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 je n'ai qu'une vie à te consacrer - matilda

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Andrea Trevelyan
Andrea Trevelyan
› célébrité : Jamie Dornan
› messages : 28
› âge : 32 ballets
› études/job : qui ça intéresse ?
› to do list : retrouver l'usage de son bras et de sa jambe même si ça relèverait plus du rêve que du possible + Incendier son ancien patron au sens propre comme au figuré de n'être qu'un trouduc de compétition + Immoler ,en même temps que son ancien patron, son ancienne fiancée, pourquoi pas ? Une pierre, deux coups. Un briquet, deux brûlés - glauque + Conduire sa Lamborghini + Virer sa nouvelle infirmière + Dire à sa sale voisine qu'il a autant de chance de copuler sur son fauteuil, qu'elle de gagner à une élection de miss + Crever le ballon des morveux d'à côté + Préciser à la mère desdits morveux que Britney Spears n'est pas une vraie chanteuse + Rappeler à celles et ceux qui pensent qu'il n'entend rien ( de tout ce qui se dit à son sujet) qu'il est éclopé, pas sourd + Qu'ils aillent tous se faire foutre, cordialement.

OHANA MEANS FAMILY
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MessageSujet: je n'ai qu'une vie à te consacrer - matilda   je n'ai qu'une vie à te consacrer - matilda EmptyVen 22 Aoû - 15:57




MATILDA&ANDREA
Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Et il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.

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« Les what loups vivent if en god meute was one of us. »
Des voix. De la musique. Un mélange chaotique de sons qui brise le silence paisible des pays oniriques dans lesquels Andrea s’est vu endosser bien des rôles durant le laps de temps où il a fermé les paupières. Une sensation étrange d’un poids qui comprime le crâne, la gorge sèche si pâteuse qu’il a l’impression de suffoquer. Deux paupières, des voiles qui se soulèvent et laissent pénétrer la lumière criarde de l’astre diurne. La douleur qui transperce de part en part. Andrea soupire, Andrea respire, toujours avec difficulté. Andrea n’est plus qu’un patchwork de chair tantôt ankylosée, tantôt endolorie. Il ressent tout, il ressent rien. Première pensée : je ne peux pas bouger. Deuxième pensée : rien de nouveau. Troisième pensée : je n’ai pas le souvenir d’avoir dormi le cul à l’air. Il baisse le regard et constate - non sans pousser un cri de surprise- qu’il est vêtu d’un chiffon féminin aux origines indéterminées, une robe, peut-être même bien une jupe. Il n’y connait rien en fringues pour femme, pas plus qu’il n’y connait grand-chose en loups. Attendez, les loups chantent du Joan Osborne ? La télé est allumée, la chaine stéréo diffuse un morceau en boucle. Il lève les yeux au ciel. Deux prénoms lui viennent en tête, d’abord Ross, l’enfoiré qui pour choper une gonzesse a organisé une fête n’est pas dans son champ de vision immédiat, pas plus qu’Olivia qui a toujours l’habitude de le réveiller via une reprise du vieux My Heart will go on au talent discutable – pour ne pas dire inexistant. Il ne peut pas bouger – il grogne, Andrea. Il contemple l’étendue de son inertie. Remarquable. Sa chambre est un bordel sans  nom, au sens littéral. Son bras insensible repose sur la poitrine d’une donzelle aux charmes hypnotiques et couteux : silicone, juge-t-il, de là où il est. Tête posée à dix centimètres à tout casser des deux charmes qu’elle arbore et qui, lentement, sont soulevés par les mouvements respiratoires. La bête au bois dormant dort à poings fermés ; par terre, les corps sont entassés. Andrea, il veut crever Ross de s’être montré si irresponsable.
 
« …If God had a face, ils adoptent une stratégie what de survie constituant would it look like?»

Extrêmement bonne question. Einstein en aurait eu la réponse, lui. Il remonte le fil de ses souvenirs, fouille sa mémoire traitresse qui, même imbibée d’alcool – et à voir les cadavres de bouteilles qui jonchent le sol – hors de prix, lui envoie quelque images des évènements peu reluisants de la veille. Sa cave à vin a été pillée, ses meilleures bouteilles gisent vides, elles qui, quelques heures auparavant valaient le PNB d’un petit Etat centre-africain. Horrible – ses traits se figent d’une expression mi-dubitative, mi-dégoutée. Il flotte dans cet entre-deux, il fait « l’étoile », pas le malin, clairement. Il pourrait hurler. Il pourrait blâmer quelqu’un, Ross est tout désigné pour récolter les invectives, Olivia aussi, ferait l’affaire. En attendant, il ne fait rien. Ne peut rien faire. Ça lui couterait trop d’effort. Alors, il se contente d’exister.

Elle se retourne dans son sommeil, en lui écrasant le bras, la beauté superficielle au penchant occulte pour le peroxyde d’hydrogène. Quelqu’un finira bien par se dire : oh, où est l’éclopé ? Et ce même quelqu’un pourrait – éventuellement -  venir le sortir de cette position étrange. Inconfortablement agréable, c’est-à-dire, qui le soumet au supplice. Toutes ces courbes l’affolent mais, l’impossibilité est bien technique. Torture pitoyable qu’un cosmos minable lui inflige.
Andrea entend une porte qui claque. Des bruits de pas.
- C’est bien la première fois que je suis heureux de te voir. Je le suis tellement que je serai capable de t’embrasser.
Le ton est faussement enjoué, le ton est surtout donné. L'éclopé désigne du menton ses convives :
- Destinée et Providence, des connes insipides débarquées de je ne sais où dans le Maryland, plutôt du fin fond d’la Sibérie, si tu veux mon avis – ont joué à la poupée hier soir…tu peux le constater, la poupée, c’était moi.

Il aimerait bien se volatiliser et ne plus revoir la sylphide aux longs cheveux d’or qui se tient debout dans le chambranle.

« …. Ils se nourrissent Like a holy rolling stone »

- Avant de dire quoique ce soit, serait-il possible que tu éteignes ce putain de documentaire animalier ?


Spoiler:
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Matilda Murray
Matilda Murray
› célébrité : kristine f.
› messages : 79
› âge : dix-neuf printemps.
› études/job : lycéenne.

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MessageSujet: Re: je n'ai qu'une vie à te consacrer - matilda   je n'ai qu'une vie à te consacrer - matilda EmptyLun 25 Aoû - 19:52

« Je t'ai laissé une feuille avec la liste de médicaments qu'ils me manquent, tu peux aller me les chercher avant dix heures  ? J'en ai affreusement besoin. » Matilda acquiesce à la demande de la grand-mère, tout en souriant légèrement. Il en est que la grand-mère Murray a toujours affreusement besoin des choses. De la télécommande sur le canapé, d'un magasine hebdomadaire, de tartines de chocolat pour le goûter, de médicament avant dix heures alors qu'elle ne doit les prendre que le soir. Elle a vite compris Matilda, que ces « affreusement » n'étaient là que pour la convenance, que pour la forcer à pédaler plus vite sur son vélo. Mais aujourd'hui, elle a décidé de ne pas se laisser faire. Aujourd'hui, elle prend son temps. Elle enfile ses chaussures, prend son téléphone, la fameuse liste, l'argent et s'en va. En réalité, ce n'est pas une torture de sortir le matin aller chercher des médicaments. Pour Matilda c'est comme une libération parfois. Elle n'aime pas vraiment l'odeur de vieux qui règne dans la maison et encore moins au petit matin, quand sa grand-mère vient de se mettre (vider conviendrait mieux) du parfum. Alors elle s'installe et une fois sur sa selle de vélo décolle. Viens surprendre le matin. C'est une chose qu'elle aime bien faire. Être la première à traverser le quartier. Observer le silence qui se fera bientôt anéantir par les cris des enfants désirant jouer à l'extérieur. Pour l'instant elle tente de faire le moins de bruit, en pédalant doucement. C'est qu'elle ne veut pas être remarquée par les oiseaux, les écureuils, les chiens et les chats du quartier. Elle se veut être discrète et continue son petit chemin, les écouteurs encore enfouies au fin fond de ses poches. Elle les utilisera tout à lors, lorsqu'elle voudra camoufler le bruit des gens. Elle laisse le vent jouer avec ses cheveux, profite de la légère brise pour se réveiller. Elle la voit au loin, la supérette. Alors elle gare son vélo à côté tout en veillant à mettre l'antivol, avant d'entrer dans le petit magasin. Elle le connait par cœur, Matilda. Assez venue pour mémoriser l'emplacement de chaque produit - ou presque - elle navigue entre les rayons pour y trouver ce pourquoi elle est venue. Victoire. Les médicaments pris, elle en profite pour prendre deux trois paquets de gâteaux et va vers la caisse pour payer le tout. C'est en voyant le total et l'argent que sa grand-mère lui a donné que la jeune femme en profite pour y ajouter quelques barres sucrées. Après tout, elle l'a toujours fait et jamais sa grand-mère n'a soupçonné quelque chose, ce n'est pas aujourd'hui que cela commencerait. La monnaie récupérée, elle jette un coup d’œil et en y voyant l'heure affichée ; 9h30, une petite idée lui passe par la tête. Retournant sur son vélo, elle se remet à pédaler mais en prenant cette fois-ci un tout autre chemin. Se rapprochant de la côte, elle s'arrête devant une somptueuse villa  dont elle connait les moindres recoins sans toutefois y avoir un jour habitée. Les relations font tout. Elle range son vélo sur le bas côté, là où elle l'a toujours fait et se décide à rentrer dans la villa. Surprise. Elle pensait y trouver le plus grand des silences mais c'est un brouhaha incompréhensible qui résonne d'entre les murs. Matilda fronce les sourcils. Elle fronce les sourcils et se rapproche de la source de bruit. Sur son chemin, elle rencontre diverses gobelets à moitié vide, des bouteilles d'alcool et tout autre chose qui signalent qu'une fête s'est déroulée ici. Matilda est plutôt surprise, mais c'est une fois dans la chambre du propriétaire de la villa qu'elle l'est vraiment. À moitié hilare, elle est forcée de mettre sa main devant sa bouche pour ne pas laisser son rire s'échapper. Mais même avec ça, le bougre arrive à se faufiler et dans la pièce, en plus de la musique et du documentaire, on entend un ricanement.  Le travesti qu'est désormais Andrea lui demande d'éteindre le documentaire. Et bizarrement, elle s'exécute. En temps normal, Matilda aurait éteint la radio, au lieu de la télévision mais la blonde juge qu'elle est assez en position de force pour le moment. « Je ne sais même pas quoi dire. Je dois peut être te laisser là. Et rallumer la télévision. C'est vrai, après tout, tu n'aimes pas que je vienne alors je pense que je dois te laisser te débrouiller tout seul. Les deux demoiselles à tes côtés vont bien finir par se réveiller, ce n'est qu'une question d'heure. Tu en penses quoi ?   »
Sourire. Bien sûr qu'elle ne pense pas ce qu'elle dit et que, malgré la nonchalance du jeune homme, elle l'aiderait mais elle peut, en attendant, toujours s'amuser de la situation.     
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