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nom, prénom(s) : un doux son se glisse des lèvres de ta mère alors qu'elle prononce ton prénom. nephthys. pour rendre hommage à tes origines. pourtant tu t'énerves à chaque fois que tu l'entends. il ne fait pas toi, ce prénom. il est trop long. tu dois toujours le répéter à mainte reprise pour qu'on l'assimile. alors que toi, tu n'es qu'une fille simple. simplement complexée par son prénom. n'aurait-il pas pu être de la même simplicité que ton nom, stark ? ta mère ne semblait pas être de cet avis. date et lieu de naissance : si tu avais pu choisir où tu étais née, tu aurais très certainement dit paris, mais puisque ce n'est pas le cas tu te contentes d'avouer être née à oak creek, californie. c'est une belle ville, tu ne peux pas dire le contraire, mais cet endroit te rappelle des souvenirs. sombres, comme lumineux. c'est chez toi sans vraiment l'être. car chaque premier décembre te rappelle l'endroit où tu as vu le jour. âge : un an. deux ans. trois ans. quatre ans. cinq ans. six ans. sept ans. huit ans. neuf ans. dix ans. onze ans. douze ans. treize ans. quatorze ans. quinze ans. seize ans. dix-sept ans. dix-huit ans. pour finalement avoir dix-neuf ans. tu es encore jeune certes, mais tu en comprends des choses. nationalité et origines : née aux états-unis, il semble logique que tu sois de nationalité américaine. tu ne t'en caches pas, de toute façon ton accent rempli d'indifférence te tromperait. tes traits trahissent cependant la terre natale de ta mère, l'égypte. ce qui fait de toi une mi-américaine, mi-égyptienne. et bien sûr le sarcasme est usé quand tu décides de t'en vanter. métier/études : s'il y a bien une chose qui te tient en vie, c'est la danse. depuis que tu as quatre ans que tu te lèves, tôt le matin pour souffrir. il n'était pas rare que tu sois blessée, mais cela ne t'a jamais découragée. aujourd'hui, tu fonctionnes par contrat, ayant abandonnée l'école depuis deux ans. ce n'est pas le genre de vie dont tu rêvais, mais tu t'en contentes, car au fond c'est ce que tu voulais, devenir danseuse. même si ça t'a pris quelques années avant de comprendre. orientation sexuelle : tu te dirais comme étant hétérosexuelle. cependant, tu ne restes pas moins curieuse et ouverte. une nuit avec une femme pourrait ne pas être si pire que ça, après tout. statut amoureux : l'amour. quelque chose que tu as connu, que tu as aimé. une fois. quelque chose que tu croyais bon, mais quelque chose de mauvais. tu n'y crois plus en l'amour. tu craches sur l'amour. la vie de célibataire te convient. tu ne veux plus t'attacher pour finalement redevenir cette poupée cassée. situation familiale : un père. une mère. pas de frères. pas de sœurs. tu es enfant unique. le seul enfant que tes parents ont pu avoir et encore là, ce fut avec un peu d'aide. parce que tu es ce que l'on appelle un bébé éprouvette. caractère : ouverte d'esprit, franche, directe, parfois froide. tu n'en restes pas moins calme. extrêmement passionnée, fraîche, délicate. ta curiosité t'a souvent trompée. légèrement solitaire, alcoolique et surtout perdue. tout est blanc ou noir avec toi. persuasive, patiente et déterminée. tu ne changes pas facilement d'idée. avatar : ksenia, la déesse.

tu te réveilles à cinq heures du matin à tous les jours. ce n'est pas que tu programmes ton cadran pour te réveiller à cette heure, tu le fais par toi-même. puis, même si tu essayais de te rendormir, c'est peine perdue. alors tu te lèves et ta journée peut commencer. + le premier réflexe d'un bon nombre de gens serait de prendre un bon petit déjeuner. toi par contre tu n'en prends pas. peut-être parce que tu n'as pas faim ou parce que tu trouves cela trop insignifiant. tes parents ont bien tenté de te faire avaler quelque chose, mais rien n'y fait. les petits déjeuners ne sont pas ta tasse de thé. + par contre, bien que tu ne prennes pas de petit déjeuner, cela ne t'empêche pas de te prendre une grande tasse de café noir la plus part du temps. bien qu'il ne soit pas rare que tu ajoutes quelques goûtes d'alcool et cela depuis plusieurs années déjà. + lorsqu'il ne te reste plus une goutte de café, tu files t'habiller et tu vas courir une ou deux heures. tu ressens ce besoin de te libérer et d'user, par la même occasion. cela te permet aussi de garder la forme, après tout, tu es danseuse et c'est très important de bien paraître. + le dimanche c'est ta soirée en solitaire. tu ne vois jamais personne ce soir-là, tu t'enfermes dans ta chambre et tu respires un bon coup en écoutant une comédie. ça te permet de te vider l'esprit d'être seule avec toi-même le temps d'une soirée. + lorsque quelqu'un te complimente sur un nouveau vêtement ou un nouveau bijou tu as pris l'habitude de répondre ce que ta mère t'a toujours dit. etfaddal. cela signifie, en somme « je t'en pris, prends-le ». ta mère t'a expliqué que cela est par pure politesse et que tu ne dois pas t'attendre à ce que la personne le prenne vraiment. de toute manière, ce n'est pas comme s'ils comprenaient... + tu n'es pas une bonne menteuse. déjà, tu détestes mentir, bien que parfois tu n'aies guère le choix. et de toute manière, les gens qui te connaissent bien savent que dès qu'un mensonge sort de ta bouche tu mords automatiquement ta lèvre inférieure. + lorsqu'une situation te rend mal à l'aise tu as tendance à baisser les yeux. tu ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être est-ce parce que tu aimerais être ailleurs ? qui sait. + lorsque la tristesse te ronge, que les pleurs se font de plus en plus dur, tu te réfugies dans un parc. comme un enfant, tu te mets à te balancer, sur la balançoire. et tu pleures, autant qu'il le faut. et tu repars, quand tu n'as plus le cœur gros. + tu es allergique à de petits fruits verts appelés kiwi. tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais une chose est sûre, c'est que ça pourrait t'être mortel. en même temps, que tu y penses, il y a peu d'aliment contenant ce fruit, tu aurais pu tomber sur pire. comme les noix ou les oeufs par exemple. + ta mère étant végétarienne de par sa religion musulmane et toutes les contraintes liées à la viande, tu as décidé de le devenir aussi, après avoir appris pour sa mort. cependant, tu n'as jamais adopté la religion de ta mère. ce qui fait de toi une laïque, une sans religion. comme ton père.


Tu regardais ta mère en pleure et tu ne savais que dire. Ton père tentait de la réconforter du mieux qu'il pouvait, lui caressant le dos. Les voir dans cet état te donnait envie de pleurer, mais tu savais bien qu'il se sentait comme ça à cause de toi. Il ne suffisait que de voir ton visage. Il faisait peur. Il était meurtri par les nombreux coups que tu avais subi. Tu t'étais regardé dans une glace un peu plus tôt, tu faisais peur. Tu n'étais presque pas reconnaissable. Je vais bien maman, arrête de pleurer s'il te plaît. Son visage s'était relève vers toi. Elle ne semblait pas d'accord avec toi. Mais le truc, c'est que tu savais que tu lui en demandais beaucoup trop. Elle ne pourrait pas arrêter de pleurer même si elle le voulait. Car tu étais moche, gamine. Je n'y arrive pas Nephthys. Quelqu'un t'a fait du mal et tu aurais pu mourir. Oui tu aurais pu mourir s'il ne s'était pas arrêt, tu en avais conscience. Mais il l'avait fait. Tu ne comprenais pas ce qui lui avait pris. Mais tu ne lui en voulais pas. Tu lui avais déjà pardonné. Car tu l'aimais et tu pensais qu'il s'agissait d'un malentendu. Tu étais naïve, gamine. Dis-moi qui t'a fait ça Nephthys. Automatiquement tu t'étais mordue la lèvre. Tu ne pouvais pas lui dire la vérité. Tu ne voulais pas lui mentir non plus, mais tu n'avais pas le choix. Pour le protéger. Je ne sais pas, maman. Je ne m'en rappelle pas. Je suis désolée. Et elle avait de nouveau éclaté en sanglot.

Et tu es partie. Tu as tout quitté, prétextant avoir besoin de t'éloigner de tout ce que tu avais toujours connu. Ce n'était pas totalement faux, mais ce n'était pas la raison principale. On t'avait menacé. Ou il t'avait menacé, de te tuer. Cela avait l'effet d'une bombe sur toi. Qui t'avait explosé au visage. Par que tu l'aimais, éperdument et malgré ce qu'il t'avait fait. Tu lui avais pardonné, peut-être était-ce parce que l'amour t'aveuglait, mais une chose est sûre, c'est que c'était sincère. Mais tu n'avais plus la force de te battre et tu savais que c'était la meilleure chose à faire. Tu devais partir.

Une larme. La première de la journée. Qui ne se faisait pas rare cependant depuis deux ans. Une larme, alors que tu lisais ses simples mots enchaînés l'un à la suite de l'autre. Ta. Mère. Est. Morte. Comment devais-tu réagir à cela ? Tu recevais l'information par l'intermédiaire d'une lettre. Tu aurais dû être là-bas, avec elle. Et une deuxième larme. Alors que d'autres mots sont enchaînés. Après. Ton. Départ. Elle. Est. Devenue. Très. Malade. C'était de ta faute, à toi. C'était écrit noir sur blanc sur la feuille que tu tenais. C'était de ta faute à toi si ta mère était morte. Tu ne pouvais dire le contraire. Elle ne serait pas devenue malade si tu ne l'avais pas abandonné. Et puis un mot, un seul mot te vint à l'esprit. Meurtrière. Voilà tout ce que tu étais. Tu avais tué ta mère, cette femme qui t'avait toujours donné tout son amour. Qui avait toujours été là pour toi. Cette femme que tu aimais à en mourir, mais aussi cette femme que tu avais toujours dit mépriser. Cette femme dont tu te permettais de contredire. C'était la femme la plus importante et tu l'avais laissé partir. Et tu ne pourrais plus la revoir. Et une troisième larme se glissa le long de ta joue. Tu l'aimais tellement. Et t'es larmes tombaient une à une sur la lettre. S'en était trop pour toi. Tu n'y arrivais plus. C'était trop dur. Car ton père te demandait d'être là dans à peine huit jours, pour ses funérailles. Mais cela ne voulait dire que deux choses pour toi. De un tu devais assumer la responsabilité de tes actes. Et de deux, tu devais retourner à oak creek.

Ce soir-là tu avais bu. Plus que tu ne l'avais toujours fait. Car tu avais mal, tu te sentais abandonner. Tu te sentais coupable aussi, car tu l'aimais ta mère. Et tu ne lui avais jamais prouvé. Tu te sentais responsable, de l'avoir abandonné, d'être partie si loin, si longtemps. Il n'avait valu que deux ans pour la tuer et tout était de ta faute à toi, gamine. Tu avais mal. De perdre encore une fois un être que tu aimais, du plus profond de ton coeur d'enfant. La perte de l'amour t'avait anéanti, mais la perte de ta mère t'avait achevé. Tu savais bien que tu allais finir par perdre conscience. Tu te demandais juste si tu allais te réveiller. Si tu voulais te réveiller. Car si tu te réveillais, cela ne signifiait qu'une chose. Tu devais retourner à oak creek et faire face à t'es responsabilités. Et ce même dilemme fit rage en toi. Qu'est-ce que tu voulais ?

Un sourire se dessine sur le coin de tes lèvres alors que le soleil plombe sur mon visage. Le passé n'est malheureusement pas effacé, mais il n'est pas présent. Malgré la mort de ta mère, tu te redresses, tu restes vivante. Tes pieds s'enfilent l'un après l'autre. Tu danses. Cette danse montre l'histoire de ta vie. Au début, on peut te sentir opprimé, opprimé par les choix, les décisions que tu dois prendre. Tu ne fais que quelques mouvements, courts bref. Et puis après agrandi ton territoire, tu prends plus de place sur la scène, tu l'envahis, te la découvre. Pour parler de ce renouveau, cette rencontre qui t'aura fait autant de bien que de mal. Luus. On te vois bien, comme mal, souriante, mais toujours cette pointe de tristesse dans ton regard. Tu fais de plus grand mouvement, tu sautes, te déplaces. Puis tu tombes, tout s'effondre. Rien de va plus. Tu te montres blessés. Par l'amour par la mort. Mais tu renais finalement de tout ça, une larme au coin de l'œil. Lorsque tu t'arrêtes tu sais bien que tu as réussi l'exercices. Cette danse représentait ta vie, mais voilà ce qu'était le contemporain. il y avait toujours un peu de nous dans ce style de danse. Tu avais montré tes épreuves, ton bonheurs, ton malheur. Tu essuyas cette larme qui coulait le long de ta joue et prit finalement conscience que tu n'étais plus seule. Et puis vint le tour des autres. Un sourire s'était emparé de tes lèvres. La danse te faisait sourire, comme elle pouvait te faire pleurer. Cet art si profond, qui avait l'habitude de t'ébranler dans tous les sens. Et tu pris finalement ta bouteille d'eau avant de sortir de l'enceinte. Et tu quittas le studio la tête haute. Car tu avais accomplis quelque chose.

Et tu étais finalement de retour.

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Spoiler:

Code:

<taken>ksenia vasylchenko</taken> + nephthys stark