raisonnable, même très dangereux. Pourtant, elle n'a jamais été aussi bien depuis des mois. Sa bouche toise la sienne, se pose dans son cou et sur sa clavicule. Il vient remettre une mèche folle derrière ses oreilles et Kayla lâche un sourire. Leur deux corps dansent un tango endiablé et pourtant, elle lui fait l'amour comme si c'était la dernière fois qu'elle le voyait. La danse est fini, elle repousse le drap contre sa poitrine, et pose sa tête contre torse. Lui referme ses bras et caresse sa chevelure. Ils regardent le plafond, sans dire un mot. A quoi bon parler? Ce qui s'est passé reflète parfaitement le fond de leur pensée. Elle le sait, ils ne sont pas que de simple amants. C'est beaucoup plus profond que ça. Elle a franchi la zone rouge, celle qu'elle s'est promis de ne jamais dépasser. Elle se relève alors, le drap collé contre sa peau et attrape ses affaires. « tu pars déjà? » lui demande Ephram, s'appuyant contre ses coudes. Elle se retourne, le fixe longuement avant de se rendre dans la salle de bain. « j'ai des trucs à faire. » se contente-t-elle de répondre. Bon sang, elle déteste mentir. Mais elle devrait lui dire quoi, qu'elle va rejoindre son mari et reprendre sa petite vie? Hors de question. Elle a l'impression qu'Ephram la regarde comme si elle était la seule femme de cette planète. Chose que son mari ne fait plus depuis des mois. Son boulot lui prend tout son temps et il a du mal à s'acclimater, ce qui provoque des disputes à répétition. Avec Ephram, elle se sent le temps d'un instant, différente, loin de tout ce brouillard qu'est devenue sa vie. Elle ressort, se dirige vers le lit pour déposer un baiser sur les lèvres de son bel amant. « tu vas me manquer. » lance-t-elle, avant de passer l'encadrure de la porte puis de quitter la maison. Une fois fait, elle sort son telephone, compose le numéro qu'elle connait tant et porte l'appareil à son oreille. « hey chéri. j'arrive au restaurant dans quelques minutes, je t'aime. » dit-elle, avant de raccrocher. Elle est en train de détruire un mariage de dix ans pour une amourette de passage. Mais pour elle, c'est bien plus.


   ----------♢----------

Spoiler:

   

Code:

<taken>rachel bilson</taken> + kayla fitz