ANDREA TREVELYAN
32 ANS - HÉMIPLÉGIQUE VOLUBILE  - RECELEUR DE REMARQUES ACERBES - A OAK CREEK DEPUIS ENVIRONS 8 MOIS

Citation :

Andrea a grandi aux quatre coins du monde : New York, Tokyo, Sydney, Paris, Londres. Ses parents avaient tous deux de bons métiers : son père était entrepreneur, sa mère rédactrice en chef d’un magazine. Il a grandi en ayant tout mais, ils lui ont appris à se débrouiller seul + Andrea avait pour habitude de fumer, de boire, de profiter de son existence en espérant l’user jusqu’à la corde. Décimer tout regret à coup de « va-y, mon vieux, on n’vit qu’une fois ». + Le motto d’autrefois s’est aujourd’hui transformé en « t’aurais dû faire plus » . Il a fait du karting, sauté du haut d’une falaise, sauté en parachute. Il était adepte des sports extrêmes. Toutes les fois où il a survécu, pour se faire écraser par une bagnole – ironie du sort + Sa fiancée l’a quitté – sa santé dégradée a laissé place à la dégradation de caractère et l’amour infini qu’ils pensaient ressentir en a pâti. Il lui en veut. Elle aurait pu s’accrocher plutôt que s’enfuir et refaire sa vie avec cet enfoiré d’Hutchinson. + Il nourrit un ou deux rêves : le premier, pouvoir se retrouver à nouveau derrière le volant de sa splendide Lamborghini , le second, pouvoir à nouveau donner du plaisir à une femme. A vrai dire, il n’est pas vraiment arrêté sur la position exacte de ces deux rêves et il aimerait vachement qu’il puisse faire les deux, en même temps. + Les films étrangers. Les vieux films. Pas ceux des années 90 qui ont très mal vieillis. Non. Ceux en noir et blanc où un Humphrey Bogart donne la réplique à une Lauren Bacall au regard sensuel. Les films que ces nouvelles générations trop connes rejetteraient à cause des palettes de couleurs manquantes. Il aime encore ces trucs intellectuels. Il essaye de lire, le faire souvent. + Andrea connait des épisodes. Des semaines où il peut paraître presque enjoué, d’autres où il ne sort pas de sa chambre et envoie tout le monde chier. Même Olivia. Olivia qu’il arrive à supporter quoiqu’il arrive. Visiblement, pas toujours. + Une promenade matinale, généralement tôt, très tôt pour éviter de croiser trop de piétons qui lui enverraient des regards de compassion. Non merci, putain. + Appeler son ancien employeur et le traiter de tous les noms de son répertoire bien fourni. Une promesse qu’il compte bien tenir lorsqu’il aura trouvé le moment adéquate. + Sa nouvelle infirmière personnelle qui lui donne de sérieuses envies de meurtre avec ses manières de péquenaude et ses remarques à la noix + Il aime bien manifester son mécontentement, son ennuie. Il fait toujours étalage de franchise – ou plutôt de méchanceté.+ Depuis peu, il sort de plus en plus et a décidé de s'ouvrir au monde. Enfin, Ross et Olivia l'y obligent. Et cette nouvelle venue qui croit qu'elle a son mot à dire.

HOMMES & FEMMES ( logés à la même enseigne, salutation aux féministes)

c'est suffisant.

Andrea est quand même une vraie plaie, je vous préviens.

MATILDA ++++

Soit une plaie pour Saige, please. 

Volontiers.   
J'ai cru comprendre que Saige est chirurgienne et future mairesse potentielle. Je dois encore aller lire ta fiche mais, peut-être qu'on pourrait jouer sur un lien où il serait son patient et elle voudrait essayer un traitement expérimental pour tenter d'apaiser son hémiplégie   Il pourrait la taquiner sur sa probable future élection.
zyva, mon cerveau est pété là. Mais, demain, dès l'aube, à l'heure où blan...bref : j'aurai surement une meilleure idée.
En attendant, tu as des attentes ?   

Dans mon garage.   
Ou ailleurs   
Evidemment.
Je m'empresse d'aller lire ta fiche.
Avant ( j'essaye de gagner du temps) : tu avais peut-être une trame ?

Et bien, peut-être qu'ils pourraient sympathiser parce qu'ils ont connu tous deux leur lot de pertes. Lui, l'usage de son bras droit et sa jambe droite ( paralysie partielle liée à un accident de voiture combiné à un AVC) et elle, son époux. Andrea n'étant pas particulièrement de bonne compagnie depuis son accident s'est installé à Oak Creek Et y est depuis 8 mois, environs.
A bien y réfléchir, le garage serait lui faire affront.   
Là, il essaye de reconstruire sa vie. Même s'il ne montre aucun réel enthousiasme, disons même, que ce sont ses proches qui veulent à tout prix le faire sortir de sa léthargie.
Peut-être qu'ils pourraient essayer de refaire leur vie en compagnons de voyage.

Si c'est possible, de toute évidence. Et si on va sur ça, à moins qu'on arrive à leur bidouiller un lien familial.   

Carole Anderson, vous m'en voyez ravi - keuh-keuh j'rentre dans la peau d'mon personnage -    Je t'ajoute au plus vite, on verra ce que ça pourra donner en RP. Quoiqu'il en soit, une idée du "comment ils se seraient rencontrés" ?   

J'imagine parfaitement la remarque qu'il aurait pu avoir : " C'est bon, je ne suis pas en sucre. J'suis assis dans un fauteuil et vous, vous êtes debout. je refuse d'être prioritaire." - une réplique banale envoyée sur un ton quelque peu bourru. Elle aurait pu répliquer un : " Et voilà ce qu'on récolte lorsqu'on essaye d'être gentille". Bref : il s'attarde un brin sur la blonde et remarque justement son laisser aller - tellement flagrant qu'il se demande pourquoi il ne l'a pas remarqué plus tôt ? - Surement aurait-il été en compagnie de Ross ( son infirmier/meilleur ami) lors de leur première rencontre. Le café, ils l'auraient bu tous ensemble en essayant de faire connaissance. Puis, petit à petit, peut-être que la présence de Ross serait devenue superflue voire même parasite ? Du coup, Carole et lui pourraient sortir et ouai, je les vois bien déambuler dans les rues ensemble : la blonde élancée et le mec coincé dans son fauteuil. Ils feraient jaser. Sa présence et son accompagnement au fil de sa rééducation deviendrait naturelle - in fine -     

Du coup, on valide ? ( je t'ajoute asap) 

bonjour