› célébrité : Sebastian Stan › messages : 59 › âge : vingt-huit ans à essayer de recoller les morceaux d'une famille brisée, à jouer les adultes-adolescents, à papillonner et à vouloir être père en même temps. › études/job : L'indécision le caractérise. Il a tout fait et rien fait à la fois. Même si l'humanitaire lui fait de l’œil depuis quelques temps...
Sujet: Something I Need (Jazlyn) Mar 26 Aoû - 14:40
Something I Need
Nathaniel & Jazlyn
La plupart des mecs sont doués en mécanique. C’est dans leurs gênes. C’est automatique. La mécanique, c’est ce que la cuisine est aux femmes. Du moins, c’est ce que le macho de base vous raconterait. Personnellement, je connaissais le minimum syndical en mécanique et côté cuisine, dès qu’on s’éloignait du sujet desserts et gâteaux, on courait droit à la catastrophe si j’étais au commande. Je me demande encore pourquoi j’avais postulé à un poste de cuisinier il y a quelques temps. Le pire, c’est que j’avais été pris. Le patron avait vite regretté son choix jusqu’à ce qu’il se rende compte de mon don dans la patisserie. Tout ça pour dire qu’actuellement, une fumée noire se dégageait de ma voiture et je ne savais pas du tout comment la réparer. Titine avait décidé qu’elle avait bien assez roulé comme ça avant de s’arrêter gentiment juste devant un feu rouge. La blague. Heureusement qu’un voisin était venu m’aider à la mettre sur le bas-côté, évitant par la même occasion, un concert de klaxons ou pire, un carambolage. J’avais rendez-vous avec une amie plus tard dans l’après-midi mais, je sentais que ça n’allait pas être aujourd’hui que je la verrai. Encore une fois, j’allais devoir annuler. Je pris mon téléphone pour appeler une dépanneuse, expliquant ma situation, l’état de la voiture et j’en passe. Après avoir raccroché, je me mis à écrire un sms à toute vitesse, expliquant que j’étais bloqué au bord d’une route à Emerson Ridge et que j’avais peu de chance d’arriver à l’heure. Je n’annulais pas, je prévenais juste d’un retard possiblement monstrueux. Avec ma chance du jour, tous les bons mécanos seraient occupés et ce serait un type qui n’avait jamais vu un moteur de sa vie qui allait débarquer. J’exagérai. Evidemment qu’il avait au moins les bases, sinon… Il serait jamais devenu mécano, si ? Je me prenais la tête pour pas grand-chose. Le bruit de la dépanneuse se fit entendre et je ne pus retenir un sourire quand je vis la personne qui sortait du véhicule. Ma très chère colocatrice. « Tu peux plus te passer de moi alors, tu as décidé de venir en personne réparer ma voiture qui m’a lâchement abandonné ? C’est gentil. » Notre première rencontre était gravé dans ma tête. Une histoire de moto. J’étais resté buguer devant celle de Jazlyn me demandant qui était le ou la propriétaire d’un tel engin et j’avais décroché une balade en deux roues, puis un baiser n’engageant rien. Ni promesse d’histoire future, ni retrouvailles prochaines. Rien. C’était juste sur le moment. Et voilà qu’on avait fini dans le même appartement. Le hasard faisait bizarrement les choses. Depuis cette fameuse journée, la brunette me faisait de l’effet mais, visiblement, ce n’était pas son cas alors, je cachais cette attirance. Paradoxalement, je ne pouvais m’empêcher de flirter de temps en temps avec la mécanicienne. « Alors, elle a quoi Titine ? Ce n’est pas trop grave, j’espère… J’y tiens à cette voiture. J’ai vécu tellement de trucs dedans. » Et je ne parlais pas forcément d’histoires de cul. C’était pas génial de s’envoyer en l’air dans une bagnole de toute manière. Je la regardais de haut en bas. « C’est fou ce que tu peux être canon comme ça… » Laissai-je échapper avec un grand sourire. J’allais finir assommer au bord de la route si je continuais mes conneries.
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La plupart des mecs sont doués en mécanique. C’est dans leurs gênes. C’est automatique. La mécanique, c’est ce que la cuisine est aux femmes. Du moins, c’est ce que le macho de base vous raconterait. Personnellement, je connaissais le minimum syndical en mécanique et côté cuisine, dès qu’on s’éloignait du sujet desserts et gâteaux, on courait droit à la catastrophe si j’étais au commande. Je me demande encore pourquoi j’avais postulé à un poste de cuisinier il y a quelques temps. Le pire, c’est que j’avais été pris. Le patron avait vite regretté son choix jusqu’à ce qu’il se rende compte de mon don dans la patisserie. Tout ça pour dire qu’actuellement, une fumée noire se dégageait de ma voiture et je ne savais pas du tout comment la réparer. Titine avait décidé qu’elle avait bien assez roulé comme ça avant de s’arrêter gentiment juste devant un feu rouge. La blague. Heureusement qu’un voisin était venu m’aider à la mettre sur le bas-côté, évitant par la même occasion, un concert de klaxons ou pire, un carambolage. J’avais rendez-vous avec une amie plus tard dans l’après-midi mais, je sentais que ça n’allait pas être aujourd’hui que je la verrai. Encore une fois, j’allais devoir annuler. Je pris mon téléphone pour appeler une dépanneuse, expliquant ma situation, l’état de la voiture et j’en passe. Après avoir raccroché, je me mis à écrire un sms à toute vitesse, expliquant que j’étais bloqué au bord d’une route à Emerson Ridge et que j’avais peu de chance d’arriver à l’heure. Je n’annulais pas, je prévenais juste d’un retard possiblement monstrueux. Avec ma chance du jour, tous les bons mécanos seraient occupés et ce serait un type qui n’avait jamais vu un moteur de sa vie qui allait débarquer. J’exagérai. Evidemment qu’il avait au moins les bases, sinon… Il serait jamais devenu mécano, si ? Je me prenais la tête pour pas grand-chose. Le bruit de la dépanneuse se fit entendre et je ne pus retenir un sourire quand je vis la personne qui sortait du véhicule. Ma très chère colocatrice. « Tu peux plus te passer de moi alors, tu as décidé de venir en personne réparer ma voiture qui m’a lâchement abandonné ? C’est gentil. » Notre première rencontre était gravé dans ma tête. Une histoire de moto. J’étais resté buguer devant celle de Jazlyn me demandant qui était le ou la propriétaire d’un tel engin et j’avais décroché une balade en deux roues, puis un baiser n’engageant rien. Ni promesse d’histoire future, ni retrouvailles prochaines. Rien. C’était juste sur le moment. Et voilà qu’on avait fini dans le même appartement. Le hasard faisait bizarrement les choses. Depuis cette fameuse journée, la brunette me faisait de l’effet mais, visiblement, ce n’était pas son cas alors, je cachais cette attirance. Paradoxalement, je ne pouvais m’empêcher de flirter de temps en temps avec la mécanicienne. « Alors, elle a quoi Titine ? Ce n’est pas trop grave, j’espère… J’y tiens à cette voiture. J’ai vécu tellement de trucs dedans. » Et je ne parlais pas forcément d’histoires de cul. C’était pas génial de s’envoyer en l’air dans une bagnole de toute manière. Je la regardais de haut en bas. « C’est fou ce que tu peux être canon comme ça… » Laissai-je échapper avec un grand sourire. J’allais finir assommer au bord de la route si je continuais mes conneries.