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 We'll never be a family (Clélie)

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Nathaniel Carnigan
Nathaniel Carnigan
› célébrité : Sebastian Stan
› messages : 59
› âge : vingt-huit ans à essayer de recoller les morceaux d'une famille brisée, à jouer les adultes-adolescents, à papillonner et à vouloir être père en même temps.
› études/job : L'indécision le caractérise. Il a tout fait et rien fait à la fois. Même si l'humanitaire lui fait de l’œil depuis quelques temps...

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MessageSujet: We'll never be a family (Clélie)   We'll never be a family (Clélie) EmptyDim 24 Aoû - 14:11

We'll never be a family
Nathaniel & Clélie



Le cinquantième anniversaire de ma mère. Un siècle d’existence… Si ce n’est pas la classe, ça. Certains ne dépassent même pas le quart du siècle. Je savais qu’elle avait prévu une grande fête mêlant demi-frère, demi-sœur, frères et sœurs… Bref, un capharnaüm complet. Enfin, à moitié complet. Puisque évidemment, l’autre moitié des Carnigan ne prendront pas la peine de se déplacer. Les invités feront semblant de ne pas faire attention à cette absence flagrante et ce sera parfait. Les paroles d’Andreas me revinrent en pleine face et encore une fois, je désespérais de ne pas pouvoir rester dans mon coin, de ne pas m’en mêler, de ne pas faire l’autruche. Encore une fois, j’allais tenter de ramener ma tête de mule de sœur à la raison. Parce que même si elle ne disait rien, je savais que ma génitrice espérait secrètement que les jumelles soient dans la même pièce sans s’étriper pour une fois et au pire que Clélie fasse acte de présence. Je sentais la prise de tête à des kilomètres. Un soupir s’échappa de mes lèvres alors que j’étais dans la cuisine familiale. « Tu n’es pas obligé d’y aller, Nathaniel. Tu seras là, tes frères et sœurs aussi… Ne t’embête pas avec ça. Ta mère arrivera à s’en remettre. Elle s’en remet toujours. » Je levai les yeux vers mon beau-père avant de secouer la tête de gauche à droite. Cet homme était incroyablement perspicace ou était-ce juste moi qui montrais mes émotions comme si j’étais un livre ouvert ? Aucune idée. Je sortis de la demeure en silence avant de me diriger vers ma voiture. Direction Rosedale Heights. J’espérais juste que la rousse soit dans le coin et si possible, seule. Déjà que les voisins pourraient appeler les flics pour tapage trop matinale à cause de l’intensité de notre discussion alors je n’imagine même pas la réaction de ses colocs. Eux, ils finiraient par avoir les tympans percés.  J’avais l’impression d’être un condamné à mort se dirigeant vers l’échafaud alors que cette initiative venait de moi. Même si la véritable raison, c’était de faire plaisir à ma mère. Aussi stupide mes parents avaient été avec cette histoire de choix, j’avais fini par plus ou moins leurs pardonner. J’arrivais devant le numéro 24 et je sortis du véhicule. Une voisine semblait m’épier comme si j’étais un possible cambrioleur ou un dégénéré venu assassiner tous les occupants du coin. Il y a des paranoïaques, je vous jure. Manquerait plus qu’elle aille chercher son mari et une arme quelconque pour me tirer dessus. On était aux Etats-Unis après tout. Tout était possible. Je pris une profonde inspiration, saluant la charmante dame au passage toujours aux aguets et frappa à la porte de la maison. Au bout de quelques minutes, une tête rousse fit son apparition. Visiblement, très heureuse de me voir. « Surtout cache ta joie, petite sœur… » Je n’attendis pas une quelconque invitation de sa part pour rentrer. « Désolé pour cette impolitesse mais, te connaissant, tu serais bien capable de me laisser sur le palier après m’avoir gentiment refermé la porte au nez. » Blasé, j’étais irrémédiablement blasé. Je savais que mon entrée en matière n’allait pas l’aider à se calmer mais, c’était plus fort que moi. Je ne me voyais pas jouer au gentil grand-frère, inconscient du danger. Pas après les horreurs que Clélie m’avait balancé la dernière fois. « Alors, comment tu vas depuis la dernière fois ? » Moins d’humeur massacrante, j’espère…

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Clelie Carnigan
Clelie Carnigan
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MessageSujet: Re: We'll never be a family (Clélie)   We'll never be a family (Clélie) EmptyMar 26 Aoû - 17:39

we'll never be a family
avec le dalaï-lama et Ursula, Nathaniel & Clelie
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Clelie était d'humeur maussade depuis quelques jours comme tous les ans à cette période et ce, depuis dix longues années déjà. Elle savait pertinemment ce qui la mettait d'aussi mauvaise humeur — encore davantage que d'habitude —, mais elle préférait le refouler au fond d'elle plutôt que devoir en parler. Même à Juliet. Au lieu de ruminer, ou plutôt pour donner l'impression qu'elle n'était pas en train de le faire, elle avait passé la matinée à récurer la cuisine dans les moindres recoins, jusqu'au dernier joint derrière le réfrigérateur. Tout était tellement encrassé que Clelie en avait eu des boutons. C'était dégueulasse. Tout était vraiment dégueulasse ! Comment pouvait-il y avoir autant de crasse alors qu'elle avait déjà tout récuré à peine une semaine auparavant ? A croire que ses colocs s'étaient ligués contre elle pour rendre leur intérieur aussi propre qu'une porcherie. Ils étaient loin d'être des fées du logis et des maniaques comme elle mais Clelie avait bizarrement l'impression qu'ils se moquaient d'elle. La fameuse théorie du complot là où il n'y avait qu'un demi-centimètre de poussière. Clelie devait se ressaisir et arrêter de croire que tout le monde en avait après elle.
Son après-midi ressembla tout autant au fameux grand nettoyage de printemps — qui se transformait avec elle plutôt au fameux grand nettoyage de la semaine — et elle passait la serpillière dans le salon lorsqu'on frappa la porte. Clelie sursauta avant de maugréer. Qui venait la déranger alors qu'elle avait clairement mieux à faire ? Son visiteur attendrait ! Elle finit de laver la partie de sol encore souillée avant d'aller ouvrir. Et la personne qu'elle découvrit derrière la porte n'était pas là pour arranger son humeur. « Surtout cache ta joie, petite sœur… » Nathaniel, son cher frangin qui la bassinait à toujours lui répéter la même chose ; le seul de la famille qui insistait encore pour les réunir après tant d'années. Clelie était coriace mais elle se disait que son frère l'était parfois davantage. Mais elle se demandait aussi si ce n'était pas pathétique d'avoir toujours autant d'espoir alors qu'il ne restait rien auquel se raccrocher.
Et Monsieur était tellement déterminé à la faire plier qu'il entra chez elle sans se faire prier. « Désolé pour cette impolitesse mais, te connaissant, tu serais bien capable de me laisser sur le palier après m’avoir gentiment refermé la porte au nez. » Clelie leva les yeux au ciel. Elle savait que son frère s'excusait juste pour paraître poli — juste après avoir été totalement impoli — et préféra ignorer cette remarque. D'autant plus que Nathaniel la connaissait bien et qu'elle prévoyait effectivement de lui claquer la porte au nez. « Tiens voilà le dalaï-lama. Venu faire ta bonne action de la journée ? Si c'est le cas tu peux tout de suite repartir, Ursula a autre chose de prévu. » Clelie commençait gentiment même si elle n'était pas contre lui lancer une première méchanceté pour l'inviter à décamper très vite. Autant essayer de mettre un peu d'eau dans son vin et écouter ce que son frère avait à lui dire. Clelie se rendrait bien vite compte si elle aurait envie de chasser son frère à coup de pied dans le derrière.
« Alors, comment tu vas depuis la dernière fois ? » Clelie se mit à rire de manière ironique. Il lui demandait vraiment comment ça allait ? Elle avait horreur d'y aller par quatre chemins et c'était exactement ce que Nathaniel était en train de faire. Pour lui montrer que cette conversation l'ennuyait déjà, elle alla chercher son seau et sa serpillière dans le salon et commença à laver le sol de l'entrée, insistant sur l'endroit même où Nathaniel se trouvait pour le forcer à bouger les pieds. L'idée était de le coincer, n'ayant comme issue que la porte de sortie. « T'es quand même pas là pour prendre de mes nouvelles ? Un simple mail t'aurait épargné le déplacement. Même si je te garantis pas que tu aurais eu une réponse de ma part. » Clelie avait beau passé une partie de son temps vissée sur son portable — avec son travail c'était un peu une étape obligatoire —, elle supprimait malencontreusement, ou pas, les mails qui la dérangeaient. Il était facile ensuite de prétendre que les messages s'étaient perdus entre le destinataire et destinateur. Ce n'était pas de sa faute si ça arrivait toujours avec son frère. Oups. « Bon accouche, le sol ne va pas se laver tout seul. Surtout qu'avec tes chaussures dégueulasses, je vais devoir recommencer quand tu seras parti. » Que des gentillesses, chaque fois que Clelie ouvrait la bouche, il en sortait des fleurs. Nathaniel allait devoir investir dans des vases pour accueillir toutes ces plantes.
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