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nom, prénom(s) : meyers, né horstmann, capri. date et lieu de naissance : vingt décembre 1988, à Oak Creek. âge : vingt-six ans. nationalité et origines : américaine, d'origine américaines et anglaises. métier/études : sergent soldat pour l'US Army. orientation sexuelle : homosexuelle. statut amoureux : mariée. situation familiale : mariée à la femme de sa vie, mère d'une petite fille adoptée. caractère :  sensible, généreuse, attentionnée, coopérative, dévouée, têtue, saute d'humeur, rancunière, renfermée et orgueilleuse. avatar : troian bellisario.

⊕ Aime se retrouver seule pour prendre un café ou pour lire ⊕ N'aime pas les gens qui parlent trop fort ⊕ Se joue toujours dans les cheveux lorsqu'ils sont détachés ⊕ N'obéit qu'à l'armée, les autres formes d'autorités, ce n'est pas son genre ⊕ Aime sa fille et sa femme plus que tout ⊕ N'est pas très démonstrative en amour ⊕ Voit un psychologue trois fois par semaine, au deux semaines ⊕ Ne pleure que lorsqu'elle regarde des drames policiers ⊕ Possède une collection de timbre et d'épinglettes ⊕ Réagit très mal aux critiques ⊕ Possède une vieille Chevrolet ⊕ Adore les brioches à la cannelle et le glaçage à gâteau au chocolat ⊕ Possède un vieux iPhone de première génération; n'est pas très techno ⊕ Aime prendre de grandes marches ⊕ Dors avec une veilleuse, malgré que sa femme soit à ses côtés ⊕ Aimait Robbins Williams ⊕ N'aime pas les hipsters ou les jeunes ados délurés ⊕ Préfère le goût de Burger King ⊕ N'aime pas les Sushis ⊕ Parle très peu de ses sentiments, mais les ressent profondément ⊕ Se sent brisé, souvent inutile et désuète pour la vie ⊕ N'a confiance qu'en sa moitié ⊕ Fleur bleu et romantique à ses heures ⊕


Le 20 décembre 1986.
La nuit était calme, une pluie d'étoiles tombait gentiment sur Oak Creek. C'était peut-être présage de l’accalmie avant la tempête, du fameux œil du cyclone... Pour la famille Horstmann, c'était surtout signe de la venue d'un premier – et unique – enfant : Capri. À l'époque, ils étaient très loin de se douter, tous les deux, de ce qui les attendait. Il n'en demeure pas moins qu'ils allaient chérir ce petit bébé comme leur plus précieux trésor. Elle ne manquerait de rien. Ni de jouets, ni d'amour. Et ses parents se promirent de toujours l'aimer, quoi qu'il en soit.

Le 26 janvier 2001.
Leur petit bébé, leur seul trésor, avait eu quinze ans il y a environ un mois et déjà, ils avaient l'impression de l'avoir perdue. La petite brunette aux rêves et aux ambitions démesurés qui s'amusait avec un rien avait laissé place à une adolescente impulsive, audacieuse et parfois même arrogante. C'était probablement ça, la crise d'adolescence... Elysabeth Horstmann et Derek Horstmann avaient peut-être sous-estimés leur fille unique. Pour eux, le destin de Capri avait été tracé le jour de sa naissance : elle irait dans de bonnes écoles privés, recevant ainsi une très bonne éducation. Elle aurait droit de s'inscrire à quelques activités extra-scolaires de son choix et finalement, lorsqu'elle aurait son diplôme en poche, elle irait à l'université pour étudier l'un des domaines les plus prestigieux et les plus honorables qui soit. Pour eux, leur petite fille ne manquerait de rien. Elle ne manquerait pas d'amour, ni d'argent et encore moins d'occasions de pouvoir devenir quelqu'un de grand dans ce monde si difficile. Les parents de Capri souhaitait de tout cœur qu'elle devienne quelqu'un de bien et ils savaient pertinemment qu'elle avait toutes les chances de son côté pour le devenir. Elle était brillante, raisonnable, attentive, ambitieuse... Toutefois, le cap des quinze ans avait quelque peu changé la jeune fille. Ou du moins, elle avait pris connaissance de ce qu'elle voulait et de ce qu'elle ne voulait pas être. Déjà toute jeune, Cap' savait très bien qu'elle ne passerait pas sa vie sur les bancs d'école. Elle préférait de loin l'action, l'aventure, l'adrénaline. Les bouquins et les examens, ce n'était pas son fort et ça, ça désola beaucoup ses parents. Elle, elle n'avait qu'un seul but en tête : être heureuse en faisant ce qu'elle aime. Même si ses parents ont toujours été présents pour elle, elle n'a jamais apprécié le fait qu'il la guidait fortement vers des chemins prédestinés auxquels elle devait se conformer. Le désir de prestige, d'honneur et de bonne éducation ne venait pas d'elle, mais bien de ses parents. C'est sans doute pourquoi à quinze ans, lorsqu'elle s'est senti enfin prête, elle a mis les choses au clair avec sa mère et son père. « Papa, maman. » Un soir, alors qu'elle revenait de l'école, bulletin à la main, elle avait convoqué ses parents au salon. Elle avait quelque chose à leur annoncer. « Je n'ai eu que des A à mon bulletin. » avoua-t-elle. Les yeux de sa mère se remplirent alors d'eau et son père fit un petit sourire content. Ils étaient fiers. Et pourtant très loin de se douter de la suite. « J'ai pris une décision. Jusqu'alors, j'ai toujours été la petite sage, parfaite et complètement lobotomiser par vos envies et vos désirs. Maintenant, s'en est trop. J'ai envie de faire des choses que j'aime, de vivre ma vie. D'être moi-même et de me faire accepter comme je suis. Bon. Je ne dis pas que je vais être une dévergondée sans cervelle ou une prostituée, mais... J'ai juste envie que vous soyez fiers de qui je suis réellement et non pas de celle que vous voulez que je sois. » Silence. Capri tendit le bulletin, sa mère l'attrapa. Les larmes de joie qui coulaient sur ses joues se transformèrent presque instantanément en larme de découragement. C'est comme si la brunette venait de rendre en poussière tout leurs rêves. Suite à sa confession, les Horstmann prirent la soirée pour parler de tout ça, pour comprendre, pour analyser... Ce n'est que le sur-lendemain qu'Elysabeth fit un énorme câlin à sa fille en lui promettant de ne plus se mettre au travers de ses rêves. Après tout, elle était assez bien placé pour savoir comment on se sent quand quelqu'un choisi notre vie à notre place. Son père la serra fort dans ses bras, sans dire un mot. Après tout, ils devaient quand même être conscient qu'avec le background dans lequel elle vit, leur petit bébé ne pouvait forcément pas mal tourner.

Les semaines et les mois qui suivirent cette conversation furent très intéressant autant pour la jeune adolescente qui s'affirmait de plus en plus, mais aussi pour les parents qui commençaient à prendre un peu plus de temps pour leurs rêves à eux plutôt que de toujours être en train de rêver pour leur fille. Capri, de son côté, commença à se découvrir et à s'assumer. Sa vie sociale était de plus en plus remplie et c'était bien heureux pour elle. Elle n'avait jamais vraiment pris le temps, avant ce jour, pour ses relations. Elle fit des expériences, des découvertes... Et oui, elle découvrit les joies des fêtes, de l'alcool et des drogues diverses. Cela ne dura qu'un temps, évidemment. Elle avait déjà en tête ce qu'elle souhaitait faire et elle savait qu'elle ne devait pas tomber dans ce mode de vie pour y parvenir.

Le 05 octobre 2005.
Capri était alors âgée de dix-huit ans. Ses parents l'avaient vu s'épanouir et devenir une toute autre personne. Elle était vraiment heureuse et en toute possession de son avenir. C'était magnifique. Jusqu'au jour où elle leur fit une annonce aussi inattendue et dévastatrice que la bombe atomique tombée sur Hiroshima et Nagasaki. « Papa, maman. » Silence dans le salon. « Je vais m'enrôler dans l'armée américaine. Je sais que vous ne m'y encouragerez pas, mais ma copine le fera à votre place. » Nouveau silence. Trop longtemps elle s'était cachée et trop souvent elle avait ravaler sa salive. Maintenant, il était plus que temps qu'elle l'assume pleinement. Qu'elle assume pleinement qui elle est et les ambitions qu'elle a. Se battre pour son pays, défendre l'honneur d'un territoire, sauver son prochain... Ce sont toutes des causes qu'elle chérit depuis sa tendre enfance. Elle a juste bien masqué ce désir de partir au front pour, évidemment, ne pas blesser ses parents. Mais voilà que le temps était venu pour le grande brune d'avouer à ses parents, les deux personnes qu'elle aime le plus, qui elle est vraiment. Elysabeth éclata en sanglot et Derek aurait bien pu tuer Capri avec son regard tellement il était noir. « Qu'est-ce qui te prends, Capri ?! À quinze ans tu étais avide de liberté, d'indépendance et de droits. Maintenant que tu as toutes les possibilités devant toi, tu choisis la plus réductrice ? Et qu'est-ce que cette histoire de copine ? Tu nous as caché ça ? Et quoi d'autre !? » Le père Horstmann était de toute évidence très contrarié. La mère ne cessait pas de pleurer, signe de sa contrariété. Ce fut sans aucun doute la dernière « conversation » que Capri a eu avec ses parents avant de partir sur la base militaire, quelques mois plus tard.

Entre temps, il est vrai que Cap' s'était enfin ouverte à l'amour. Ouverte, ouverte. La belle a déjà eu des relations amoureuses avec des garçons, mais ça n'a été que des échecs. Soit le garçon voulait du sexe et elle, elle n'en voulait pas de toute évidence, soit il se servait d'elle pour bien paraître. Ça n'a jamais été très concluant jusqu'au jour où elle rencontra LA femme idéale pour elle. D'abord, elles se sont rencontrés au lycée. Ensuite, elles sont devenues amies et de fils en aiguilles, elles se sont rapprochées jusqu'à formé un couple, tout récemment. Capri n'avait jamais vraiment été intéressée par l'amour et tout ça. C'était, à ses yeux, une idéologie complètement erronée. Contre toute attente, elle a rencontré l'âme sœur et elle s'est ouverte ; livrant ainsi corps et âme dans cette relation. Comme sa tendre moitié souhaitait entreprendre des études plus poussées, elle resta au pays tandis que la brunette, elle, commençait déjà à faire de plus en plus de mission. Ce fut énormément dur de continuer à aimer quelqu'un malgré la distance et la peur chronique de la perdre, mais au bout du compte on s'y habitue et c'est cette même distance qui devient la force du couple. Elles se sont mariées, ont acheté une petite maison à Oak Creek et elles ont, récemment, adopté un enfant. Même si, avec les années et son métier de sergent soldat, Capri est devenue quelqu'un de plus froid, de plus renfermée et de traumatisée par les évènements, lorsqu'il en vient à l'amour, elle est la plus tendre du monde. C'est ce qui la garde en vie, littéralement.

10 juin 2014
J'ai vécut sur une base militaire et étant pratiquement la seule femme, ce fut terriblement difficile. Autant physiquement que moralement. Et là je ne parle pas des entrainements que nous avions ou des réprimandes faite par nos supérieurs. Je parle du fait que j'ai été l'une des seules femmes de mon unité. Parmi des hommes. Tant d'homme. Trop d'homme. Et oui, j'ai vécut de l'intimidation. Et oui, on m'a fait me sentir comme une moins que rien. Et oui, j'ai été agressée. Et oui, j'en ai bavé... Mais je dois simplement me dire que si je suis une base, ce n'est pas pour quelqu'un. C'est pour moi. C'est pour moi, seulement moi. Je dois être forte. Pour mon pays. Pour ma famille. Pour tous ceux que j'aime. Et tout ceux qui sont morts en faisant ce que je fais. Oui, même si je veux rendre justice à ces gars qui m'ont fait mal, qui m'ont démolis, je ne peux pas. Je dois être forte. Me taire. Et avancer. Fusil à la main. Me taire. Et avancer. Malgré toutes ses bonnes volontés, il vient un temps où, inévitablement, nous ne pouvons plus avancer. Il vient un temps où nous perdons nos objectifs de vue et où l'on devient, malheureusement, plus vulnérable. Aux suites d'une récente agression portée contre Capri, la jeune femme a essayé d'entreprendre de nombreuses démarches pour faire entendre justice. Malheureusement, rien n'a pu faire. La brunette était brisée. En mille miettes. Si bien qu'après une évaluation psychiatrique et une relecture de son dossier, la US Army a décidée de la faire retourner chez elle, jugeant qu'elle souffrait alors d'un trouble de la personnalité - communément appelé dépression -

C'est donc tout récemment qu'elle pose ses valises à nouveau. Le cœur en miette de s'être fait tourner le dos par l'armée, la chose en quoi elle croyait le plus - mis à part sa famille -. Elle voudrait se battre à nouveau, faire à nouveau entendre son point de vue. Et prouver, surtout, qu'elle n'est pas moins forte qu'avant. Toutefois, elle doit prendre ce congé pour se soigner, pour se recentrer. Et peut-être, peut-être qu'après elle pourra y retourner. En attendant, il lui reste toujours les amours de sa vie; sa femme et sa fille. +

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Spoiler:

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<taken>troian bellisario</taken> + capri meyers