i know what you've been throught (maphram)

EPHRAM ∞ MAYA

i bleed, i suffer, i'm only human.

Je me balade en caleçon dans l'appartement, la musique à fond dans le manoir, je suis seul et j'en profite pour chanter à tue tête de ma voix de casserole. Surtout que je ne connais pas les paroles par coeur, vive le yaourt. Je regarde dans le frigo pour grignoter un truc, je ne bosse pas aujourd'hui, j'ai souvent un jour ou deux en semaine puisque je travaille souvent le samedi voir le dimanche quand cela est nécessaire. Je danse au milieu de la cuisine, chantant la bouche pleine de fromage, parce que oui, je mange du fromage le matin. C'est alors que je me tourne : Arthur et celle que je suppose être sa nièce me regarde avec des sourires en coin. Donc là, je viens clairement de passer pour un abruti.Tu me présentes pas ta petite amie, tonton ? C'est qu'elle a de l'humour la petite, j'aime ça, surtout que c'est pas la période la plus simple de sa vie qu'elle va débuter, le décès, c'est une étape particulièrement difficile à passer, je sais de quoi je parle. Et j'ai à l'époque moi aussi usé de sarcasme pour masquer ma peine. Je lui adresse un grand sourire et je m'approche pour lui serrer la main. Je m'appelle Ephram. Toi c'est Maya c'est ça ? Arthur me fait gentiment remarqué que je suis quasiment à poil d'un signe de tête amusé, alors je file me changer dans ma chambre, enfiler rapidement un jean accompagné d'un tee shirt où l'on voit un cerf enculer une biche. Elle a 18ans, pas douze, Arthur me lance un regard noir dans le couloir. Il est gonflé, c'est lui qui me l'a acheté ce tee shirt. Tu peux lui faire le tour du propriétaire s'il te plait Eph', je dois aller bosser. J’acquiesce d'un signe de tête. Elle est entre de bonne mains, ne t'inquiète pas. Je la rejoins dans la cuisine après avoir baisser le son de la musique. Comme tu le vois, c'est la cuisine, tu veux un truc à manger avant la suite de la visite peut être ? Je suis pas un cuisinier hors pair, au contraire, je suis même pas très doué mais je peux bien lui faire un sandwich ou quelque chose dans le genre. Tant qu'elle me demande pas un boeuf bourguignon. Je sais pas trop comment me comporter avec elle, le plus naturellement possible je suppose, en tout cas, c'est ce que j'avais espéré des gens à l'époque. Même s'il est clair que personne ne respecte ce principe. Tous sont là pour toi, désolé de ta perte, et je suis persuadé qu'ils sont sincères, seulement, ils ne peuvent même pas effleurer ton désarroi et la solitude que tu ressens dans ton coeur. Le pire, c'est que je vais pas lui mentir, ce trou laissé par le vide ne se rempli jamais vraiment. Pas de la façon dont on le voudrait. Moi j'avais Nana, elle était là pour moi, elle a su m'élever et m'aimer, peut être même plus que ma mère alors je n'ai pas à me plaindre dans le fond. Je me tourne vers elle et j'attends sa réponse dans un sourire.

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EPHRAM ∞ MAYA

I BLEED, I SUFFER, I'M ONLY HUMAN.

J'ai bien cru que le vol allait durer une éternité. Bons sang j'ai horreur des avions et puis là c'est surtout que je suis affreusement stressée. Je vais découvrir une vie dans laquelle je ne connais rien. Je sais pourquoi Arthur et mon père ne se parlaient plus et là je dois dire que là.. je ne suis pas tellement sûre d'arriver à m'adapter. Je retrouve mon oncle, les retrouvailles auraient pu être plus chaleureuses mais j'avoue que je me sens un peu mal à l'aise sur le moment. Ce qui commence à se dissiper durant la bonne heure de route jusqu'au bled un peu paumé où mon oncle et mon père ont grandi. Ce n'est pas la taille qui me gène, je ne vivais pas dans une grande ville, mais c'était juste moins perdu. Ce qui me rassure c'est qu'il pleut tout autant. Enfin j'ai l'impression j'adore la pluie et je sais parfaitement que cela me manquerait. Bref passons, je me sens vraiment plus à l'aise lorsqu'il gare la voiture devant la manoir. J'avais vu des photos mais j'étais loin d'imaginer que c'était aussi luxueux.. bordel. Je siffle et j'entend Arthur sourire un peu. Bon et bien c'est parti.. je sais qu'il ne devra pas tarder à repartir, il a apparemment un boulot assez prenant. Bien.. je sens que je vais me sentir un peu seule dans cette baraque. On entre, avance un peu et la scène à laquelle nous assistons reste légèrement.. dingue je crois que c'est le mot. Non mais c'est tout de même particulier.. je croyais qu'il avait une copine Arthur pas un mec ? Je me vais me retrouver au milieu d'un couple gay, c'est assez bizarre mais je suis tout de même ouverte d'esprit. Enfin bon je sais parfaitement que c'est son colocataire.. mais j'avoue que ça peut être bizarre de faire une colocation dans un tel endroit. Mais bon pourquoi pas. En tout cas je ne peux pas m'empêcher ma réflexion. " Tu me présentes pas ta petite amie, tonton ? " Je ris et son coloc aussi au moins ils ne le prennent pas mal, non parce qu'ils n'ont pas fini avec moi.. je suis comme ça et je ne vais pas changer pour eux. Je suis une fille spontanée. Il finit par se présenter Ephram, bizarre comme prénom, je dois dire que je ne l'avais jamais entendu. Je hausse les épaules, qui je suis censée être d'autre si je ne suis pas Maya ? " Et bien à moins qu'Arthur se soit trompé dans la réception du colis, je suis bien Maya enchanté " Arthur doit déjà partir et c'est à son coloc ou je ne sais pas trop qui, enfin c'est logique bref, qui doit me faire visiter. Il nous salut et finit par s'éclipser. Je me retrouve avec une grosse valise et je retrouve Ephram habillait cette fois, puis parce que bon il était en caleçon la première fois en train de chanter dans tout le manoir, mon dieu. Je ne pourrais jamais oublier cette situation si drôle. J'ai avancé dans la cuisine, ma valise en bas de l'immense escalier. Il revient donc. Il me propose de quoi manger et j'avoue que je ne sais pas trop.. bon ok j'ai un peu faim et c'est pour savoir si je dois manger ou non ce qu'il prépare. Ma mère cuisinait très bien.. je sens que ça va changer. " Si tu proposes si gentiment, j'accepte de manger un truc avant de me perdre dans ce labyrinthe. " je m'installe sur l'une des chaises hautes du plan de travail où on peut aussi manger. Je me met en tailleur dessus - un truc que personne n'arrive jamais à faire allez savoir pourquoi -. Son t-shirt me fait rire et pendant qu'il cuisine ce que je crois être un hamburger simple je le commente. " Si tu es pas gay, ce que je doute après la scène que je viens de voir, tu as un sérieux penchant pour la zoophilie mais je suis sûre que tu ne le sais pas encore.. mon psy te le dirait " enfin le psy de l'hosto que j'ai vu pendant les deux semaines de convalescence. Lorsqu'il me tend une assiette avec un hamburger qui semble délicieux c'est encore plus fort que moi " j'avais oublié de dire je suis végétarienne " sachant que la viande prend tout la place entre les tranches de pain.. en voyant sa tête j'éclate de rire. j'adore la mal bouffe. " je déconne, t'aurais dû voir ta tête ! merci !" Je le prend avec les mains pour mordre une première bouchée et savourer. " pas mal pour un mec qui rêve de broadway " toujours une petit référence à tout à l'heure.. il a pas fini.

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EPHRAM ∞ MAYA

i bleed, i suffer, i'm only human.

C'est donc aujourd'hui qu'elle arrivait. Ca m'étais complètement sorti de la tête. Faut dire que je me suis pas encore couché très tôt cette nuit. Kayla était là, si vous voyez ce que je veux dire. On peut dire que c'est une rencontre qu'elle n'oubliera surement pas au moins. C'est dingue quand même, tout le monde me prend pour un gay, je sais pas, je devrais peut être me faire un écriteau qui dit : je ne suis pas gay désolé. Le nombre de fois où je me suis fais draguer en boite... Enfin bref, rien de grave ceci dit, au contraire, ça a tendance à me faire sourire et j'en joue à l'heure actuelle. Et bien à moins qu'Arthur se soit trompé dans la réception du colis, je suis bien Maya enchanté. Elle m'arrache un second sourire. Comme quoi, il y en a qui ont de l'humour dans la famille. fis je à l'attention de mon meilleur pote avant qu'il me refile le colis et s'en aille bosser. Il a prit sa matinée pour aller la chercher et je crois que c'est pas toujours simple pour lui. Comme je bossai pas, je me suis proposer pour passer la journée avec elle. Si tu proposes si gentiment, j'accepte de manger un truc avant de me perdre dans ce labyrinthe. Je l'invite à s'assoir sur l'un des tabouret autour du plan de travail alors que je concocte rapidement un hamburger maison, un truc simple et inratable. La pauvre, se retrouve avec deux mecs qui sont des vrais catastrophes en cuisine. Si tu es pas gay, ce que je doute après la scène que je viens de voir, tu as un sérieux penchant pour la zoophilie mais je suis sûre que tu ne le sais pas encore.. mon psy te le dirait. Je l'observe, elle parle du tee shirt, je l'aime bien moi ce tee shirt. Je sais, le mien me l'a déjà dit. Je lui fais un clin d'oeil. J'ai suivit quelques séances moi aussi après le décès de mes parents, ça a jamais donné grand chose, ce type ne comprenait rien de toutes façons. J'orne l'assiette d'un peu de salade et je la lui tend. j'avais oublié de dire je suis végétarienne. J'écarquille les yeux, je me sens un peu défaillir, elle est sérieuse là ? Je viens de passer un quart d'heure devant ses yeux à préparer le burger et elle ne me dit ça que maintenant. je déconne, t'aurais dû voir ta tête ! merci ! Je secoue la tête, je l'aurais mangé dans tous les cas mais tout de même. Elle croque d'ailleurs une première bouchée et me complimente, comme tous les hommes, je suis du genre à aimer la flatterie. pas mal pour un mec qui rêve de broadway.J'affiche un sourire satisfait. Mange donc gamine ! je dis bien évidement ça en plaisantant. On risque de ne pas s'ennuyer avec elle à la maison, ça m'arrange pas mal moi, même si au début, j'étais un peu réticent, ça me fera de la compagnie dans un sens, vu la taille de la bâtisse et le nombre d'heures dans la semaine où Arthur est présent. T'as fais bon voyage ? T'arrives d'où déjà, Arthur me l'a dit mais je devais l'écouter que d'une oreille ! Je croise les bras sur la poitrine et je m'appuie contre la cuisine. Elle a vraiment l'air de se régaler, je suis content.

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I BLEED, I SUFFER, I'M ONLY HUMAN.

J'avais des a priori mais je crois que je vais bien m'amuser ici finalement. Enfin vu la scène à laquelle j'assiste, je suis presque sûre que je vais rire avec eux deux. Il faut que je me change les idées, le pire c'est le soir, parce que je n'ai plus rien à faire que penser pour tenter de dormir et je pense forcément à eux et j'avoue que c'est difficile de les imaginer morts, qu'ils ne reviendront jamais. Mais j'espère que ce tragiques événement ne viendra pas pourrir ma vie dans les années à venir, je veux dire y'en a qui deviennent fous pour moins que ça, bon je n'ai aucun antécédent alors je ne vois pas pourquoi cela m'arriverait mais je me dis que c'est toujours possible, on ne sait pas comment les gens peuvent tourner. Bref passons, je me retrouve toute seule avec le colocataire de mon oncle, j'avoue que sur le coup je me demande un peu ce que l'on fait là tous les deux. Mais son t-shirt m'éclaire.. c'est un illuminé zoophile alors forcément lorsqu'il revient dans la cuisine le retrouve un peu gêné autant que moi à mon avis. Il propose de me faire un truc à manger et je ne vais pas refuser, je dois avouer que je suis de ces ado qui mangent sans grossir et c'est un avantage, peut-être parce que j'arrête pas de faire du sport aussi, bon on ne va pas polémiquer une éternité sur mes capacités. Je m'installe et je le regarde me faire un hamburger, le truc américain par excellence, bien que ce ne soit pas de chez nous à la base. C'était plus fort que moi lorsqu'il pose l'assiette devant moi. Il m'a regardé comme si j'étais la reine d'angleterre incarnée, pff il est trop facilement manipulable, attention. En tout cas je ris bien moi, non parce que je suis totalement fan des trucs dans le genre alors je me ne me fais pas prier pour mordre en le prenant avec les mains dedans. C'est délicieux. Forcément je le complimente à ma façon, c'était un peu obligé. Il m'ordonne de manger je pouffe. " Hum tu donnes des ordres en plus " Je me moque, mais c'est aussi ma façon de tâter le terrains et surtout qu'il ne tâte pas le miens, je n'ai pas du tout besoin que l'on vienne sonder mon esprits pour me dire quoi faire, je suis assez grande. Il finit par me poser des questions. J'en suis bien à la moitié du plat. Je le regarde. " Te sens pas du tout obligé de faire la conversation hein " J'ai parlé pratiquement la bouche pleine. Mais on s'en fout un peu, j'avale et je reprend. " C'est un bled à coté de Seattle, un peu dans le même style qu'ici mais en mieux parce qu'on ne fait jamais aussi bien que chez nous " Je souris, j'ai terminé mon hamburger, je dois en avoir un peu partout mais sur le moment je ne fais pas très attention. " tu fais quoi toi dans la vie ? Prof de chant ? De danse, de strip tease ? " Je souris légèrement. Je ris un peu, je vais l'agacer. " Désolée, vraiment, parce que bon ça va me rester un moment cette scène " je souris légèrement et haussant les épaules innocemment.

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i bleed, i suffer, i'm only human.

Ce n'est qu'un bref aperçu de ce qui l'attend qu'elle vient de percevoir avec cette danse digne d'un dragqueen. Je ne sais pas vraiment me tenir, je sais que j'ai des manières un peu gays, on me l'a trop souvent dit. Je sais aussi me montrer viril sous la couette, mais c'est quelque chose que peu de femmes ont finalement expérimenté puisque j'étais trop timide et maladroit pour réussir à les séduire. C'est mon plus gros soucis, quand quelqu'un me plait, je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas m'y prendre, c'est ridicule vous verriez. Si Kayla n'avait pas prit les devants, on se serait surement jamais adressé la parole pour autre chose que bonjour. Enfin, quand j'y pense, ça aurait pu être mieux pour moi, quand on voit dans quel état lamentable elle me laisse à chacun de ses départs. Bref, je souris à la gamine, elle est amusante, n'a pas sa langue dans sa poche et ça promet des moments plutôt cocasses. Elle me fait rire une fois de plus, on va bien s'entendre tous les deux, c'est certains. Te sens pas du tout obligé de faire la conversation hein ! C'est mal me connaitre que de penser ça, je suis en temps normal plutôt direct, je ne passe pas forcément par quatre chemins. Elle est presque sans gêne, mais je crois que tout les Anderson le sont. C'est un bled à coté de Seattle, un peu dans le même style qu'ici mais en mieux parce qu'on ne fait jamais aussi bien que chez nous ! Sauf que c'est ici maintenant chez elle. Enfin, je suppose qu'elle a du abandonner beaucoup, amis, ville, alors forcément, se retrouver en plus du reste dans un endroit qu'elle ne connait pas. Je lui tend une serviette, elle vient de finir son assiette et a mangé comme un goret. Elle aurait besoin d'un petit nettoyage. Peut être qu'un jour, cette ville, tu considèreras que c'est chez toi. Bien sur, ça prendra du temps, je décroise les bras et je baille un coup, je suis pas levé depuis très longtemps finalement. Je récupère son assiette que je fourre grossièrement dans le lave vaisselle. tu fais quoi toi dans la vie ? Prof de chant ? De danse, de strip tease ? Et les piques reprennent, une façon intéressante de se protéger, moi, je m'étais renfermé sur moi même, je n'ai pas parlé pendant des jours après l'enterrement, je restais cloitré dans ma chambre. Désolée, vraiment, parce que bon ça va me rester un moment cette scène. Je ris doucement avec elle. Je m'avance vers sa valise et la porte à bout de bras avant de répondre : La prochaine fois, oublie pas de filmer alors. T'auras peut être une dédicace si t'es sage. Et rassure toi, je suis pas susceptible, ton oncle par contre... Fais attention ! Ce vieux grincheux prend tout mal, surtout quand il est fatigué. Je commence à monter les marches une à une et je finis par lui confier ce que je fais dans la vie : Je donne des cours pour devenir cavalier. En bref, avec moi l'expression "demain je peux pas, j'ai poney" prend tout son sens. On arrive en haut et je pose sa valise dans une des chambres à l'étage, c'est ici qu'elle sera, c'est la chambre la plus grande du bâtiment, j'y étais juste avant, mais étant donné que c'est une fille, il m'a semblé logique qu'elle l'obtienne, surtout que c'est la seule avec une salle de bain intégrée.

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I BLEED, I SUFFER, I'M ONLY HUMAN.

Je vais surement avoir du mal à me dire que c'est chez moi ici maintenant. Et bah oui moi je n'ai pas eu l'habitude de vivre dans une telle baraque, c'était juste une maison sans étage, une librairie n'était pas tellement un boulot qui paye beaucoup beaucoup mais quand je vois ça.. je me dis que mon père aurait pu accepter un petit truc, bien que j'ai parfaitement compris la leçon.. l'argent ne fait pas le bonheur, je crois que je me serais pourtant facilement habituée à cette maison, c'est plutôt sympa non ? Bref en tout cas je me régale avec ce que le coloc de mon oncle a fait. Bordel c'est délicieux ce genre de truc. Je le dévore presque. Je dois m'en mettre partout puisqu'il me tend quand même une serviette, je m'essuie poliment pour ne pas faire adolescente répugnante et mal élevée. Il me demande d'où je viens, je ne veux pas le forcer à me faire la conversation. Enfin bon je lui répond normal non ? Faut créer des liens, c'est stupide presque je trouve mais bon passons. " Peut-être, j'ai pas l'intention de m'éterniser, je refais cette stupide année au lycée et je vais faire mes études à la fac " Bah oui je ne vais pas les faire chier longtemps. Mais moi je ne veux pas que l'on me pose des questions. Alors bim c'est moi qui reprend la conversation et je lui demande ce qu'il fait dans la vie. Je suis sûre qu'il est genre prof de musique, de danse ? Je le taquine, je lui explique un peu que cette scène restera gravée, non mais c'est normal non ? Quelle première rencontre. Au même moment on se dirige vers ma valise, il la prend, elle est énorme en même temps et y'a toute mes affaires alors forcément.. On monte je le suis. Je vais me perdre. Je ris légèrement. " Fais gaffe, je pourrais le prendre au mot, tu finiras par faire un tabac sur Youtube " Je souris légèrement à cette idée, ça peut être vraiment, vraiment drôle. Sinon il finis par me dire ce qu'il fait dans la vie. Je souris en entendant ça.. BAAAH ! Je déteste les chevaux, je ne sais pas vraiment ce qu'il peut leur trouver, je me souviens avoir voulu faire de l'équitation.. et bam.. après quelques mois de cours le cheval a eu peur et il s'est emballé, résultat.. ? Hosto et rééducation. " Je déteste les chevaux, j'en ai une pleure bleu, j'ai eu un accident quand j'étais plus petite et j'ai dû faire de rééducation après une jambe fracturée.. je ne sais pas comment tu fais, cette animal est horrible.. " J'ai peur de le choquer mais au moins c'est vrai, il me montre la chambre, elle est presque aussi grande que mon salon d'avant. " Oh bah c'est ça ma chambre ? C'est hyper grand.. Tu pourrais loger ton poney ici tiens " Je pouffe légèrement. " je suis sûre que ta chambre ressemble à celle des gamines fan d'équitation, oh je peux la voir si c'est le cas ? Je suis une enfant troublé, on doit pas me dire non " Je ris, c'est faux mais c'est marrant non, je vais pas en jouer, je le taquine. " Bon allez je vais me foutre à poile tu devrais partir, je suis sex-appeal incontrôlable " dis la fille qui est toujours vierge et qui a eu un copain si on peut appeler ça comme ça. Juste que j'aimerais être un peu seule.

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i bleed, i suffer, i'm only human.

C'est très bien rangé, toujours ici en même temps, je suis un peu maniaque et je dois aimé voir les choses à leurs places, avec une ado en pleine crise, je me doute bien que je n'obtiendrais pas gain de cause même si je lui explique les bienfaits de la propreté, un combat perdu d'avance. Peut-être, j'ai pas l'intention de m'éterniser, je refais cette stupide année au lycée et je vais faire mes études à la fac. oh, je vois, au moins, ça a le mérite d'être clair. C'est dommage, cette ville mérite vraiment d'être connu, en tout cas, moi, je m'y suis toujours senti à mon aise, j'ai pourtant grandis à Pasadena avec maman, mais je crois que c'est ici que j'ai établi mon chez moi. Elle a surement raison dans le fond. Ouais, je suppose que tu as laissé pas mal d'amis. Voir de petit ami mais je vais attendre un peu avant de me laisser emballer par une curiosité malsaine. Fais gaffe, je pourrais le prendre au mot, tu finiras par faire un tabac sur Youtube. Un bon moyen de me faire de l'argent non ? Je suis quelqu'un qui fait preuve d'autodérision, pour me déstabiliser, il faut réussir à me surprendre et je crois que peu de personnes y arrivent véritablement. On monte l'escalier quand je lui annonce que je m'occupe des chevaux, c'est une passion, j'y aussi sur mon temps personnel d'ailleurs. Je déteste les chevaux, j'en ai une peur bleu, j'ai eu un accident quand j'étais plus petite et j'ai dû faire de la rééducation après une jambe fracturée.. je ne sais pas comment tu fais, cet animal est horrible.. Beaucoup de gens pensent que cet animal est dangereux et dans le fond, il peut le devenir lorsque lui même est malmené, il sait être si perspicace sur les peurs des autres. Je paris que je peux te faire aimer cet animal à nouveau. Un paris osé, je sais, mais que je suis certains de réaliser. Peut être pas là, tout de suite, ça prend du temps pour refaire conscience, je me suis moi même pris quelques gamelles en cheval. Oh bah c'est ça ma chambre ? C'est hyper grand.. Tu pourrais loger ton poney ici tiens. je suis sûre que ta chambre ressemble à celle des gamines fan d'équitation, oh je peux la voir si c'est le cas ? Je suis une enfant troublé, on doit pas me dire non. je souris. Alors tu utilises ton statut de victime pour me manipuler, habile, mais je suis passé par là, je connais tous les tours ! Je la regarde quelques secondes, elle est plutôt souriante, un masque je suppose, un peu comme tous ces sarcasmes. Je me trompe peut être, je ne suis pas toujours bon juge des personnes qui partagent ma vie, mon histoire d'amour en est la preuve vivante. Bon allez je vais me foutre à poile tu devrais partir, je suis sex-appeal incontrôlable. Je secoue la tête : C'est peut être ça que tu devrais filmer pour gagner de l'argent sur youtube ! peut être un peu trop directe et adulte cette réplique, j'ai tendance à oublier qu'elle n'est pas de mon âge. Je passe une main dans mes cheveux, un peu gêné et je file avant qu'elle réplique, sortant de sa chambre. Je me suis du coup installé dans la chambre juste à côté de la sienne, plus petite mais tout aussi charmante, la décoration est quasi inexistante, pas de poster de chevaux, elle va être déçu en tout cas. Je m'allonge sur mon lit et je fixe le plafond. Elle me plait cette gamine. Je me décide alors à prendre quelques affaires pour rejoindre la douche, le reste de la visite pourra attendre quelques temps, après tout, elle va vivre ici non. Et puis, dans le fond, elle espère peut être découvrir l'endroit de son propre chef, sans guide, seule...

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Pff je sens que je vai sl'adorer ce type. J'ai un bon feeling, c'est bon signe non ? Je veux dire avec mon oncle le premier contact était plus distant. Bien que je pense aussi m'entendre avec lui, il a des airs de mon père, ça me fait affreusement bizarre, j'espère que je passerais au dessus. Mais je ne veux pas non plus être l'adolescente surveillée H24 parce qu'ils ont peur que je sois en dépression. Mais non, je n'ai pas l'intention de m'ouvrir les veines dans ma super nouvelle salle de bain aussi grande que mon ancienne chambre. Je vous jure que c'est un peu près les proportions. Enfaîte j'ai une chambre de la taille de mon ancienne cuisine et une salle de bain qui taille mon ancienne chambre, c'est dingue ici, j'aurais aimé y aller avant, connaître un peu plus cet endroit mais mon père l'a toujours évité parce que lui et les choses matérielle et familiale il n'a jamais aimé. Mes grands-parents étaient dans les finances.. connus.. on les voyait dans les journaux locaux.. et je dois avouer que moi non plus je n'aurais pas aimé. Mon père aurait eu une enfance stricte apparemment et il a tout fait pour ne pas me l'infliger, ce dont je suis ravie je dois avouer. En tout cas je suis assez contente de la chambre. Je lui ai expliqué cette phobie des chevaux depuis un petit accident. Enfin gros mais bon sans répercussion grave. " J'attend de voir, mais si je fais une syncope ce sera de ta faute et Arthur te mettra la fessée au lit " toujours la taquinerie. Mais j'aime bien, il est chou, il ne prend rien mal, j'adore ce genre de personne, mais je ne veux pas être trop blessante de toute façon. Puis je pense à un truc pour l'emmerder un peu. Sa chambre en imaginant qu'elle soit comme celle des gamines qu'il m'arrive de garder avec des posters et des chevaux miniatures. J'en ris d'avance, j'espère pour lui que cela n'est pas vraiment comme ça, ça pourrait être blessant je crois. En tout cas on passe vite à autre chose. Je lui avoue que j'ai envie de me changer, prendre une douche, voir un bain aussi, cette salle de bain donne envie. Il me fait rire légèrement avec son idée perverse, il ose et je peux le faire aussi, je suis imbattable. " c'est nul que tu connaisses les tours je dois dire.. faudra que j'en raille de ma liste imaginaire alors " Je lève les yeux au plafond. Je le taquine toujours et encore, je suis horrible et vicieuse ? peut-être bien. " Sinon pour la vidéo si je veux des millions de vu, il me faut une sextape.. genre imagine nous deux on ferait fureur un vieux et une ado.. " Le mot vieu n'est pas là pour le blesser mais pour l'emmerder. Je ris en le regardant, je suis la reine de la provoque, qu'il ne me cherche pas. " Je suis pas sûre que Arthur accepte ce genre de compromis d'ailleurs hein, le pauvre, tu t'as dit un truc sur moi.. vous ne devez pas être ravis de m'avoir.. " là je redeviens d'un coup sérieuse, je le pense sérieusement, un poids en plus quoi. " Tu peux me le dire, ça doit vous emmerder plus qu'autre chose une fille comme moi qui ose dire ce qu'elle pense.. tout haut. " Je pouffe, je pose mon sac au coin de mon nouveau lit. sans trop le regarder.

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EPHRAM ∞ MAYA

i bleed, i suffer, i'm only human.

Si elle arrive un jour à percevoir cet animal comme moi je le perçois, elle ne pourra que l'aimer. Il allie grâce, élégance et courage. J'attends de voir, mais si je fais une syncope ce sera de ta faute et Arthur te mettra la fessée au lit. Merde, cette image est déroutante, je vais essayer en tout cas, de la faire apprécier le cheval, peut être pas autant que moi car le challenge est de taille mais la faire oublier ces peurs. Surtout que je suis un bon pédagogue, c'est mon métier ceci dit alors c'est quand même mieux. c'est nul que tu connaisses les tours je dois dire.. faudra que j'en raille de ma liste imaginaire alors Elle est drôle, revigorante et malgré son drame, elle semble être quelqu'un de plutôt stable. Moi j'ai été une épave pendant des mois après la mort de ma mère, elle est forte je crois. Tant mieux, j'avais peur de devoir la réconforter, chose que je ne suis pas sur de pouvoir faire... Sinon pour la vidéo si je veux des millions de vu, il me faut une sextape.. genre imagine nous deux on ferait fureur un vieux et une ado.. Le vieux, qui est ce qu'elle appelle vieux, déjà que la crise de la trentaine est pas réellement passée, enfin, je sais qu'elle ne dit pas ça méchamment. Je parlais de youtube, pas de youporn. Parce que des vidéos de cul avec des vieux et des jeunes, je suis sur qu'on en trouve déjà un paquet sur la toile. Je ne suis pas adepte des films pornos, je l'ai été un temps, pendant l'adolescence, cette période où les hormones vous travaillent, mais franchement, c'est dégradant, pour tout le monde je trouve. Je suis pas sûre que Arthur accepte ce genre de compromis d'ailleurs hein, le pauvre, tu t'as dit un truc sur moi.. vous ne devez pas être ravis de m'avoir.. Pour la première fois depuis que nos regard se sont croisés, elle est sérieuse, l’intonation grave de sa voix le laisse entendre. C'est sur que Arthur n'est pas très doué quand il s'agit d'exprimer ces sentiments, jamais il n'ira lui dire qu'il est content qu'elle soit là, en tout cas, j'en doute, et même si elle risque de changer nos vies, elle se trompe, elle n'est pas un poids pour nous. Tu peux me le dire, ça doit vous emmerder plus qu'autre chose une fille comme moi qui ose dire ce qu'elle pense.. tout haut. Je m'approche alors qu'elle s'allonge sur le lit : Tu plaisantes, on a toujours voulu avoir un enfant. Je continue sur le ton de la plaisanterie et ajoute : Nous sommes ravis que tu sois ici. Tu aurais vu Arthur, il voulait que tout soit parfait. Je crois qu'il l'aime beaucoup, même s'il ne la connait pas vraiment, il était en froid avec son frère depuis pas mal de temps déjà. Je décroise les bras sur ma poitrine et ajoute : Je te laisse t'installer. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je serais dans le coin, je bosse pas aujourd'hui. Je lui adresse un large sourire et je retourne dans ma nouvelle chambre pour récupérer quelques affaires pour filer sous la douche.

EPHRAM ∞ MAYA

I BLEED, I SUFFER, I'M ONLY HUMAN.

Je lève les yeux au ciel, non je ne suis pas du tout choquante comme fille. Mais sans gêne c’est possible, j’ai été habituée à être simple et conviviale, on peut dire que c’est réussi que tout va bien non ? En tout cas je l’aime bien moi le coloc de mon oncle, je le trouve relativement cool et je ne vais pas me plaindre qu’il accepte plutôt bien mes taquineries. Il pourrait mal le prendre, je n’ai pas encore osé en faire à Arthur et apparemment j’ai eu raison puisque Ephram me dit qu’il semble un peu plus susceptible. Mais passons en tout cas je crois que je vais bien me plaire, je sais parfaitement que je m’incruste un peu, mais ce n’est pas pour longtemps, après tout je ne veux pas imposer ma présence à qui se soit, je me sens assez mal comme ça, si en plus ils auraient préféré ne pas m’avoir je crois que je serais capable de me barrer. Et non, même avec mon caractère de merde, je n’ai jamais fait de fugues parce que j’ai toujours eu des parents plutôt à l’écoute et je les aime. Il me manque terriblement, juste l’odeur de mon père, celle qui me rassure et me montre que je suis au bon endroit, en sécurité.. ma mère son parfum m’inspirait l’amour.. la bonté. Maintenant j’ai presque du mal à me souvenir de ça.. c’est triste non ? C’est comme si un mois de ma vie avait été balayé sans que je ne puisse rien faire. Je crois que tout ça me revient d’un coup ; je ne suis pas du genre lunatique mais pour le coup je dois avouer que là, je ne sais pas tellement comment réagir. Je deviens un peu nostalgique je suppose que ce genre de moments se reproduiront encore, j’imagine que c’est normal. J’espère ne pas être trop pesante pour eux. J’inspire et je m’étale sur le grand lit deux places qui prend un tiers de la chambre. On pourrait en loger plus que deux c’est une certitude. Je l’entends approcher, une chose est sûre c’est que le parquet m’empêchera de sortir en douce, il grince affreusement. Je pouffe à sa réflexion, pas mal je dois avouer, il a un bon niveau. Je le regarde, en y repensant il ne fait pas tellement gay, enfin ça serait du gaspillage s’il l’était pour de vrai. Il a des airs de ce type dans une des séries que je regarde.. Hm Robb Stark dans Game Of Throne toutes mes amies bavaient sur l’acteur, j’ai toujours une préférence pour son demi-frère. Bah oui c’est vrai qu’il est relativement bien Jon Snow non ? Je ne sais pas, comme il était un peu plus rebelle.. anyway ! On s’en fout, je ne vais pas me mettre à fantasmer sur le colocataire de mon oncle, je crois que ça serait la meilleure. Et puis si je pars dans un campus ailleurs je ne vois pas l’intérêt même de me trouver un copain ne serais-ce qu’au lycée. Je lui souris légèrement, mais il finit pas s’éclipser, ça me rassure un peu que Arthur soit perfectionniste avec mon arrivée parce que je suis un peu perdue. En tout cas je suis assez rassurée. Je le laisse partir pour aller se doucher. Je dois avouer que j’en fais autant. Même un long bain.. puis je traîne en peignoir dans ma chambre et je commence à ouvrir ma valise.. trouver de la place, m’installer et mettre un peu de bordel comme j’aime. Enfin cela reste rangé tout de même. Je descends dans la soirée et on mange un petit truc.. et je propose l’idée de regarder un film d’horreur, je le provoque un peu. Je l’ai sur mon ordinateur le film, Conjuring. Je monte le prendre et on prend la HDMI sur l’écran plat. Je me fous sous le plaid. Je l’ai téléchargé juste avant l’accident et je dois avouer que je ne l’ai pas encore regardé. Je suis assez froussarde et que toute seule cela ne me tentait pas. J’ai ma peluche avec moi, une chose que l’on ne m’enlèvera pas de mon ancienne vie. « Je suis sûre que tu vas te pisser, moi j’en suis capable en tout cas. » Je ris légèrement, je suis recroquevillais sur moi-même et j’attends que tout cela commence. Le suspense commence rapidement et moi j’ai une idée, je glisse doucement ma main derrière lui et je le chatouille dans la nuque en faisant comme si de rien n’était juste pour lui faire peur. Je peux être une peste en vrai. Mais j’aime bien ça et puis j’aime bien finalement Ephram.

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i bleed, i suffer, i'm only human.

Je file sous la douche, rapide et efficace, chantant à tue tête un classique des Stones, l'un de mes groupes préférés. C'est avec ce genre de truc que je me rend compte que je suis un peu vieux, mes gouts musicaux commencent à être dépassés pour la plupart des jeunes d'aujourd'hui. La journée passe vite, je flâne dans la jardin, avec un bouquin, Maya ne passe pas me voir, en même temps, elle a surement bien mieux à faire, explorer les lieux, se retrouver un peu avec elle même pour faire le point sur tous ces changements brutaux dans sa vie en même temps. Mais je crois que le plus difficile dans la période de deuil, c'est quand on commence à oublier les petits détails... Le soir arrive très vite, on mange un truc ensemble, encore assez gras, je dois avouer consommer pas mal de produits pas très bon pour la santé et elle propose un film d'horreur. Aucun soucis pour moi, j'ai tendance à trouver ces films un peu risible, c'est vrai, à chaque fois, on sait exactement quand le tueur va attaquer, c'est aussi prévisible que drôle d'ailleurs. Enfin, heureusement pour moi, parce que déjà qu'elle doute sincèrement de ma virilité, alors si en plus je me cache les yeux devant un film d'horreur. Je suis sûre que tu vas te pisser dessus, moi j’en suis capable en tout cas. Je hausse les épaules et la rejoins sur le canapé après avoir lancé le DVD, oui, on a perdu la télécommande depuis maintenant un bon mois et on ne l'a jamais retrouvé. Depuis, on doit se déplacer pour tout faire. Pas bien grave vu que l'on regarde très rarement de DVD. Celui là est pas trop mal, j'admets que le suspense se maintient plutôt bien et les effets spéciaux sont à couper le souffle. La voilà qui glisse sa main derrière moi pour me chatouiller, je la vois venir depuis déjà un bon moment mais je ne disais rien. C'est au moment où elle frôle mon coup que je lui attrape le bras en vitesse dans un sourire. Laisse tomber, c'est moi qui fait l'homme dans le couple. T’arrivera pas à me faire flipper. Je lui fais un clin d'oeil. Une image que j'aurais pu lui épargner mais elle m'a tellement taquiner la dessus que je jouerais mon rôle jusqu'au bout. En tout cas, si elle cherchait à me faire peur, c'est rapper, je ne crois pas à la magie du film d'horreur, je leurs concède volontiers de bons effets spéciaux, mais les scénarios sont à chier, les acteurs la plupart du temps mauvais et je ne parle pas des dialogues... Peut être que sa technique aurait pu marcher, sous l'effet de la surprise, mais elle aurait du s'approcher plus furtivement. De plus, je lui déconseille fortement de jouer à ça avec moi car j'ai parfois du mal à m'arrêter et je ne voudrais pas provoquer chez elle un arrêt cardiaque. Je suis sur qu'Arthur m'en voudrait énormément si je la tuais le premier jour.

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I BLEED, I SUFFER, I'M ONLY HUMAN.

J'ai eu une idée assez marrante je trouve non ? Ce film d'horreur, j'avoue que moi là si je n'avais pas des idées chiantes comme j'en regorge et bien je dois dire que je serais en train de me pisser dessus, bon c'est une expression, j'ai arrête de mouiller ma culotte depuis des années. Enfin passons, je suis obligée de faire cette connerie, je suis trop en stresse dans ce film. Il paraît qu'il est basé d'une histoire vraie, c'est affreux et moi qui vient d'arriver dans un vieux manoir.. je prie pour qu'il ne soit pas hanté, ça me foutrait la trouille je dois dire, bien que je n'ai pas tendance à y croire maintenant le moindre bruit deviendra suspect pour moi. Honnêtement j'étais persuadée que j'allais réussir mon coup mais je me suis faîte avoir moi-même en beauté, à la merde, c'est de l'abus, il n'a même pas sursauté.. enfaîte.. C'est moi qui sursaute à son coup de maître, il me surprend avant et je me fais tout bonnement avoir, misérable. Je me pince les lèvres, faudrait qu'il arrête d'entretenir ce mythe qu'il soit en couple avec mon oncle je commence à avoir des soupçons à force. " Sérieusement arrête avec le couple.. je vais avoir des idées d'horreurs toute la nuit et je ne te parle pas du film ! " Je le met un peu en garde, s'il veut être un minimum crédible après en vrai mec faut vraiment qu'il arrête, je vais l'imaginer gay pour toujours et là mon dieu le gaspillage. Je reprend ma main qui est resté dans la sienne avant d'être troublé et je tente de me reconcentrer sur un film.. seulement l'action n'arrive pas tout de suite, je suis trouillarde.. je commence m'endormir, c'est lorsque je sens l'épaule d'Ephram sur ma joue que je me redresse.. " OUlah, je vais aller me coucher je crois.. je suis .. fatiguée.. " Je suis un peu perplexe, j'attrape ma peluche et je remonte éclairée par mon portable. Je me déshabille, j'enfile un débardeur et une culotte juste ça pour dormir, il ne fait pas froid et je me glisse sous les couverture. Je crois que je ne fais pas de vieux os.

Il faut beau, magnifique, je me surprend à être étonnée même d'ailleurs. Il fait tellement mauvais dans le nord du pays. On doit passer le week end au bord de la mer.. j'adore l'océan, le bruit. On roule, mes écouteurs sur mes oreilles, je vois ma mère se retourner avec un sourire, j'en déduis qu'elle veut me parler, mais elle ne voit pas comme moi ou mon père arriver le camion, j'hurle et la voiture tourne, on évite le choc.. mais le vide se montre devant nous.. je perd la notion d'apesanteur.. avant que je puisse réagir l'eau envahit la voiture.. Je reste bloquée.. mes parents ne bougent plus.. inertes.. moi je tente de sortir, je tape au vitre, j'étouffe, je veux crier, je crie, je n'ai plus d'air dans les poumons.. je me débats.. je crie sans jamais être entendue.. je le revis encore et encore..

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i bleed, i suffer, i'm only human.

Ce film ne me file pas le moindre frisson, au contraire, il me fait doucement sourire. Sérieusement arrête avec le couple.. je vais avoir des idées d'horreurs toute la nuit et je ne te parle pas du film ! Je souris, après tout, c'est elle qui a voulu jouer avec ça. Elle ne trouve ça finalement pas si drôle. Le pire c'est qu'avec les connerie que les gens me sortaient, j'ai fini par y croire, je me souviens très bien du moment où j'ai embrassé Arthur, oui parce que je l'ai fais. Dégueulasse, non mon truc c'est les filles. Une en particulier d'ailleurs, le soucis c'est qu'elle ne me regardera jamais comme elle le regarde lui. Je sais très bien que je ne serais jamais gagnant dans cette histoire, je ne peux même pas entrer en compétition avec ce qu'elle ressent pour lui et pourtant me voilà, tristement amouraché d'une femme qui ne sera jamais mienne. Enfin bref. Elle finit par s'endormir, sur mon épaule, je souris à cette idée et je regarde donc la fin du film en solitaire. Elle ne s'assoupit pas trop longtemps et se réveille presque en sursaut. Oulah, je vais aller me coucher je crois.. je suis .. fatiguée.. Je lui souhaite une bonne nuit et je regarde la fin du film par curiosité, mouais, pas terrible quand même. Je baille, il serait franchement temps d'aller me coucher moi aussi, surtout que demain, je travaille. Je grimpe les marches mais un bruit étrange venant de la chambre de Maya m'inquiète. Elle est plus qu'agitée, elle se secoue dans tous les sens, elle crie, elle donne l'impression de jouer sa vie sur ce coup là. Je me permet de rentrer dans la chambre et je cours jusqu'à son lit avant de la réveiller. Les terreur nocturnes, c'est terrible, j'ai eu la chance de n'en avoir que quelques semaines après la mort de maman, je suis toujours en incapacité totale de prendre un avion aujourd'hui mais je dors désormais comme un bébé, heureusement. Le psy m'a dit à l'époque que c'était un contre coup, qu'il fallait accepter la mort pour que les cauchemar s'en aillent. Connerie oui. Elle se réveille alors en sursaut et je la prend dans mes bras : Hey, je suis là, ça va aller. Elle est peut être pas si forte qu'elle voudrait le faire croire finalement. Je la serre un peu plus fort, je sais bien que ce n'est pas moi qu'elle aimerait serrer dans ses bras mais sa mère où son père, seulement, c'est impossible, alors faute de mieux. Je pourrais appeler Arthur si la situation l'exige, il rentrerait illico, mais je devrais réussir à la rassurer ou en tout cas, essayer. Elle a du mal à respirer, je m'écarte doucement pour aller récupérer un verre d'eau dans la salle de bain. Tu devrais boire un coup. fis je en souriant, tendant le verre dans sa direction. Ce n'est pas le film d'horreur qui la met dans cet état, on le sait tous les deux.

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Je replonge. Le ralentis de la mort. C'est le cas de le dire. Tout va lentement d'abord, la voiture est dans le vide, l'apesanteur n'existe plus pendant un petit moment, quelques secondes.. je ne sais pas, là cela me paraît une éternité ou je n'arrive pas à sortir, on est bloqué et pourquoi mes parents ne tentent plus rien.. Le fracas avec l'eau est violent.. dur, comme si on heurtait du béton.. je vous jure que l'effet est presque le même, le choc est rude, il est fort, il me couple le souffle, je colle à mon siège.. L'eau arrive, elle nous envahit c'est comme si elle entrait aussi dans mes poumons, elle m'étouffe.. je suffoque, je me débats, je tente de me détacher mais je n'y arrive pas du tout.. je n'arrive à rien.. Et mes parents sont inconscients depuis le début. Je sens encore la fraîcheur de l'eau. Je suis morte de froid.. je n'ai plus d'air.. je n'y arrive pas. Je ne sais pas comment sortir de cette voiture, rien ne marche, je sombre doucement, une acouphène sonne dans ma tête.. et une voix m'appelle.. Je l'entend.. J'ouvre les yeux presque en sursaut et je me rattache à la première personne que je vois.. Lui.. Euh Ephram.. Je l'accroche en panique comme une noyée qui tente de se sortir de son cauchemar.. Il me serre contre lui, je le remercie de ne pas me laisser déjà.. je suis morte de peur.. en pleine panique, je ne gère pas le moins du monde mon état. Je reprend mon souffle avec difficulté.. Je m'accroche toujours à lui lorsqu'il songe bon que je boive.. Je ne réalise que lorsque je vois l'eau.. Je panique et je tape dans le tape qu'il tient pour l'envoyer à l'autre bout de la pièce.. " Je veux pas me noyer.. je ne veux pas me noyer ! " Je me recroqueville en boule et je me balance sur le lit pour me calmer.. je répète cette phrase encore et encore.. je me sens mal.. oppressé.. Je change alors pour dire. " M'abandonne pas " en boucle entre un chuchotis et un murmure. Je ne veux plus être seule, seule je me noie doucement.. dans ce tourbillon d'eau glaciale.. Je tremble de partout, j'ai toujours les images de l'accident dans la tête.. je suis morte de peur, l'idée que l'eau me touche à ce moment donné.. m'angoisse plus que. Je ressens cette sensation.. mon coeur était sur le point d'exploser et mes poumons gelés avec la température de l'eau.. Pas l'eau.. s'il vous plait..

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Ce lui tend le verre qu'elle jette avec une véhémence qui me déroute, je ne comprend qu'une fois qu'elle prononce les mots : Je veux pas me noyer.. je ne veux pas me noyer ! Quel crétin je fais, en plus, Arthur m'a parlé du drame, de la façon dont ça s'est déroulé. On ne file pas un verre d'eau alors qu'une fille qui a tenté de se noyer vit une véritable crise d'angoisse. Quel crétin, je m'en veux, surtout qu'elle se recroqueville sur elle même et qu'elle ne me laisse aucune chance de l'aider. Je la regarde, impuissant quelques instants. M'abandonne pas . J'avale difficilement ma salive, elle cachait véritablement bien son traumatisme, elle donne presque l'impression d'être ailleurs, de ne plus faire parti du même monde que moi, cloitrer dans un souvenir dont elle n'arrive plus à se dépêtrer. Je me positionne juste derrière elle, je l'entoure de mes bras de façon ferme et je colle son dos contre mon torse. Chut... Là, ça va aller, c'est finit... C'est finit. murmurais je à son oreille alors que ma tête se cale doucement contre son épaule. Ma méthode est probablement pas la bonne, je dois avouer que c'est la première fois que je me retrouve face à ce genre de situation et que je ne sais pas vraiment comment agir. Je la maintiens contre moi, doucement, jusqu'à ce qu'elle se calme. Ses sanglots diminue, les balancements aussi et je la sens plus réceptive, elle ne répète plus la même phrase en boucle. Il semblerait que ma technique fonctionne. Je la serre un peu plus fort. Il faudra de longues minutes pour qu'elle se détend. Je caresse doucement sa chevelure et je répète doucement : Ca va aller. Je suis là. Je reste tout contre elle, si elle souhaite me virer, elle me le dira. Je suppose qu'elle a besoin de moi à cet instant, et même si l'on est pour le moment pas grand chose l'un pour l'autre, je me suis rapidement prit d'affection pour la gamine et je dois avouer vouloir lui porter main forte dans cette épreuve terrible. Peut être parce que je l'ai vécu moi aussi plus jeune et que je sais que la détresse ressentie peut être terrible. C'est vrai, nos parents, on en a besoin, surtout à l'adolescence, on se construit à travers eux, et sans repère on peut parfois se perdre, il suffit de tomber sur les bons modèles.

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Je laisse me spires angoisses prendre le dessus sur mon corps, je ne suis plus vraiment moi-même, juste une fille qui panique, une faible. Moi qui ne voulais pas montrer cette facette de moi, je crois que c'est relativement loupé, maintenant pour quoi je vais passer ? Je ne sais pas.. j'ai peur du regard que pourra avoir Ephram sur moi.. c'est un peu la honte de se retrouver dans un tel état devant une personne que l'on tente d'impressionner. Je n'arrive pas à croire que j'en suis réduite à ne plus me contrôler tellement je suis sous le contrôle de mes peurs les plus sombres. Alors je me recroqueville sur moi même, répétant sans cesse des phrases qui pour un homme qui n'a pas connu mon épreuve ne sait pas du tout de quoi je peux parler, je dois juste paraître totalement dingue. Je crois qu'Arthur va me faire poursuivre mes thérapies à cette allure, pourquoi j'ai horreur des psychologues, ils ne m'ont pas tellement aidé pendant mes semaines d'hôpital. Je le sens bouger, le lit bouge.. mais je ne réagis pas.. il se pose derrière moi, ses jambes m'entourent.. il me serre contre lui, j'adore cette sensation de chaleur corporelle, elle me fait un bien fou, on pourrait en être accroc trop rapidement. Il me parle pour que tout aille mieux, j'écoute ses paroles.. j'inspire doucement, j'entrelace mes doigts dans les siens.. ma tête tombe en arrière sur son épaule et j'inspire encore, mes balancements se sont arrêtés. Il me fait du bien.. j'en raffole. Je l'écoute encore, je ne veux pas qu'il parte, j'ai trop peur que cela revienne.. Je tend mes jambes.. je me laisse aller contre lui peut-être trop, à ce moment je suis juste ailleurs, bien.. mieux.. La fatigue reprend rapidement le dessus.. Je me blottis contre lui comme une enfant.. j'ai son odeur comme une peluche qui me berce.. Je souffle doucement à m'endormant à nouveau dans son cou sans avoir lâché ses mains, ou lui, je ne rend pas tellement compte que je ne lui facilite pas la vie au final.

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Ce n'est pas simple de gérer ce genre de crises, je ne sais même pas si je m'y prend bien, mais elle finit par se calmer, elle finit même par s'endormir d'ailleurs. Moi je reste à veiller à côté d'elle pendant de longues minutes, au cas où elle recommencerait et je finis par m'endormir à mon tour collé contre elle. C'est étrange d'ailleurs, la seule femme contre qui je me suis endormi ces dernières années, c'est Kayla, et encore, les fois où elle ne rentrait pas chez elle pour passer la nuit avec son mari. Cette journée aura été riche en émotions en tout cas, cette petit s'apprête à changer définitivement nos vies. Non mais c'est quoi ce bordel ? s'exclame Arthur en hurlant à travers la pièce, j'ouvre les yeux avec peine et je me décale sur le côté, qu'est ce qui lui prend, même les voisins ont du l'entendre. Faut dire que la situation peut porter à confusion, je suis en caleçon et tee shirt. Je remarque alors Maya juste à côté de moi, non il croit quand même pas que... Elle a douze ans de moins que moi, c'est impossible et puis c'est la nièce de mon meilleur pote, je ne lui ferais jamais ça. Enfin jamais... C'est pas ce que tu crois mec, il s'est rien passé. Je n'en dis pas plus, après tout, je ne sais pas trop à quel niveau la brunette veut se confier à propos d'hier soir. Ce qui est sur, c'est que j'ai dormi comme un bébé moi, je me frotte les yeux et je baille un coup avant de m'étirer. Je me lève et j'enfile alors mon jean, le regard de mon meilleur pote ne s'apaise pas vraiment, je peux comprendre qu'il ait un doute sur le coup mais tout de même. Tu sais qu'il y a que toi dans mon coeur. fis je dans un sourire pour détendre un peu l'atmosphère. C'est pas drôle. C'est vrai que je n'ai pas aussi bien dormi depuis des lustres et que j'ai apprécié la chaleur de son corps contre le mien mais comment peut il songer à ça... Non même moi, je ne sais même pas pourquoi je pense à tout ça, cette gamine et moi, c'est juste de la complicité, je l'apprécie voilà tout. Je souffle un bon coup et je me tourne vers Maya, espérant qu'elle va m'épauler un peu sur ce coup là. Parce que je commence clairement à patauger dans la sauce et je ne sais plus trop comment me sortir de ce quiproquo. Arthur, tu crois sincèrement que j'irais dévergondé ta petite nièce ? Pas qu'elle soit vilaine ou autres, les conditions sont justes trop étranges pour qu'il se passe quoi que ce soit entre nous.

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Il arrive à faire un exploit. La dernière fois que j'ai fait ce genre de crise, c'était à l'hôpital et les infirmières n'ont pas eu le choix que de me donner un somnifère beaucoup plus fort pour que je me calme. Lui n'a pas eu besoin d'avoir recours à des médicaments, juste sa présence a su me calmer.. je me suis laissée allée.. contre lui, avec un besoin d'être contre lui. Je finis par m'endormir contre lui, je suis presque sûre que je vais baver, parce que je bave souvent.. heureusement qu'il a un t-shirt. Je suis bien, pas trop froid, pas trop chaud, c'est très bien, je me sens en sécurité. Je ne fais pas de rêve, je suis juste bien, je me repose, je rattrape un début de nuit agité. Je me sens bien jusqu'à ce que j'entend hurler dans ma chambre.. ohhh putain c'est quoi ce bordel, c'est ça leur réveil ici ? Non parce que je suis en vacances et que j'aimerais bien dormir encore un peu si possible. J'ouvre difficilement les yeux et je vois mon oncle encore en costard de boulot dans l'entrée de ma chambre.. apparemment cela ne semble le déranger que je dorme avec son meilleur ami. Je me lève sur les coudes pour regarder encore une endormie la scène, je pouffe, c'est stupide, il me voit perdre ma virginité avec un mec que je connais à peine. Franchement s'il est à ce point Arthur, il risque de me saouler, je suis majeur, et si j'avais eu mon diplôme j'aurais pas eu à vivre avec lui mais juste à aller à la fac seule. Je ne suis pas une gamine en plus de ça, si j'avais couché avec Ephram je ne vois pas en quoi cela aurait pu être un truc grave. Je pouffe un peu.. Arthur ne se déride même pas lorsque Ephram s'est levé pour lui dire qu'il n'y a rien. Je me lève aussi. " J'ai fait l'amour avec lui toute la nuit, c'est pour ça qu'on était habillé, Ephy, tu es un putain de bon coup j'adore ! " Je lui fais un clin d'oeil. je m'approche de mon oncle. " tu veux aller vérifier ma virginité chez un médecin pour pouvoir me marier au pasteur de la ville ? Soit mon très cher oncle " Je me moque de lui. Je ris. " On parlait on s'est endormi, ça arrive ! il était là lui au moins " Je souris ironiquement. je me tourne vers son meilleur ami. " désolée je crois avoir bavé sur toi " je hausse les épaules de manière innocente. Puis à nouveau vers Arthur.. " Si tu es jaloux va faire une scène ailleurs ! " je suis garce avec lui mais bon.. Il se renfrogne un peu je crois parce qu'il ne répond rien il tourne le dos, faut apprendre que si on me cherche, on me trouve, Arthur s'il joue à m'oncle trop protecteur il risque de ne pas avoir le dernier mot.. il n'a jamais été là pour moi.. et je suis ici de force alors je ne veux pas être traitée comme une gamine.

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Il n'est pas content, je me rend compte de ce que l'on peut imaginer en voyant la scène et je comprend ce qu'il a du ressentir, mais qu'il prenne un peu de recul par rapport à tout ça et réfléchisse cinq minutes. On se connait à peine, on a douze ans d'écart et elle vient tout juste de vivre un drame, je serais pas assez stupide pour me servir de ça, il faut vraiment qu'il se déride. J'ai fait l'amour avec lui toute la nuit, c'est pour ça qu'on était habillé, Ephy, tu es un putain de bon coup j'adore ! tu veux aller vérifier ma virginité chez un médecin pour pouvoir me marier au pasteur de la ville ? Soit mon très cher oncle Euh Ephy ? Pitié non... Ouais, on peut pas vraiment dire qu'elle m'aide, je ne suis pas certains qu'Arthur soit réceptif aux sarcasmes dans ce genre de situation, elle aime se brûler les ailes la petite. J'avale difficilement ma salive, je suis désormais simple spectateur de cette scène. On parlait on s'est endormi, ça arrive ! il était là lui au moins. désolée je crois avoir bavé sur toi Aie, ça fait mal ça, je vois le visage de mon pote se décomposer, la cohabitation risque d'être un peu plus tendu que je l'imaginais, à moins que d'ici quelques jours tout soit oublié et qu'on arrive même à en rire. J'espère sincèrement que ce sera le cas. Pour ce qui est de la bave, rien de très grave, je l'excuse largement, elle était si mal hier. Si tu es jaloux va faire une scène ailleurs ! Et bien elle a du répondant la petite. Moi ça ne sera pas aussi bien passé si j'avais usé de sarcasmes à ce point là, il l'aurait au contraire très mal prit, je préfère donc ne rien dire. Il part en ronchonnant, ça va pas être facile à récupérer ça, parce que quand il boude, il boude sacrément le petit. On se retrouve tout les deux dans sa chambre, mon jean défroqué, je lui adresse un sourire : désolé, je me suis endormi, je... J'aurais du rejoindre mon lit une fois qu'elle même avait trouvé le sommeil, ça aurait évité ce mélodrame. Je fronce les sourcils et je me gratte la nuque, un peu gêné. Je vais peut être te laisser dormir. Et t'en fais pas pour la bave. Quant à Arthur, il viendra s'excuser, essaye d'être conciliante avec lui, la situation n'est pas simple pour toi mais pour lui non plus. Je souris, elle en fera bien ce qu'elle veut de mes conseils, mais ce serait quand même plus chouette si l'ambiance était correcte à la maison. Je ne reparle pas d'hier, parce qu'il semble clair qu'elle veuille montrer une image forte d'elle, le contraire de ce qu'elle était en pleine crise même si ses angoisses sont légitimes.

TERMINE

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